Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université d’Ottawa, les enfants d’immigrants et des minorités visibles sont presque trois fois moins susceptibles de renoncer à leurs études universitaires que la population canadienne en général. En effet, selon la recherche, près de 90 % des parents d’immigrants seraient « très déçus » de voir leur progéniture abandonner les études universitaires, contre environ 75 % pour les parents d’élèves nés au Canada et ne faisant pas partie de minorités visibles.
Dans les faits, les immigrants et les membres de minorités visibles présentent un taux d’abandon de 3,8 % seulement durant les premières années au baccalauréat, contre 9,6 % pour les autres étudiants.
Les étudiants ayant des parents immigrants passent au moins trois heures de plus par semaine dans leurs livres que les autres Canadiens. Ils sont aussi plus nombreux à obtenir les meilleurs résultats académiques.
Également, les élèves provenant de l’immigration sont moins nombreux à avoir épargné afin de payer leur école. En effet, leur famille joue un rôle plus important dans le financement de l’éducation universitaire.
L’étude faite à Ottawa a suivi pendant trois ans le parcours de 12 000 étudiants canadiens, qui ont bénéficié d’aide financière comme les prêts et bourses.
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