Il y a actuellement près de un demi million de postes vacants au Canada selon les derniers chiffres publiés par Statistique Canada. Juste en 2017, le nombre de postes vacants au Québec a bondi de 46% par rapport à l’année précédente, la province canadienne qui connaît la plus forte croissance de cette pénurie. 70% sont des postes à temps plein dont le taux horaire moyen est de 20,10$, ce qui constitue donc de vrais emplois et non de la main d’oeuvre précaire comme on pourrait imaginer.
Mais cette pénurie majeure de main d’oeuvre, dont nous avons souvent parlé, nuit aux entreprises, principalement en région, et à l’économie du pays. Les PME doivent reporter leurs investissements, mais aussi être dans l’incapacité de prendre de nouveaux contrats, ou encore, devoir avoir des délais de réalisation beaucoup plus longs.
L’immigration est un moyen très important pour régler cette situation, la venue de nouveaux arrivants permettra de combler une grande partie des départs en retraite, mais pour que ça fonctionne, il faut intégrer davantage les immigrants au marché du travail. Ces derniers font face à un taux de chômage plus élevé que le reste de la population.
Source : Radio-Canada
Pénurie d’emploi au Québec: on s’arrache les candidats et les salaires augmentent
Ce serait déjà bien qu’ils revoient leur système d’immigration (notamment les délais ahurissants). Autrement l’ensemble laisse penser que les étrangers ne sont plus les bienvenus, tellement c’est mal huilé.