Allo tout le monde !
J’ai remarqué que de nombreuses personnes qui m’écrivent travaillent dans le secteur de la santé. Certains d’entre vous sont actuellement infirmiers libéraux en France. J’ai donc décidé de me documenter sur ce sujet. Voici ce que j’ai appris.
Le nombre grandissant de personnes ayant atteint l’âge de la retraite fait en sorte que de nombreux emplois sont offerts dans le secteur de la santé, tels qu’infirmiers ou pharmaciens. Les occasions ne manquent pas.
Il est possible de consultez ces offres par région ou par type de poste sur des sites de recherche d’emploi spécialisés par poste permanent ou temporaire de niveau syndiqué ou « syndicable non syndiqué ».
En voici quelques-uns par exemple :
Revenons-en plus précisément aux infirmiers. L’OIIQ es l’acronyme pour l’ordre des infirmières et infirmiers du Québec.
L’OIIQ est le plus grand ordre professionnel dans le domaine de la santé au Québec. Il est régi par la Loi sur les infirmières et les infirmiers et par le Code des professions. Au 31 mars 2015, il comptait 73 622 membres et quelque 15 000 étudiants et étudiantes immatriculés. Sa mission est d’assurer la protection du public par et avec les infirmières
tout en veillant à l’amélioration de la santé des Québécois.
Chaque année, l’OIIQ produit des rapports statistiques sur l’effectif infirmier dans les dix-sept régions administratives.
Vous pouvez retrouver ce dossier sur le site de l’OIIQ. En voici un résumé ; Le nombre d’infirmières et d’infirmiers inscrits au Tableau de l’OIIQ en 2014-2015 s’élevait à 73 622, soit 477 membres de plus que l’an dernier. 60% d’entre eux sont à temps complet. Le secteur privé voit sa part de l’effectif diminuer, soit 5 964 infirmières et infirmiers en 2014-2015. Les membres qui travaillent par l’intermédiaire d’agences de placement représentent près du tiers du secteur privé.
A noter, la ville de Québec se démarque avec le plus haut taux d’infirmières pour 1 000 habitants. En effet, au 31 mars 2015, 9 160 infirmières et infirmiers exerçaient la profession dans la région de la « Capitale-Nationale », soit 13,2 % de l’effectif provincial. Ainsi, la région compte 12,5 infirmières pour 1 000 habitants, l’un des taux les plus élevés au Québec, tout comme dans la région de Montréal, ce qui s’explique par le fait que ces 2 principaux centres urbains du Québec offrent des services « suprarégionaux». En outre, Québec compte un effectif infirmier parmi les plus jeunes au Québec, avec 38,2 % de moins de 35 ans, la moyenne provinciale étant de 31,7 %. Le taux d’emploi à temps complet est l’un des plus élevés, soit 64,9 % comparativement à 60,1 % pour l’ensemble du Québec. Enfin, 61 % de la relève
infirmière (permis délivrés en 2014?2015) titulaire d’un DEC en soins infirmiers poursuit sa formation au baccalauréat, soit l’une des 4 régions du Québec où cette proportion dépasse 60 %.
Montréal n’est pas en reste. 3 372 nouveaux membres ont fait leur entrée dans la profession en 2014-2015. La relève demeure plus nombreuse que toutes les nouvelles cohortes depuis la fin des années 1970, dont aucune n’avait dépassé 3 000 membres. Les inscriptions en formation initiale ne faiblissent pas depuis près de cinq ans et l’arrivée soutenue d’une relève infirmière nombreuse permet de pourvoir les emplois laissés vacants par les départs massifs à la retraite.
Tout cela est plutôt bon signe pour les infirmiers français qui envisagent l’expatriation. Saviez-vous que le 30 juin 2010, le Québec et la France ont conclu une entente avec la signature de l’Arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) des qualifications professionnelles des infirmières ? Le règlement concernant la délivrance d’un permis de l’OIIQ pour les infirmières françaises est en vigueur depuis le 7 juillet 2011. En février 2014, le gouvernement du Québec a accepté de reconnaître le diplôme d’Etat d’infirmier délivré par la France au même niveau que le baccalauréat en sciences Infirmières. Que des bonnes nouvelles !! Alors qu’attendez-vous ?
Pour obtenir le droit d’exercer à titre d’infirmière au Québec, vous devez tout d’abord faire une demande de permis à l’OIIQ. Pour en connaître davantage sur la procédure à suivre, je vous invitons à consulter leur site.
Pour recevoir, par la poste, la documentation nécessaire à une demande de permis, veuillez remplir une demande de formulaires.
Pour toute information supplémentaire, vous pouvez communiquer avec le Bureau du registraire à : [email protected] ou par téléphone, au : 00 1 514 935 2501, option 2.
A noter, l’OIIQ ne s’implique d’aucune façon dans le processus d’immigration. Vous devez donc vous adresser en parallèle au gouvernement québécois, en consultant le
J’espère avoir éclairci un peu le sujet. A la prochaine !
Leave a comment