Je déménage, tu déménages, nous déménageons… - Immigrer.com
dimanche , 24 novembre 2024
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Je déménage, tu déménages, nous déménageons…

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Après quelques brasses au milieu de mes boites de cartons, j’accède enfin à mon clavier d’ordinateur pour vous écrire ces quelques mots. Comme vous l’avez compris, je suis en plein emménagement dans mon nouveau chez moi ! Et c’est de l’ouvrage….
En cette mi-juillet, le grand jeu du déménagement touche à sa fin, mais remontons un peu dans le temps,….

Partout dans le monde, l’année est ponctuée par les fêtes religieuses, les fêtes commerciales, les journées commémoratives…. Encore une fois, le Québec y a mis sa touche personnelle en « instaurant » une sorte de journée du déménagement ! En effet, en ce début de l’été, deux fêtes nationales sont célébrées : le 24 juin (fête du Québec) et le 1er juillet (fête du Canada).
Ce dernier cache un autre évènement « important », le jour J pour la grande majorité des déménagements au Québec que je surnommerais : la grande migration !
Le Québec, pour sa fête, voit sa population brandir des drapeaux alors que le Canada voit, pour sa fête, le défilé des camions de déménagement.
A cette date, Bell Canada (équivalent à France Télécom) procède à environ 240 000 branchements au Québec quant à Hydro-Québec (équivalent à EDF), il traite environ 350 000 demandes durant les quatre mois d’été. Au Québec, c’est environ 300 000 personnes qui choisissent chaque année de déménager le 1er juillet. Je ne vous cache pas que « les pancartes à louer » fleurissent !

Le Québec serait le seul endroit au monde, où l’on déménage à une date fixe. Néanmoins, cette tendance s’effrite au fil des années avec des déménagements étalés de juin à septembre.
Cette tradition Irlandaise, autrefois le 1er mai, instaurée par les immigrants de cette origine, est aujourd’hui établie le premier jour du mois de Juillet.
En effet, le 1er janvier 1974, une loi provinciale est entrée en vigueur dans le but d’uniformiser et de déterminer le 1er juillet comme la date de fin et de début des baux pour les locataires. Cette loi n’a jamais été obligatoire. Toutefois, la population a rapidement emboîté le pas. Ainsi, les enfants pouvaient terminer leur année scolaire dans le même établissement scolaire et par conséquent leurs parents pouvaient déménager en été. Vous comprendrez qu’il est plus simple de déménager en pleine chaleur et en période de congé, plutôt qu’en pleine tempête de neige….

Le Québécois a la « bougeotte » ce qui fait du déménagement une véritable institution. Même si il n’y est pas contraint par la job, les études, la famille,…. notre « cousin d’Amérique » déménage régulièrement. A croire qu’il y prend un malin plaisir. C’est maladif et hautement contagieux! Certains de mes amis déménagent 5 à 6 fois par décennie, même si le déplacement n’est que de quelques rues plus loin.
Cette grande mouvance nationale ne se résume pas à une activité d’une seule journée.
Un déménagement ça se prépare ! Pour moi et mes « colocs », le marathon a commencé au mois de février, par la lettre du propriétaire nous proposant un avis de renouvellement du bail au 1er juillet, avec augmentation de loyer naturellement.
Dans notre cas, nous avons décidé de nous lancer dans la course aux logements, aux camions, et même aux boites de cartons, ainsi qu’aux sessions d’appels téléphoniques au programme (recherche d’appartements, changements d’adresses, résiliation de services téléphoniques et Internet….)
Au début, nous étions deux à vouloir déménager.

Première étape : rechercher un logement. Après une « coupe » (quelques) d’appels téléphoniques et quelques visites, après avoir emprunté cette rue bordée de bancs de neige, nous atteignons notre but. Nous voici au 2611 de la rue Père D. Face à nous se dresse une belle demeure avec jardin, cabanon, grand patio, et foyer extérieur pour ajouter un peu de piment aux soirées estivales…. le rêve ! C’est où que l’on signe ?

Après un entretien en règle avec le proprio, nous voilà les heureux futurs locataires.
Deuxième étape : reste à nous trouver d’autres colocataires….
Ce qui n’est pas une mince affaire ! En effet, il est facile de trouver des colocataires, mais trouver des « colocs » qui nous correspondent en est une autre. Etant un habitué de la colocation, je peux vous certifier que d’un choix inapproprié, il peut en découler une situation tôt ou tard invivable. Je l’ai parfois vécu, notamment avec un « coloc » bosniaque maniaco-dépressif, un « coloc » voleur ou encore une « coloc » avec incompatibilité d’humeur…. D’où, ma décision, d’organiser cette année, de véritables entrevues, afin de faire des choix judicieux. Il ne faut pas oublier qu’une colocation est une sorte de mariage, pour le meilleur et pour le pire….

L’arrivée du printemps accompagne la troisième étape : la préparation du déménagement, facteur indissociable d’un déménagement réussi.
Je commence donc par une chasse aux boîtes de cartons. Tout le monde en cherche, il est donc préférable de visiter régulièrement les épiceries, les entrepôts, les magasins de bricolages. Les boîtes de cartons partent comme des petits pains, nul ne veut être contraint à en acheter !
Pour ma part, lors de chacun de mes passages à l’épicerie, je récupère quelques boîtes. Suite à la récolte, vient le temps de les remplir…. Au début, c’est l’fun, j’entasse soigneusement les affaires les plus simples, telles que les livres. Mais après une quarantaine de boites, cela devient redondant, j’ai hâte que ça se termine ! Bientôt ma chambre se transforme en entrepôt improvisé où les boîtes empêchent la libre circulation.

Parallèlement, l’organisation du jour J est indispensable : qui va me déménager ? Est-ce que je loue un camion ou bien je m’organise avec mes amis propriétaires de pick-up. Quelle date précise pour choisir mon déménagement, car je travaille la fin de semaine du 1er juillet et je veux éviter la cohue de la journée traditionnelle. Surtout que pour ceux qui optent ou qui sont obligés de déménager le 1er, le mot synchronisation prend tout son sens. En effet, il n’est pas rare que les anciens et futurs locataires se croisent dans les cages d’escalier. Les uns partent, les autres arrivent….

Le grand déménagement est un évènement très lucratif. La bière est au plus bas suite aux ventes à prix coûtant lors la fête de la Saint Jean. La vente de pizza bat son plein, histoire de payer en nature les amis venus aider. Les déménageurs et les sociétés de location font flamber les prix en vertu de la loi de l’offre et de la demande. Les quincailleries annoncent des rabais « incroyables » sur la peinture. Ainsi, un véritable marché économique s’est établi autour de cette date.

Ainsi, on invite ses amis à la corvée en troquant leurs bras et leur bonne humeur contre de la bière et de la pizza. D’ailleurs, sauf les ermites, beaucoup de québécois sont sollicités par leurs amis pour les aider. Pour ma part, la frénésie des déménagements est synonyme de « job » de rénovation offertes par mon propriétaire…. Il faudra bien réparer les murs graffignés par les meubles transportés par mes nouveaux et anciens voisins. Mais cette année, c’est moi qui pars !
Ce début d’été devient aussi le temps des ventes de garage pour ceux qui veulent se débarrasser des objets qu’ils leur est inutile de rapatrier dans leur nouveau chez eux. Pour les néophytes, ce ne sont pas des ventes de débarras, mais des marchés aux puces improvisés sur le bord des rues.
Ajoutés à ces ventes, régulièrement les vieux meubles fleurissent sur les pelouses des immeubles aux côtés des matelas lâchement abandonnés par leur propriétaire après s’être dévoués corps et âmes….Certains finiront leur vie six pieds sous terre et d’autres dans une autre demeure. Eh oui pour beaucoup le déménagement, c’est le moment du grand ménage.

Mon déménagement est l’occasion de revisiter ma bibliothèque de livres poussiéreux. Chacun des objets que je range dans des boites ravive des souvenirs. Des peluches de mon enfance, aux bouteilles de vin offertes par mon frère à Noël, à mes pinces à « booster » qui m’ont sauvé de bien des déboires avec ma vieille Mazda. Souvenez-vous de ma chronique relatant mon périple de Noël 2005 sous la tempête de neige à Montmagny !
J’ouvre une boite et mon regard salue mes anciennes bottes (chaussures) de randonnée que ma mère m’avait achetées dans les années 90 à la Halle aux chaussures. Elles sont encore entières mais présentent des stigmates laissés lors de mes périples dans les Pyrénées, les Alpes puis la Gaspésie ou encore la Côte Nord ! Que d’aventures, liées à tant de souvenirs….
J’en viens à la conclusion que tout objet banal ou pas, possède une histoire imposée par l’histoire de notre vie.
Et je dois l’avouer, je suis un « ramasseux », je tiens cette « maladie » de mon père. Avec moi tout et n’importe quoi devient un souvenir dont j’ai souvent de la difficulté à me départir. Ce qui complique quelque peu mon déménagement….

Après les joies du déménagement, l’emménagement s’en suit….. Meubles à replacer, chambre à repeindre si besoin est. Dans mon cas, les murs bleus, les pas dessinés et les petites créatures sorties tout droit des émissions télévisées pour enfants, ne me laissent guère le choix ! A mon grand désarroi, je dois me plier au rite de la peinture. Une journée de plus à mobiliser.
Le lendemain, débute l’aménagement, à chaque boîte ouverte des souvenirs s’échappent….

Une fois installé dans ma nouvelle demeure, après mes déboires avec Bell Canada qui me priva de mon Internet adoré jusqu’à la Fête Nationale française, je croyais avoir mérité un peu de tranquillité. Je commençais même à planifier quelques escapades estivales, après avoir profité du Festival d’été de Québec où j’ai pu assister aux prestations musicales de Renaud, Trio, Manu Chao, les Cowboys Fringants. Que de souvenirs inoubliables !

Et bien non ! Le jeudi 17 juillet, grand chamboulement ! Les aiguilles de l’horloge indiquent 15H à ma job, je viens d’être appelé à me rendre au bureau de mon superviseur. Pour ceux qui ne le savent pas je travaille dans une compagnie pharmaceutique depuis le 26 février 2007. Une fois ëtre sorti de la zone de production, je revêtis mon sarrau bleu par-dessus mon habit de travail à faibles émissions de particules. Je sors dans le long couloir qui mène à la zone de ville jusqu’aux bureaux de la direction du personnel. Je suis un peu stressé compte tenu de la baisse de production de vaccin annoncée depuis une semaine. J’ai la gorge qui commence à se dessécher, mais je garde le sourire.
Je pénètre dans le bureau aux murs couverts d’une peinture époxy d’un blanc immaculé, où m’attend assis à la table, la même où avait été scellé mon contrat d’embauche, mon superviseur et le supérieur de celui-ci. De gros cartables sont disposés devant eux.
Après les salutations d’usage avec sourire :
– « Bonjour Benoît »
A cet instant, je ne pensais pas que ce fut les derniers sourires et paroles aimables qu’ils m’adresseraient à jamais.
D’un coup leur visage se ferme. Les trais de ceux-ci trahissent leur « impitoyabilité » chronique qui ressort lorsque sonne le glas d’une collaboration jadis prometteuse. Michel tourne les pages de son dossier, un amoncellement de mots, de notes barbouillées sur des fiches signalétiques, mais le tout écrit avec solennité. Il s’arrête sur ma fiche.
Le dialogue commence. A cet instant, j’avais encore un sourire naïf saupoudré de crédulité.
« Benoît, comme tu le sais c’est la fin de la saison de production de vaccins grippaux, nous tâchons de relocaliser le personnel dans d’autres départements le temps que la production de vaccins pré pandémiques démarre. Mais TOI nous ne t’avons pas replacé. »
Inutile de préciser que mon visage terni de déception, avait changé de couleur tel un caméléon se sentant en danger. Mon estomac avait fait quelques tours supplémentaires histoire de se nouer davantage. Bien entendu, je n’avais pas un mot à dire, je ne pouvais qu’acquiescer.
Après un bref arrêt, le temps que le bourreau-tortionnaire puisse reprendre son souffle afin de frapper plus fort et d’un coup décisif.
Il reprend :
– « En général, nous rappelons nos employés temporaires, mais TOI on ne te rappellera pas ! »
VlAN !!! Le coup de massue a été brutal.
Je bredouille quelques mots, de ma voix paniquée, je demande des explications. Attendant une réponse, je réitère ma requête. Dans l’absence d’éclaircissement, je finis par exiger des suites à mon interrogation.
-« Pourquoi ? »
Tu ne respectes pas les procédures. Tu en profites dés que tu le peux pour dormir. Tu n’écoutes pas les indications. ”J’essaie de me justifier, mais c’est peine perdue, tel un poisson rouge qui se retrouverait au sol, après s’être pris pour un poisson volant. Plus je me débats, plus les yeux haineux de mon supérieur m’assomment de tous les reproches imaginables. En quelques instants, je suis passé de l’employé à qui on ne dit jamais rien, à le petit « con », moins que rien. Je deviens un corps étranger en milieu aseptique.
Il est vrai que je n’étais pas un employé modèle, mais lorsque vous avez deux formateurs différents qui se contredisent, lorsque vous avez des attentes de 1, 2, voire 4 h entre les opérations, il n’est pas toujours facile de rester éveillé.
Bref, après quelques minutes de discussion assimilée davantage à un monologue, il conclut cette exécution par :

– « Inutile que tu finisses ta journée, on te la payera, t’inquiètes pas. Nous t’attendrons aux vestiaires le temps que tu te changes, tu nous remettras par la suite ta carte d’accès. On te raccompagne à la porte ! » .
Effectivement, ma sortie se produisit telle qu’il me l’avait décrite, en bon uniforme…. Me voilà dans le grand corridor longeant les bureaux. Je jette un dernier regard sur les portes, qui menaient autrefois déjà dans ma zone de travail. Je pars comme un voleur, sans pouvoir adresser mes adieux à mes collègues. Ici, les congédiements se passent sous silence, histoire d’éviter tout incident…. Ce n’est pas parce qu’une compagnie travaille à sauver des vies, qu’elle obtient par le fait même une dimension humaine.
Je glisse ma carte d’accès dans la porte qui mène au hall d’entrée réservé aux visiteurs, car je suis devenu en quelques minutes un visiteur indésirable. Mon supérieur, avec sa voix toujours aussi faussement calme, comme pour cacher son impétuosité, me demande de lui remettre ma carte magnétique. Me voilà dépouillé de mon passe-droit.
La gorge serrée, les larmes aux yeux, je lui demande d’être indulgent, lorsqu’un futur employeur appellera pour des références sur mon compte, car comme je l’explique, je ne suis pas un employé fainéant et hermétique aux procédures….. Surtout qu’ils m’ont employé durant 5 mois, je ne devais pas être si pire….
Mais bon !
Suite à ce bref échange final, je pousse la porte de sortie, le soleil éblouit mes yeux noyés dans mes larmes encore chaudes. Je monte dans ma voiture sans me retourner vers ce qui est déjà un souvenir amer. Direction un de mes amis, j’ai besoin de parler….

Les jours se suivent, tous aussi ternes, je repense à la violence cachée de la scène, où aucun mot n’a été plus fort que les autres, mais prononcé avec une fermeté toujours plus grande. Eh oui c’est ça aussi le Québec, l’employé n’est pas aussi protégé qu’en France. Il faut être préparé aux situations changeantes. Et c’est à mon tour ! Je ne sais pas trop quoi faire, je me questionne sur mon avenir. Quoi faire ? Dans l’absolu je me décide à me reposer.

Ajouté à mon amertume et à ma tristesse, ma mère m’apprend la détérioration de la santé de mon grand-père à la veille de ses 80 ans. En effet, depuis le début de l’été, il est malade, et rien ne va en s’améliorant. C’est un coup dur, d’autant que je ne peux pas, bien entendu, être auprès des miens, même si ma présence de l’autre côté de l’Atlantique n’y changerait rien. Aussi, cette situation ravive la peur d’être confronté sous peu à mon premier deuil à distance, si loin de ma famille….

Décidément, ce mois de juillet sera certainement marquant depuis mon aventure au Québec.
Jour 7 (mardi): je reçois un courriel d’une amie. C’est une offre d’emploi pour un remplacement de deux mois au Lac St-Jean à trois heures et demie de route de Québec. C’est un poste de coordonnateur en environnement au Comité de Bassin Versant de la Rivière Ticouapé. Cet emploi correspond pleinement à mes attentes futures. Je me précipite sur mon téléphone. S’en suivent une succession d’appels. Finalement, lors de l’ultime appel, la responsable me convoque à un rendez-vous le jeudi à 11h.
Il me reste deux jours pour coucher sur papier les armes de mon curriculum vitae.

Le jour J, il est 7h, ma voiture s’engage sur la route de mon avenir. Les premiers rayons du soleil baignent au milieu d’une atmosphère brumeuse s’échappant de la forêt. Les fumerolles naissent à la surface des lacs bordant la route, telle les vapeurs d’une eau bouillante. Je dois traverser la réserve des Laurentides, emprunter la route du « petit parc ».
Imaginez une route sinueuse aux montées et descentes parfois prononcées à-travers la montagne recouverte de forêts d’épinettes, où lacs et rivières nordiques ont su faire leur place dans ce paysage extraordinairement sauvage. A chaque fois que je m’élance sur ce trajet, je pense aux premiers hommes qui ont bâti cette route, défriché les bois, dynamité la roche, pour rendre accessible l’inaccessible.
Deux heures et demie d’évasion pour rejoindre au détour d’une dernière courbe, la région Lac St-Jean où les plaines alluvionnaires sculptées par l’ère glacière sont aujourd’hui recouvertes de champs cultivés, de prairies et de bleuetières (champs de myrtilles). Depuis une heure, je roule sur la route169 nord qui longe le lac St-Jean. J’arrive St Félicien, à St-Méthode plus précisément, je suis prêt pour mon entrevue.

Au terme de celle-ci, j’ai su apposer les mots pertinents pour convaincre mon interlocuteur de me choisir. Le lundi suivant, je suis coordonnateur du Comité de Bassin Versant de la Rivière Ticouapé par intérim à St Félicien, la chasse au nouveau logement reprend….

Ainsi, en l’espace d’un mois, je n’ai pas seulement déménagé d’un appartement à une maison, mais j’ai plutôt déménagé de vie, un peu comme une seconde immigration, non pas vers l’ouest, mais vers le nord.
En si peu de temps, j’ai expérimenté le fameux déménagement chronique chez les Québécois. J’ai profité du principe du « réseautage », très utile au Québec, lorsque l’on cherche un emploi. Et pour finir j’ai testé ce qu’on appelle le retour en région !
Aussi de ce congédiement, j’en retire un emploi dans mon domaine professionnel.
Pour ce qui est de mon grand-père, au milieu du mois d’août, il est sorti de l’hôpital avec une amélioration de son état de santé.

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