Sur la route de Madison (anecdotes extra-canadiennes)
Je ne vous parlerai pas de Canada aujourd’hui, mais de notre plus proche voisin. J’aime bien visiter cet étonnant pays que sont les États-Unis d’Amérique, et là, ça tombait bien, mon travail m’offrait l’opportunité d’aller à Madison, dans le Wisconsin. J’ai comme d’habitude laissé traîner mes yeux un peu partout pour immigrer.com. ! 🙂
Je transitais par Chicago O’Hare, un des plus gros aéroports mondiaux avec ses sept pistes (!). Les poubelles situées à l’intérieur de l’aéroport arborent un sympathique message de bienvenue du maire, sur fond de dessin stylisé : « We’re Glad You’re Here ». Étonnant de faire la pub de sa ville sur des poubelles, non ? En tout cas, impossible à manquer !
Les toilettes de l’aéroport sont elles aussi étonnantes (enfin celles des messieurs) puisque un petit tuyau diffuse une agréable odeur en plein dans la zone où habituellement? Bref, c’est efficace !
Les passionnés d’avions militaires seront servis en arrivant à Chicago et à Madison : chasseurs et bombardiers stratégiques supersoniques sont là, parfaitement visibles. Ils nous rappellent aussi que les Américains aiment les gros jouets pas toujours utiles.
Madison est une belle petite ville. Je comprends vite pourquoi elle est régulièrement classée parmi les villes américaines où il fait le mieux vivre. Verdure, calme, larges avenues, jolis maisons et immeubles dominent. En prime, une agréable et grande rue piétonne pour magasiner et se restaurer, avec du monde et de la vie !
Les pistes cyclables abondent, larges comme je n’en ai jamais vues. Une excellente idée à reprendre : presque tous les bus possèdent un porte-vélo à l’avant ! On peut donc venir en ville en bus et ensuite flâner en vélo ! Génial !
Le campus, qui abrite l’une des plus grandes universités américaines, est vraiment impressionnant. J’imagine qu’il explique en bonne partie le coût des études aux USA.
J’ai abondamment parcouru l’annuaire local (ça m’arrive !) et là, ce fut le choc : Madison compte des dizaines de cabinets d’avocats, chez qui les tapis sont visiblement très salissants. Quoi !? On compte pourtant 60 pages rien que pour les avocats, et 15 autres pour les nettoyeurs de tapis ! Vous n’auriez pas abouti à la même conclusion ? 🙂
J’ai gardé le meilleur pour la fin : c’est une mamie qui m’a ramené en bus du centre de congrès au campus, mardi soir ! N’est-ce pas adorable ?
Redflag
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