Selon le Bilan des perspectives du marché du travail de Jobboom 2010, les diplômés québécois de 2008 et de 2009 auraient « relativement peu souffert » de la récession.
Le ralentissement économique « a plutôt fait ressortir les secteurs les plus stables et les besoins de relève prévus lors de la reprise ».
Jobboom rapporte qu’il y a des secteurs où la pénurie de personnel va se faire sentir dans les prochaines années : l’énergie, les technologies de l’information et des communications (TIC), et dans une moindre mesure ceux du transport, de la construction, de la santé, de l’assurance et des services financiers.
Le service d’emplois ajoute qu’une pénurie de main-d’oeuvre se profile à l’horizon de 2012, surtout à cause des départs à la retraite.
Les besoins de main-d’oeuvre d’ici 2015 au Québec se chiffre ainsi :
Énergie: 130 000 emplois (dont 31 000 dans le secteur éolien);
TIC: 60 000 emplois;
Transports: 70 000 départs à la retraite;
Construction: 14 000 embauches par an;
Santé: 13 000 à 22 000 embauches par an.
D’autres secteurs tels que les assurances et les services financiers, l’agriculture et la transformation alimentaire, l’aéronautique, ainsi que la fonction publique devraient aussi avoir besoin de nouveaux employés.
L’étude montre que les régions les plus touchées par la récession ont été celles où le secteur manufacturier était fortement implanté, notamment le Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, la Mauricie et l’Estrie.
Jobboom citant les données d’Emploi-Québec prévoit que l’Outaouais, les Laurentides, Lanaudière et Laval connaîtront les plus hauts taux de croissance annuelle de l’emploi dans les trois prochaines années. La région de la Capitale-Nationale (la ville de Québec) conserve toutefois le plus bas taux de chômage de la province.
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