En réponse à l’arrivée de milliers de migrants en sol Québécois, le gouvernement va offrir 2.5 millions de dollars en aide sociale pour les migrants d’origine Haïtienne en provenance des États-Unis. Ce montant est fixé pour le mois de septembre et sera reconduit à chaque mois s’il le faut en fonction des besoins de ces demandeurs d’asile.
Rappelons que la plupart qui arrivent actuellement au Québec de manière illégale fuient les politiques américaines car ils craignent l’expulsion vers leur pays d’origine. Étant donné que le Canada s’est montré plus ouvert à leur sort, nombreux sont ceux qui ont décidé de franchir illégalement la frontière Canadienne pour faire valoir leurs droits de réfugiés.
Au Québec, toute personne se trouvant sur le territoire a le droit de demander pour l’aide de dernier recours, qu’elle soit un migrant en attente d’une décision de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR) ou en attente d’une réponse sur la recevabilité de sa demande d’asile, ce qui est le cas de nombreux Haïtiens. Les délais de recevabilité sont actuellement d’environ six mois.
L’octroi du chèque et le montant sont déterminés selon une base déclaratoire, et les critères sont les mêmes que pour tous les Québécois. Les demandeurs d’asile qui arrivent ces jours-ci sont dirigés par les travailleurs sociaux du Programme régional d’accueil et d’intégration des demandeurs d’asile (PRAIDA) vers les bureaux du ministère, où ils font leur demande d’aide financière de dernier recours. Ils doivent ensuite se présenter en personne dans les huit jours ouvrables pour connaître la décision et le montant du chèque.
Bien que Justin Trudeau ait fait une mise au point sur les modalités de recevabilité, cela ne va pas poser quelques questions sur les capacités du Québec à fournir une telle aide, surtout lorsque beaucoup de coupures ont été effectuées au cours des dernières années dans les services sociaux.
En attendant, au ministère on précise que si la situation des migrants change, parce qu’ils auront trouvé un emploi par exemple, il y aura moins de chèques à remettre les mois suivants.
Source : Le Devoir
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