Relations longues distances - Immigrer.com
samedi , 20 avril 2024
Accueil Blogs Relations longues distances
BlogsRetour au pays d'origine ou visite familiale

Relations longues distances

0
0
(0)

Habiter au Québec quand la famille et les amis sont restés en France, ce n’est pas pour tout le monde.

Quand nous avons décidé de quitter l’Europe pour nous installer au Canada, nos enfants étaient très jeunes. S’éloigner des grands-parents est une décision qui demande réflexion.
En effet, 6 000 kilomètres, ça fait loin! Pour se voir, il faut planifier, convenir des dates en fonction des calendriers de chacun, trouver un vol au meilleur prix, etc. Vu le prix du trajet ainsi que le décalage horaire, ça ne sert à rien de se déplacer pour moins de deux semaines afin de rentabiliser le voyage! Seulement ici, ce n’est pas la France; on a que 3 semaines de congés (plus le temps cumulé « en banque »).

Et puis les enfants de plus de deux ans payent leur billet d’avion pratiquement au même prix qu’un adulte, alors à ce compte-là, on ne rentre pas en France chaque année! On préfère faire déplacer les grands-parents (lesquels viennent deux à trois fois par an rendre visite à leurs petits-enfants)!

Alors comment garder le contact? Par chance, il y a Skype! Et c’est toujours gratuit, du moins pour l’instant! Par exemple, mon cousin français qui habite à Québec réserve ses dimanches matins pour être joignable sur Skype pour la famille. Et bien sûr, il y a Facebook! Pratique pour échanger des nouvelles rapides et des photos.

Personnellement, les longues distances ne me dérangent aucunement. Depuis plusieurs années déjà, j’habite en dehors de mon pays natal. Cela fait d’ailleurs deux ans et demi que nous ne sommes pas rentrés en France. Mais nous avons prévu d’y aller cet été. Il faut dire que pour le prix des billets d’avion à quatre (2 adultes + 2 enfants, soit 4000$), on peut se payer de belles vacances tout inclus dans les caraïbes!! Alors on y réfléchit à deux fois! Les vacances, c’est un gros budget.

Pour moi, quitte à vivre en Amérique du Nord, autant visiter les environs plutôt que de rentrer dans mon pays d’origine, que je connais déjà très bien. Mais c’est une question de point de vue et, certainement, de sentimentalité. Je l’avoue volontiers, la France ne me manque pas, mise à part quelques fois le climat et la mer méditerranée. Du moins pas pour l’instant. Ma vie est ici : mon travail, mes amis, mes nouvelles habitudes. Je suppose que cela signifie que cette expatriation est une réussite, ce qui n’est pas le cas pour tout le monde malheureusement.

Je pense notamment à une amie française, qui est arrivée ici il y a quelques mois avec son mari et ses 3 enfants, au début de l’hiver (erreur fatale!). Ils n’ont pas trouvé une location là où ils l’espéraient, payent cher en loyer et comptent du coup déménager à nouveau au 1er juillet. Cela signifie que les enfants vont encore changer d’école et de maison. Sans parler des problèmes familiaux qui les ont forcés à faire un aller-retour en France à leurs frais sur quelques jours, faisant ainsi rater l’école à leurs enfants, qui avaient déjà rate le début de l’année scolaire! Voilà une triste histoire, mais je croise les doigts pour que tout s’arrange au mieux pour eux.

Il faut dire qu’avec des enfants, l’expatriation parait tout de suite plus compliquée, mais cela reste faisable si on se prépare bien. Il faut savoir ce qui nous motive à partir, peser le pour et le contre, ne pas se faire d’illusions (ce n’est tout de même pas la « terre promise »!) et surtout, savoir si on est capable de tout quitter ou presque, pour tout reconstruire plus loin. Il y a des personnes pour qui s’éloigner de la famille est source d’inquiétude et de stress. Il faut que les deux personnes qui forment un couple soient prêtes à sauter le pas, en connaissance de cause.

Certains sont davantage nostalgiques à la période de Noel. J’ai la chance de pouvoir passer les fêtes de fin d’année chez mon cousin, à Québec, avec ses deux enfants. Donc pas de déprime pour nous! Une chose est sure, pour se sentir bien, il faut sortir de chez soi et aller rencontrer du monde. Sinon on peut souffrir du « mal de la distance », de « l’absence ».

En fait, il ne s’agit pas de ma première relation à distance. J’ai vécu une année en Espagne alors que mon compagnon était en Angleterre. Il s’agissait alors d’une relation amoureuse à distance, qui a tenu bon! Et nous voilà aujourd’hui de nouveau expatriés, mais en famille cette fois. Quand on prend gout à l’expatriation, les possibilités sont infinies!

Évaluez cette page

Cliquez sur l'étoile pour voter

Note moyenne 0 / 5. nombres de votes: 0

Aucun vote! Soyez le premier à voter

Nous sommes désolés que vous ayez trouvé cet article peu utile

Améliorons cet article!

Dites-nous comment l'améliorer ?

Écrit par
Béatrice Montréal

BéatriceMontréal est arrivée en 2010 au Québec avec son mari et ses deux enfants alors âgées de 2 ans et 4 mois! Jeune française dans la trentaine originaire du Sud-ouest de la France, elle s'installe dans l'Ouest de la l'île de Montréal.

Leave a comment

Centre Éducatif

Publicité

Les plus lus récemment

Publicité

Abonnez-vous à notre Newsletter

S’abonner

Publicité

Les plus commentés récemment

Derniers commentaires

Discussions en cours

>
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com