Le nombre d’étudiants français venant étudier au Québec et dans le reste du Canada a augmenté de façon considérable au cours des dernières années. En effet, depuis 13 ans, leur présence a grimpé de 356 % selon les informations du journal français Le Monde. Ainsi c’est carrément trois fois plus d’étudiants français qui viennent étudier au Canada.
Et pour la plupart des étudiants français choisissant le Canada, le Québec reste le lieu de prédilection. La langue et la proximité culturelle sont des arguments très forts pour attirer les jeunes Français dans la Belle province. Et les étudiants de l’Hexagone profitent aussi de tarifs très attractifs au Québec. En effet, les étudiants français paient le même prix que les étudiants des autres provinces canadiennes lorsqu’ils étudient au Québec. A l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le montant annuel de ces frais s’établit ainsi à 9 200 dollars CAN (6 752 euros). Pour le deuxième cycle (équivalent du master), les Français paient 3 450 dollars CAN (2 534 euros) par an.
Également la possibilité d’acquérir une expérience professionnelle ou même de s’installer définitivement au Québec après ces études est un facteur important pour étudier dans une institution québécoise. Comme le rapporte Le Monde, « les employeurs au Québec sont dans une situation critique. On est à la recherche de milliers de personnes », assure Michèle Glémaud, directrice générale du service de l’admission et du recrutement à l’Université de Montréal.
Ainsi, les Français représentent la moitié du total des étudiants étrangers à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) (2 112 au total à l’automne 2021) et même 57 % à l’Université de Montréal, qui, avec ses écoles affiliées – HEC et Polytechnique –, rassemble 5 786 étudiants français.
Et à la célèbre université anglophone montréalaise McGill, la France est le troisième groupe d’étudiants internationaux (environ 15 %), juste derrière les Etats-Unis et la Chine.
Selon Le Monde, « les restrictions sanitaires durant la pandémie de Covid-19 ont légèrement affecté l’attractivité des universités canadiennes auprès des Français. Mais les établissements s’attendent à une reprise des flux dès cet automne ».
Source: Le Monde
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