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La résilience ou l’art de rebondir

Résilience n.f. : rapport de l’énergie cinétique absorbée nécessaire pour provoquer la rupture d’un métal, à la surface de la section brisée. La résilience, qui s’exprime en joules par cm?, caractérise la résistance au choc. Capacité à vivre, à se développer, en surmontant les chocs traumatiques, l’adversité. (Le Petit Robert, édition 2002).

Quel rapport entre la résilience et l’immigration ? Issu originellement du langage technique (cf. définition), le terme résilience – ou « ressort psychologique », terme plus fréquemment utilisé au Québec – vient du latin et signifie « ressauter ». Pas ressauter pour revenir à la même place mais ressauter pour avancer. Sur la résilience psychologique, j’aime l’approche de l’éthologue Boris Cyrulnik, un des pionniers en la matière (il fût d’ailleurs invité au Point au Téléjournal de SRC lors de son dernier passage au Québec). Il part de l’idée qu’une personne, face à une situation traumatique qui aurait dû normalement la mener vers une issue négative (dépression, isolement, suicide), exploite au contraire ses ressources personnelles pour finalement surmonter la situation et en ressortir grandie. C’est l’illustration même du vilain petit canard noir rejeté par ses frères et sœurs (qui eux sont blancs) et qui arrive cependant à être heureux.

Ainsi, à plusieurs égards, l’immigration peut être considérée comme une situation traumatique avec son lot d’épreuves, de remises en question et de doutes que l’on se situe avant, pendant ou après avoir immigré. Nous avons tous vécu ou sommes appelés, d’une façon ou d’une autre, à vivre ces moments dans notre immigration. Il est en effet très normal de vivre une période de déstabilisation psychologique lorsqu’on change complètement de repères environnemental, culturel, social, économique et religieux. Même lorsque nous avons décidé nous-mêmes de ce changement (à la différence des réfugiés par exemple). C’est ce qui fait d’ailleurs à la fois la beauté (vouloir changer sa vie) et la peur de l’immigration (comment ma vie va-t-elle changer ?). Comme les deux faces d’une même médaille. On pourrait donc apparenter l’immigration à une expérience où est testée notre « capacité à vivre, à se développer, en surmontant les chocs traumatiques, l’adversité. » Bien sûr, toute chose étant relative par ailleurs, à chacun sa définition des chocs traumatiques et de l’adversité. En effet, la même expérience pourra être vécue très différemment entre deux immigrants par exemple. C’est donc dans l’aspect hautement subjectif et qualitatif que résident la richesse mais aussi la complexité de la résilience. Ce que résume parfaitement le biologiste Thomas Huxley quand il dit que « l’expérience ce n’est pas ce qui nous arrive, mais ce qu’on en fait de ce qui nous arrive ».

Loin d’être une liste exhaustive, voici des événements auxquels, généralement, un immigrant est confronté dans son processus d’immigration et qui pourraient le déstabiliser (notez l’emploi du conditionnel) :
– attitude de refus de la famille et des amis face au projet d’immigration
– perte des repères habituels (ville, emploi, entourage) constituant le cadre de vie habituel
– gestion de l’inconnu (je perds un emploi stable, jamais connu l’hiver québécois, etc)
– l’attente du visa (sachant que la vie continue malgré l’incertitude reliée à l’attente)
– la séparation avec ses piliers affectifs (famille, amis) lors du départ
– l’apprentissage des repères culturel, économique, social, religieux du pays d’accueil
– les tentatives de recréation d’un réseau social considérant les mentalités du pays
– la recherche d’un emploi considérant le manque d’expérience professionnelle locale
– l’adaptation au climat et parfois même un réaménagement de son régime alimentaire
– ou tout simplement la gestion de ses ressources financières lorsque l’emploi tarde à arriver
À cette liste, on peut rajouter d’autres éléments que les enfants qui suivent leurs parents immigrants peuvent également vivre dans le processus :
– perte de leur propre réseau social et familial
– Sentiment d’incompréhension face à l’immigration (pourquoi être partis alors qu’on était bien là où on était ?)
– Impression de malaise face au changement dans le niveau de vie familial (papa était médecin et ici, il est serveur dans un restaurant)
– Situation de décalage face à son intégration (ils parlent anglais ou français et pas moi ; ils parlent français comme moi mais avec un accent ; je ne sais pas jouer au hockey)
– Confusion dans la transmission des valeurs (entre celles transmises au sein du foyer familial et celles enseignées à l’école)
– La honte, parfois, de devoir dire son nom de famille ayant une consonance ethnique, ceci pouvant être perçu comme un signe de différence négative

(Tiré de la recherche « Promotion de la santé mentale des jeunes immigrants : expériences et estime de soi post-migratoires ». Novembre 2003 – Condition Féminine Canada)

Il n’est donc pas évident de gérer tous ces événements. Surtout lorsque l’immigrant en question a choisi librement de changer de pays : il porte alors entièrement la responsabilité de son projet (car rien ne le contraignait à immigrer), ce qui peut rendre l’adaptation encore plus difficile selon les cas. L’échec peut alors être vécu plus difficilement, la pression du jugement plus forte et la culpabilité plus prégnante. C’est précisément ici que la capacité de résilience est sollicitée pour aider à surmonter ces épreuves et développer, ultimement, une attitude plus sereine face à la vie, face à sa vie. La résilience se déploie donc lorsque confronté à l’inconnu : seul face à moi-même et ne disposant que de moi-même en termes de ressources, comment puis-je affronter des situations totalement nouvelles comme l’immigration ?

Pour répondre à cette question, peut-être peut-on regarder comment se développe la résilience. Les chercheurs semblent s’entendre sur trois facteurs principaux :
1) les facteurs individuels concernent les traits de personnalité tels l’optimisme, la confiance en soi, l’humour, la sociabilité, l’empathie. Bref, les caractéristiques permettant, de manière générale, de prendre une certaine distance face aux événements qu’on subit.
2) les facteurs familiaux comme le fait d’avoir reçu affection et amour durant son enfance, de bénéficier d’un solide soutien familial et d’être membre d’un clan familial uni
3) les facteurs ambiants ou environnementaux comme le soutien de personnes hors du cercle familial (enseignant, entraîneur, amis, etc) ainsi que la présence d’institutions ou d’organismes favorisant l’entraide, l’autonomie et la solidarité (associations, groupe culturel, etc)

Ces facteurs contribuent à se forger une estime de soi (quelle valeur je m’accorde) qui sera essentielle lors de l’immigration. En effet, quand on y pense bien, ce n’est pas tant des ressources financières ou un c.v. en béton qui feront la différence dans une expérience d’immigration. C’est soi-même, dans ses aptitudes, ses capacités et ses ressources et l’image qu’on a de soi qui constituent nos véritables atouts car ils ne s’épuiseront jamais (argent) ni ne deviendront jamais obsolètes (c.v.) si on prend le temps de les entretenir.

À ces éléments « objectifs », on peut rajouter des éléments plus personnels à chacun lorsque c’est le cas : un événement traumatique qui force une révision de nos priorités (ex : agression physique ou sexuelle, harcèlement psychologique, décès, perte d’emploi, famine, persécution, guerre) ou un événement qui rafraîchit notre perspective (ex : voyage significatif, mariage, avoir un enfant, rencontre d’une personne déterminante). Bien sûr, il n’y a aucune recette magique pour développer de la résilience : une personne peut avoir une enfance heureuse, avoir voyagé partout et rester cependant fragile ; à l’inverse, une personne peut n’être jamais sortie de chez elle et développer de la résilience (j’aimerai tellement revoir cet agriculteur de la Beauce rencontré par hasard et qui, le temps d’une demi-heure, m’a aidé à résoudre une couple de questions existentielles !). Richesse et complexité de la résilience ….

Kenneth Cabatoff, professeur en sciences politiques à l’UQÀM, propose les « cultures d’immigration » comme outils d’intégration des minorités culturelles. Il y a une idée très intéressante à retenir de ses propos. Elle porte sur l’utilisation de ses compétences secondaires une fois immigré. Une compétence secondaire s’apparente à une habileté développée par la personne dans son pays d’origine qu’elle utilisait de manière informelle et qui pourrait se montrer primordiale dans son pays d’accueil. À l’inverse d’une compétence primaire qui l’est moins dans le nouveau pays. En francisation au Collège de Sherbrooke, j’ai deux très beaux exemples de l’utilisation de cette compétence secondaire : Tuan était professeur de littérature comparée asiatiques à l’Université de Beijing en Chine. Ayant rapidement constaté que cette compétence primaire (expertise en littérature) ne lui serait d’aucune utilité (à court terme en tout cas) dans son intégration au Québec, il a développé un sérieux projet d’ouvrir un restaurant avec des spécialités de sa région. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en Chine, il adorait cuisiner (compétence secondaire) et après avoir observé le marché sherbrookois, il en a déduit qu’il pouvait faire de cette habileté informelle sa compétence principale pour construire sa nouvelle vie !

Ou ce psychologue du Kazakhstan qui, pour ne pas céder à la frustration de ne pas apprendre assez vite le français ni renoncer face aux aléas de l’admission à l’ordre des psychologues, s’est rabattu avec joie sur sa passion du jardinage. Depuis, il écume allègrement les serres, pépinières et jardins botaniques estriens. Ce faisant, à force de côtoyer les professionnels du milieu dans un contexte plus motivant pour lui, son français s’améliore grandement et il se construit un solide réseau de contacts (il s’était inspiré de ce psychologue juif qui avait adopté la stratégie d’observer et d’étudier le comportement de ces geôliers dans le camp de concentration où il était interné pour ne pas sombrer dans la folie face à l’horreur qu’il vivait quotidiennement). On peut donc extrapoler cette idée à d’autres compétences secondaires : aptitude à apprendre les langues (l’anglais au Québec ou apprendre le français si on est allophone), à négocier (lorsqu’on était bénévole dans un organisme charitable qui faisait des levées de fonds), à bricoler, etc. Il n’y a franchement aucune limite si ce n’est celle qu’on se fixe à soi-même ! L’idée, pour paraphraser Cyrulnik, est de se doter de tuteurs physiques (des personnes) ou abstraits (projets, valeurs) qui vont nous apporter des « nourritures affectives ». Ainsi, une étude de mesdames Vatz-Laaroussi et Rachédi a démontré l’impact positif de croire en un avenir meilleur, de pouvoir pratiquer librement sa religion ou tout simplement de refaire du sport et de la musique de la part de réfugiés installés au Québec. Le fait même que ces derniers valorisent la solidarité, la justice, l’éducation et la démocratie – pour en avoir été privés – font d’eux de puissants moteurs de contribution sociale au sein d’une société occidentale un peu désabusée face à ces grands principes (Tiré de la recherche : « La résilience comme contribution sociale. Pour les jeunes et familles réfugiés », Canadian Issues/Thèmes canadiens, mars 2004).

Vous devez savoir comme moi que le mot « crise » se traduit en chinois par la combinaison de deux idéogrammes : l’un signifiant danger (wei) et l’autre opportunité et chance (ji). Voilà l’expression d’une sagesse certaine face aux situations que nous pouvons rencontrer dans nos vies. En langage scientifiquement châtié, l’équivalent occidental pourrait être la dissonance cognitivo-affective. Une dissonance est une contradiction, une incohérence. Un peu comme lorsqu’on arrive à Montréal comme immigrant et on réalise alors que tout ce qu’on avait lu, appris et entendu sur cette ville (livres, internet, documentaires, amis, etc) ne correspond en rien à la réalité qu’on constate. On ne comprend alors pas ce décalage (ou incohérence), on se pose légitimement des questions en tentant de trouver des réponses logiques (cognitif), ce qui n’est pas évident car tout cela nous fait vivre de l’anxiété et une certaine inquiétude (affectif). Alors, face à cette crise, nous avons la liberté de choisir : soit se replier sur soi et laisser ainsi le danger prendre toute la place, soit exploiter sa capacité résiliente pour la surmonter et ainsi saisir l’opportunité de …. rebondir !

Il y a une publicité merveilleuse d’un organisme de lutte contre la toxicomanie (dont le nom m’échappe, j’en suis navré) qui illustre parfaitement ce changement de vision face aux événements « négatifs ». Cette publicité télévisuelle montre des situations dont l’interprétation permet une certaine conscientisation. Exemples : une bouse de vache, est-ce un tas de merde …. ou de l’engrais ? Mettre le pied sur un morceau de gomme à terre, est-ce resté pris …. ou continuer à avancer ? Une graine qui tombe à terre, est-ce la fin …. ou le début ? Ainsi, partant de ce principe, voici des exemples de situations qu’on pourrait interpréter différemment si on l’applique à l’immigrant : je suis certes séparé de ma famille …. mais je peux désormais me développer dans mon individualité. J’ai quitté une situation professionnelle confortable …. mais j’ai l’opportunité de tenter une reconversion vers quelque chose qui me plaît réellement. Mes lacunes en anglais sont un vrai obstacle pour me trouver un emploi …. voilà l’occasion ou jamais de m’y mettre. J’ai eu de la difficulté à passer au travers du dernier hiver …. cela n’en rendra le printemps et surtout l’été encore plus importants à apprécier !

On est un peu comme des joncs : on plie pour mieux résister aux coups de vent mais on ne casse jamais. C’est là que la résilience s’opère : elle est cette capacité à plier, parfois jusqu’à l’extrême mais sans jamais, jamais céder. Difficultés à se trouver un appartement décent, refus systématiques aux entrevues d’embauche, incapacité à se recréer un réseau social (avec l’isolement consécutif), climat particulièrement rigoureux, nostalgie dépressive du pays d’origine et de la famille …. Voilà autant de coups de vent qui peuvent faire plier l’immigrant, jusqu’à parfois atteindre le fond du baril. Après, encore une fois, cela dépend de la personne : elle casse ou elle ne casse pas. Il me revient alors en mémoire Nietzsche avec « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » ! Et c’est ce que la résilience active en nous : se servir de chaque expérience comme autant de cordes à rajouter dans son arc pour mieux affronter les expériences futures. En clair, ce qui pouvait nous apparaître comme une montagne insurmontable à gravir n’est désormais qu’une colline, un peu dur à gravir certes, mais certainement plus infranchissable. C’est relativiser. Tel le jonc pliant peu à peu et percevant ainsi sa situation de différents points de vue au lieu de la considérer que d’une position unique s’il avait été rigide ….

Une amie, immigrante aussi, a la plus belle définition de la résilience selon moi : « j’ai comme développé une incapacité à rester malheureuse ». En effet, la vie finit toujours par reprendre le dessus en elle. Elle ne nie pas ses émotions, bien au contraire : elle va vivre intensément sa tristesse ou sa peine au lieu d’en être complètement inhibée. En d’autres termes, en vivant pleinement l’aspect émotionnel de l’événement, elle plie et c’est cela qui la sauve justement. Sa résistance s’est muée en tolérance, en capacité à encaisser le coup sans le nier. Et cela forge le caractère. Forger non pas dans le sens de devenir un roc indestructible. La résilience n’est pas l’invulnérabilité. C’est bien plus se forger un esprit souple, polyvalent capable de s’adapter à toute situation originale et imprévue. Bref : avoir un esprit à l’image de la vie elle-même (changeante, dynamique, en mouvance perpétuelle). Désormais, ce qui la faisait plier avant va aujourd’hui contribuer à la relever.

Après quelques années dans ce qu’il appelle désormais son pays, l’immigrant sera alors parvenu à obtenir cette chose impalpable, qui ne se quantifie pas mais qui compte tellement à ses yeux : une certaine sérénité de l’esprit. Aujourd’hui, elle se lit dans son regard certainement un peu plus assuré, dans son attitude plus détachée, dans cette vie qu’il a décidé consciemment de choisir et de colorer à sa façon, la rendant ainsi unique. Probablement qu’aussi ses valeurs et principes auront changé ou auront pris ces nuances et subtilités que seule l’expérience de l’immigration peuvent amener. Bien qu’il soit désormais fort de toutes ces montagnes gravies, ce sont justement elles qui lui ont appris l’humilité. Car ces montagnes ont maintenant affaire à un alpiniste aguerri, bien outillé et conscient de ses limites : il ne cherchera pas à les dominer mais simplement à comprendre le message qu’elles veulent lui donner durant l’ascension.

De manière métaphorique, l’aventure de l’immigration pourrait donc s’apparenter à bien d’autres événements majeurs dans une vie. Devoir quitter ses proches n’est-ce pas similaire à faire son deuil de la perte d’un être cher ? Apprivoiser et s’intégrer dans son pays d’accueil, n’est-ce pas là une façon de se marier dans une certaine mesure (et vérifier ainsi si l’amour entre l’immigrant et son nouveau pays résiste au passage du temps !) ? La recherche d’emploi n’est-ce pas, là aussi, une façon de se reprendre en main suite à une perte d’emploi ? Et le meilleur pour la fin : décider sciemment de choisir la vie qu’on veut avoir pour soi en immigrant puis constater qu’on l’a réussi, n’est-ce pas une manière de voir naître, grandir et couver fièrement un enfant qui n’est rien d’autre que NOTRE projet d’immigration ?

Et quand bien même que ce projet d’immigration se conclue par un retour dans son pays d’origine après quelques mois ou quelques années, cela ne signifie pas nécessairement un échec. Tout dépend de l’état d’esprit de la personne je pense. En effet, que penser de l’immigrant toujours installé au Québec mais qui est aigri, frustré et isolé ? Et que penser de celui qui est reparti sereinement dans son pays d’origine, riche d’une nouvelle expérience ? Ce qui compte, c’est ce qu’on en retire d’abord pour soi-même et également pour les personnes de notre entourage. La résilience aura eu son effet positif sur la personne et ça, quelque soit le pays où elle ira ensuite, elle le portera profondément en elle. Comme le baluchon du voyageur dans d’autres époques.

Ce qui paraissait audacieux auparavant et à la limite un peu fou se transforme aujourd’hui en une évidence tellement claire et déterminée qu’on se surprend à se demander pourquoi on n’avait pas franchi le pas plus tôt ! Comme si un point de non-retour avait été dépassé en quelque sorte. Et c’est très bien ainsi. L’immigrant est cet être sagement déraisonnable qui recherche obstinément à vouloir ce qui a de mieux pour lui dans la vie pour sa propre vie. Une vision claire l’anime et même si elle est parsemée de doutes (ce n’est que dans l’obscurité qu’on peut distinguer la lumière, n’est-ce pas ?), ces derniers ne font que renforcer sa conviction dans sa propre capacité à parvenir là où il désire aller. Dormez tranquilles mesdames et messieurs les raisonnables, ceux qui pouvaient troubler votre sommeil sont déjà partis vers d’autres horizons ?

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