Les travailleurs formés à l’étranger qui formulent une demande de reconnaissance de leurs titres de compétences recevront une réponse en moins d’un an, en vertu d’un nouveau cadre pancanadien rendu public la dernière semaine de novembre 2009. Selon les partis d’opposition au parlement canadien, ce nouveau cadre ne s’attaque pas aux obstacles qui se dressent systématiquement face aux immigrants.
A compter du 31 décembre 2010, les architectes, ingénieurs, pharmaciens, ergothérapeutes et physiothérapeutes de même que les infirmières autorisées figureront au nombre des travailleurs formés à l’étranger qui pourront profiter des dispositions du Cadre pancanadien pour l’évaluation et la reconnaissance des titres de compétences étrangers. Les médecins et dentistes, entre autres, suivront au cours de la deuxième phase de mise en oeuvre du programme, devant se terminer en décembre 2012.
Le nouveau cadre prévoit également que les gouvernements fédéral, provinciaux et des territoires mettent en place de meilleurs services à l’intention des immigrants, avant leur arrivée au pays et une fois qu’ils ont intégré le marché du travail.
Selon le porte-parole libéral en matière d’immigration et membre de l’opposition officielle à Ottawa, Maurizio Bevilacqua, le gouvernement fédéral n’aura pas la tâche facile parce qu’il n’exerce aucun contrôle réel, si ce n’est sur le financement des programmes de langue et d’établissement des immigrants. Selon lui, les joueurs importants sont les provinces dans le dossier de l’immigration.
Pour sa part, le gouvernement du Québec a son propre programme de sélection des travailleurs indépendants.
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