17 novembre 2000
Encore une semaine bien remplie !
Hier, j’ai passé ma journée en formation sur le thème : « histoire, pratiques et cultures de l’action communautaire et des mouvements sociaux au Québec « .. Ronflant comme titre, mais passionnant à discuter….
J’ai beaucoup appris sur l’histoire du Québec en fait et aussi sur l’histoire de l’immigration au Québec. Car, curieusement, les débats se sont orientés vers la fin de l’après-midi sur la question de l’immigration et de l’intégration des nouveaux arrivants….
J’ai trouvé très intéressant d’écouter des Québécois parler de leur perception des immigrants et en fait, de ce que certains attendent aussi d’eux : qu’ils adhèrent et militent pour « La Cause Nationale Québécoise » ! Quand les québécois parlent de l’immigration (du moins certains), il y a apparemment beaucoup d’enjeux économiques mais surtout politiques derrière cette question…. On comprend à quel point la langue française ici est reliée à des mouvement sociaux de reconnaissance, d’union, et d’indépendance….
Mais J’ai trouvé que certains québécois, engagés dans les mouvements sociaux, demandaient trop et trop vite à des immigrants fraîchement arrivés.. Ils leur reprochaient de ne pas être assez militants, assez actifs, pour le pays dans lequel ils étaient, et par le fait, de ne pas bien s’intégrer à la société québécoise…. Un discours qui laisse à réfléchir n’est-ce-pas ?
Tout le débat de l’intégration a été passionnant. Ceux qui travaillent dans le domaine de l’accueil des nouveaux immigrants s’opposaient à une perception peut-être trop « théorique » de l’immigration et de l’intégration.
Ma seule intervention face à tous ces gens plein d’expérience (je me suis sentie très jeune hier….) a été de leur dire qu’il était peut-être difficile de parler des immigrants en en faisant une généralité et sans se soucier de pourquoi ils étaient là….
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