Selon un rapport des Fondations communautaires du Canada, il existe une importante différence par rapport au chômage entre les immigrants diplômés nés à l’étranger et les Canadiens de naissance. En effet, le chômage est quatre fois plus élevé parmi les immigrants détenant un diplôme universitaire que chez les travailleurs nés au pays.
D’après cette étude, en 2009, le taux de chômage des immigrants installés au Canada depuis cinq ans et titulaires d’un diplôme universitaire s’élevait à 13,9 %, contre 3,4 % des diplômés universitaires nés au Canada.
Au Canada, environ 240 000 immigrants s’installent au pays par année. Les Fondations communautaires du Canada prévoient que d’ici 2030 l’immigration représentera la seule source de croissance de la population canadienne en raison du vieillissement de la population et du faible taux de natalité. Et dès l’an prochain, la croissance nette de la main-d’oeuvre reposera surtout sur l’immigration.
Le plus important obstacle des immigrants diplômés à l’étranger reste la reconnaissance de leur titre de compétence par les ordres professionnels et autres organismes du Canada.
Monica Patten, présidente et directrice des Fondations communautaires du Canada, croit qu’il faut miser sur des programmes d’intégration à l’emploi comme il en existe déjà en Alberta. En effet, dans cette province canadienne, des emprunts à des taux d’intérêt très bas sont offerts pour suivre des formations qui permettent de mieux s’adapter aux exigences du marché du travail canadien.
Ce rapport a été réalisé avec des données de Statistique Canada colligées dans 16 collectivités du pays.
Pour en savoir plus : http://www.cfc-fcc.ca/
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