Un nombre considérable d’immigrants ont recours à l’aide sociale au cours de la première année de leur arrivée au Québec. Selon cette étude du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec, l’aide sociale équivaut à une mesure de transition pour plusieurs nouveaux arrivants.
L’étude s'est penchée sur 80 000 immigrants faisant partie du groupe des 95 000 «travailleurs qualifiés» venus s’établir au Québec entre les années 1996 et 2004.
Plus de la moitié (54%) de ces nouveaux arrivants ont eu recours à l’assistance sociale après leur arrivée au Québec. Or, 89% d’entre eux détiennent un diplôme d’étude postsecondaire, 81% parlent le français et 90% sont âgés entre 24 et 44 ans.
Le recours à l’aide sociale varie selon l’origine d'origine des immigrants : 78% des Algériens, 60% des Marocains et 55% des Roumains en réclament pendant leur première année au Québec. Par contre, seulement 5% des Français et encore moins de Chinois en demandent pendant cette même période.
Mais le recours à l’aide sociale demeure une mesure transitoire pour la moitié des immigrants, qui s’en sortent plus rapidement que les Québécois en cessant d’y avoir recours après un an.
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