Le parti Québécois (PQ), dans l’opposition officielle au Québec, plaide en faveur d’un ajustement du nombre d’immigrants accueillis annuellement, ceci en fonction des ressources disponibles pour en « assurer l’intégration de façon vérifiable ». Le porte-parole officiel du PQ en matière linguistique et d’immigration, Yves-François Blanchet, pense qu’il faut réduire le nombre d’immigrants admis.
Ceci fait suite à la publication de cinq rapports de l’Office québécois de la langue française qui traite de la situation du français dans la province et en particulier à Montréal. Le critique du PQ en matière de langue dénonce l’anglicisation de la métropole québécoise. En effet, selon les rapports de l’OQLF, d’ici 20 ans les francophones seront minoritaires à Montréal.
« Il faudrait se réjouir du fait que 50 % des immigrants qui effectuent un transfert linguistique le font vers le français, ironise M. Blanchet, mais ça veut dire que 49 % le font vers l’anglais. » Il soutient que cette perspective n’est acceptable que pour ceux qui acceptent que l’anglicisation de Montréal soit inéluctable.
Aussi, selon Benoit Charest, nouveau député indépendant de Deux-Montagnes et ancien porte-parole péquiste en matière d’immigration, estime que le nombre d’immigrants au Québec devrait être ramené à 40 000 par année, soit 15 000 personnes en moins. Il pense que le rythme actuel est insoutenable pour la bonne intégration des immigrants à la société québécoise. Il pense que le gouvernement a besoin de temps pour revoir ses procédures de sélection, d’accueil et d’intégration.
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