Les immigrants du Québec sont plus instruits que le reste de la population dans la Belle province.
En effet, selon une Enquête nationale auprès des ménages qui a remplacé l’ancien questionnaire long obligatoire du recensement, le taux de diplomation universitaire est plus important chez les immigrants que chez les non-immigrants.
Ainsi, près de 40 % des immigrants du Québec, âgés de 25 à 64, détenaient un certificat, diplôme ou grade universitaire contre 20 % des non-immigrants. Les certificats universitaires inférieurs au baccalauréat, ne sont pas inclus dans ces statistiques.
Chez les diplômés universitaires provenant de l’immigration, près d’un sur 5 a étudié dans un programme de génie.
Fait à noter, au Canada, ce sont les femmes qui sont plus instruites mais lorsqu’on isole les immigrants, ce sont les hommes qui sont plus scolarisés.
Les immigrants arrivés ces dernières années et les immigrants les plus jeunes sont ceux qui détiennent les plus hauts niveaux de scolarité.
Selon Statistique Canada, l’emploi chez les immigrants de 25 à 54 ans a augmenté de 4,3 % de 2010 à 2011. En 2011, 63,5 % des immigrants arrivés au Canada depuis cinq ans ou moins avaient un emploi contre 79,8 % pour ceux établis depuis plus de 10 ans.
Source : Journal de Québec, Statistiques Canada
Excuse moi mon ami Marc, mais pour être passé par polytechnique Montréal, je te confirme que j’ai été frappé par la qualité de l’enseignement et des enseignants, notamment les professeurs : Malhamé du Liban, Lahcen Saïdi du Maroc, Guchuan Zhu de Chine, David Saussié de Toulouse, Houshang Karimi d’Iran, Ilhan Kocar de Turquie, Khaled Arfa d’Algérie. Je m’arrête là et je fais un clin d’oeil avec plein d’admiration à un professeur qui m’a tant impressionné par la qualité de son enseignement ainsi que son savoir vivre, j’ai nommé Monsieur Raymond Desjardins du département de génie civil (c’est un Québécouais de souche, eh oui! il y en a aussi), spécialiste en environnement avec lequel j’ai appris bien des choses, je le reconnais sans réserve aucune.
Si tu suivrais moindrement la politique, tu serais que le système basé sur la sélection n’est pas vraiment appliqué. C’est pourquoi Harper veut le reforcer et enfin l’appliquer au lieu d’utiliser une politique premier arrivé premier servi.
Et non désolé un diplome de l’Université Mohammed V au Maroc ne vaut pas un obtenu à la Polytechnique.
Pas même qualité des professeurs, matériel et cie. Pour avoir failli y aller, je suis bien content de ne pas y avoir perdu du temps
Marc, au risque de diminuer ta frustration (pas vraiment mon objectif), je t’informe que ces résultats s’expliquent tout simplement par la politique d’immigration du Canada (que je salue au passage, parcequ’elle a démontré que des gens de différents horizons, culures, religions et niveaux sociaux peuvent vivre ensemble s’ils font preuve d’ouverture d’esprit, de tolérance et s’occupent à réaliser un pays prospère au lieu de se donner raison ou tort sur des questions purement subjectives). Cette immigration basée sur la sélection de candidats, dont les back-grounds académiques et professionnels sont sévèrement évalués. Alors je peux te dire qu’heureusement cette étude ne s’est justement pas penchée sur la qualité des diplômes, ça aurait eu pour effet d’ajouter à tes frustrations j’en suis persuadé. Amicalement. Un immigré avec un diplôme de très bonne qualité.
Ont-ils évaluer la qualité du diplome?