De Beamazone
Bonjour à tous !
Je n’aime pas trop les bilans dans lesquels on se regarde le nombril et/ou dans le rétroviseur.
Alors j’ai plutôt envie de vous faire partager ma belle expérience, qui je l’espère, donnera l’espoir à ceux qui doutent.
– le travail
c’est le nerf de la guerre d’une immigration réussie.
Pour ma part, je me suis laissée le temps d’arriver, de faire les démarches administratives, etc.. et deux semaines après mon arrivée, j’ai découvert CITIM. Je me suis inscrite début aout, j’ai rencontré un conseiller emploi. Et début septembre, c’était parti pour 3 semaines d’ateliers d’aide à la recherche d’emploi.
Ca m’a permis de m’inscrire rapidement dans une dynamique de recherche active de job. Le fait de se lever tous les matins pour aller à la CITIM, ca structure la journée. Le fait d’être en groupe, de partager ses expériences, ca aide à avancer.
Pendant les trois semaines, j’ai passé 4 entrevues dans des agences de placement. Je n’ai pas hésité à alléger un peu mon CV pour avoir des postes avec moins de responsabilités et plus faciles d’accès. Je savais que je ne retrouverai pas le même poste qu’en France à mon démarrage ici. Car ici, je suis en concurrence avec des jeunes diplômés pur laines, et mon expérience française et mes diplômes, on s’en fout !
Le plus dur, c’est de décrocher la première expérience, celle qui te fera poser un pied dans une entreprise québécoise.
Et début octobre, après mes trois semaines d’ateliers, et 4 entrevues dans 4 agences de placement, je démarre une bonne job dans une entreprise géniale. C’est du temporaire, mais je me dis qu’il faut saisir une opportunité quand elle se présente.
Je me vois très vite confier de nouvelles missions, de nouvelles responsabilités Et en peu de temps, mon job devient un vrai job, avec des missions semblables à celles que j’avais en France, Et cela en six semaines !!!
Donc au Québec, si tu te bouges et que tu n’as pas peur de montrer ce que tu vaux, tu peux monter vite en responsabilité. Il faut juste éviter certaines structures trop syndiquées dans lesquels les postes sont tellement bordés qu’avant d’avant une promotion, tu attendras de longs mois, voire années.
Apres deux mois dans la structure dans laquelle je travaille, plusieurs services veulent m’avoir et me confier un poste intéressant.
Et mes collègues m’apprécient beaucoup et m’ont offert plein de cadeaux au party de Noel
Vraiment, le Québec, c’est le pays où tout est possible
– mon assimilation
Au début, quand je suis arrivée, je suis restée avec des immigrés car cela avait un côté rassurant (ils parlent ma langue et nous nous comprenons car pas de différence culturelle). Puis petit à petit, je me suis liée d’amitié avec des purs laines… Et maintenant, mes amis sont principalement des québécois. Et quand je dis mes amis, ce sont des vrais amis. Ici, les cercles ne se mélangent pas. le Québécois ne t’invite pas chez lui, on se retrouve au restau, au bar etc… et c’est plutôt la famille qu’on reçoit chez soit. Ben pour ma part, mes amis m’invitent chez eux et j’ai eu plus d’invitations pour Noël que je ne peux en honorer.
Quant à mes collègues de travail, ils croient souvent que je suis là depuis 5 ans. Et quand je leur dis que je suis arrivée depuis peu, ils sont assez impressionnés.
C’est en cela que je trouve que mon assimilation est bien amorcée.
– le reste
bah je vous épargnerai les remarques sur la météo (j’adore le froid et la neige, sauf que le slosh c’est poche!), les québécois qui parlent québécois (ben oui, et les allemands parlent allemand … pfiou on est au Québec, maudits Francais!), et que sais je encore !
Bonne continuation à tous et un excellent temps des fêtes
et beaucoup de réussite à ceux qui sont encore en processus. Ca vaut le coup d’attendre des mois je le promets!!
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