Lors du XIIe sommet de la francophonie organisé à Québec, le président Nicolas Sarkozy et le premier ministre québécois Jean Charest devaient signer, vendredi 17 octobre, un accord sur la reconnaissance des qualifications professionnelles. Les deux gouvernements présentent cette entente comme « une première mondiale entre deux continents ».
Les médecins, pharmaciens, sages-femmes, avocats, experts comptables, architectes, géomètres et vétérinaires français bénéficieront à terme d’une « liberté totale d’installation » au Québec et réciproquement, selon Alain Joyandet, secrétaire d’Etat chargé de la coopération et de la francophonie, qui a chapeauté cette entente côté français. Les représentants de ces professions ont négocié pendant plus d’un an les modalités de leurs accords. Les infirmières sont toujours en pourparlers.
L’entente bilatérale concerne d’autres professions, non réglementées celles-là, comme les ingénieurs, les assistants de service sociaux et la plupart des métiers du bâtiment. Chaque nation devrait y trouver son compte : le Québec, dont la population est vieillissante, connaît de graves pénuries de main-d’oeuvre qualifiée et la France, où « les jeunes diplômés, entre autres, pourront acquérir une expérience nord-américaine, dans une nation francophone », estime M. Joyandet.
Cette entente devra être approuvée par le Parlement français. La partie québécoise n’est pas soumise à la même obligation. La Commission européenne s’intéresse à cet accord, qui pourrait être appliqué à d’autres corps de métier et étendu au niveau du Canada et de l’Union européenne.
Source : LeMonde.fr
Mon chéri au Québec diplômé électricien il est bloqué la bas on peut pas se marier en France ça me ré oltr leurs accord ferai bien d ouvrir les frontières plutot