J’ai découvert le Québec grâce à un écrivain, Jacques Poulin. J’étais alors étudiante en Maîtrise de Lettres Modernes, option Littérature d’Amérique du nord. Je suis ‘tombée en amour’ de ses romans, puis à travers eux de son pays!
J’adore l’atmosphère qui s’en dégage: j’aime les personnages, parfois torturés, souvent touchants, le style épuré, les phrases courtes. Quand on lit un roman de Jacques Poulin, on se blottit dans un univers chaleureux, accueillant, on n’a aucune envie de partir. Finir un livre qu’on aime, c’est toujours un peu triste. Il m’est arrivé de mettre des mois à lire la dernière page.
Le Québec est très présent dans ses livres et il me l’a fait aimer par leur intermédiaire. J’ai fait mon mémoire sur son œuvre et j’ai eu la chance de le rencontrer. A ma grande surprise, Jacques Poulin vivait alors à Paris.
Ce fut ma première question, pourquoi habiter si loin d’un pays qu’il aime tant ? Il m’a répondu que c’était lorsque sa terre natale lui manquait qu’il en parlait le mieux.
Aujourd’hui quand je me promène dans Québec, je retrouve la ville qu’il décrit et je m’attends à croiser, au détour d’une ruelle, un de ses personnages. Lors de mes excursions j’ai même parfois l’impression de déjà vu (déjà lu ?).
Je vous laisse sur une citation extraite de son roman Le Vieux Chagrin, mon préféré : « Dans les livres, il n’y a rien ou presque rien d’important : tout est dans la tête de la personne qui lit ».
Cet article est tiré de mon blogue:
Les tribulations d’une française à Montréal:
http://mhlps.wordpress.com
et la page facebook où je partage mes découvertes québécoises:
https://www.facebook…ncaiseAMontreal
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