La première expérience Québécoise: une marche bien plus haute que les autres…
Tous vous le diront : pour intégrer le marché de l’emploi Québécois, deux choses font nécessairement défaut aux nouveaux immigrants : le diplôme Québécois et la socro-sainte expérience Québécoise.
Le diplôme Québécois constitue certes un plus, les diplômes des pays d’origine n’étant pour la plupart pas reconnus, mais l’expérience Québécoise est encore plus valorisée et valorisante pour celui qui en possède…
C’est la grosse marche à franchir ! une fois passée, vous vous positionnez aux même niveau que les autres postulants.
Récit d’une entrevue m’ayant été rapporté :
Employeur : » Avez- vous de l’expérience dans le domaine de la gestion de la maintenance ? »
Candidat : » Oui, je comptabilise plus de quinze ans d’expérience dans ce domaine »
Employeur : » Dans quelles entreprises, SVP ? « »
Candidat : » Nuevo Pignone, en Italie »
Employeur : » Non, je parle de vos expériences au Québec ( … ) » !
Les expériences étrangères, autant que les diplômes étrangers, sont, pour la plupart, balayés du revers de la main…
Alors, certains vous conseilleront d’obtenir une expérience Québécoise à tout prix… cela voulant quelque fois dire qu’il faudra proposer ses services sans rémunération en contre partie ( type stage durant lequel vous serez évalué et aurez la latitude pour démontrer vos compétences ) ou carrément faire du bénévolat , garnissant ainsi votre CV d’adresses locales…
Des conseillers en emploi vous le diront textuellement :
» Ne négociez pas votre premier salaire ! l’employeur qui accepte de vous donner votre première expérience vous donne bien plus qu’un salaire » !
C’est un bât qui blesse, et on en parlera jamais assez.
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