Un récent sondage indique que les Québécois ne sont pas favorables à une augmentation du nombre d’immigrants et que cela menace le français dans la province.
Alors que les seuils d’immigration sont fixés à 50 000 par année, presque la moitié des sondés pensent que c’est suffisant et seulement un quart aimeraient que ce soit augmenté.
Par contre, si ces nouveaux arrivants parlent le français, on remarque qu’une plus grande proportion de Québécois seraient favorable à une augmentation de l’immigration, passant de 23% à 31% en faveur de plus de nouveaux arrivants.
Ce qui nous amène à la considération linguistique, le Québec étant la seule province canadienne où la seule langue officielle est le français, les francophones voient en l’immigration une menace pour l’usage de leur langue maternelle. Rappelons qu’un nombre considérable d’immigrants passent d’une autre province canadienne au Québec sans maitriser le français, puisque dans le reste du Canada, l’anglais y est très largement dominant. Aussi, certains programmes d’immigration mis en place par le gouvernement canadien ne tiennent pas compte du niveau de français des candidats.
Les Québécois ne sont donc pas opposés à l’immigration, qu’ils voient comme une des solutions à la pénurie de main d’oeuvre, mais sont préoccupés par la question linguistique. Ils jugent que les nouveaux arrivants au Québec n’ont, en général, pas une assez bonne connaissance du français.
Par conséquent, les Québécois souhaiteraient que leur gouvernement en fasse plus pour s’assurer que les nouveaux arrivants parlent déjà le français à leur arrivée.
Source : TVA nouvelles, Journal de Montréal
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