Des milliers de familles sont actuellement touchées par des retards importants dans le traitement des demandes de regroupement familial, dues aux cibles d’immigration plus basses du Québec par rapport au reste du Canada.
Selon des rapports récents, les délais pour parrainer l’immigration d’un conjoint vivant à l’étranger ont considérablement augmenté au Québec, atteignant désormais 24 mois, comparativement à 14 mois dans le reste du pays. Cette disparité est attribuée aux objectifs distincts fixés par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) pour le Québec.
Les effets de cette situation se font durement sentir parmi les familles affectées. En effet, des centaines d’entre elles ont exprimé leur détresse lors d’une manifestation à Montréal et par le biais d’une pétition en ligne, racontant les difficultés liées à la séparation d’avec leurs conjoints, maris ou épouses, surtout lorsque de nouveaux bébés viennent de naître.
Selon le Ministère québécois de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI), le nombre de personnes en attente d’une résidence permanente dans la catégorie du regroupement familial au Québec est de 36 800. Ce chiffre a brusquement augmenté après le changement de délais survenu le 22 juin dernier.
Ces délais prolongés résultent d’un arriéré causé par le nombre de demandes de regroupement familial destinées au Québec, qui dépasse ce que le MIFI permet de traiter. Cette situation crée une « disparité dans les délais d’attente ».
Il convient de noter que c’est le gouvernement du Québec qui fixe le nombre maximal d’immigrants qu’il souhaite accueillir dans la catégorie du regroupement familial, soit 10 600 pour l’année 2023.
Malgré les défis actuels, il ne semble pas y avoir de plan pour augmenter ce seuil. En effet, le gouvernement du Premier ministre François Legault a déjà exprimé son intention de ne pas accueillir plus de familles ; le seuil total d’entrée doit même passer à 60 000 personnes.
De plus, François Legault a accusé les participants au programme de regroupement familial de contribuer à la « louisianisation » du Québec en 2022, arguant que la moitié d’entre eux ne parlaient pas français à leur arrivée. En réponse à cela, le gouvernement québécois a annoncé une réforme des programmes d’immigration qui obligera les demandeurs à inclure un plan d’intégration comportant des cours de francisation.
Enfin, malgré l’annonce faite le 26 mai dernier concernant l’accélération du traitement des demandes de visas de visiteur déposées par des conjoints vivant à l’étranger, de nombreux témoignages recueillis montrent des disparités de traitement, avec plusieurs demandes refusées pour des raisons telles que la présence de « liens familiaux significatifs au Canada ».
Source : Journal de Québec – Le Devoir
C’est vraiment frustrant et injuste de voir cette aussi grande différence entre le reste du Canada et le Québec. C’est aussi vraiment injuste de la part du gouvernement du Québec de parler de « louisianisation » parce que même si un immigrant ne parle pas français à son arrivée au Québec, il peut l’apprendre. Mais ce gouvernement est borné et raciste. Il contribue à l’exode des québécois vers d’autres provinces de l’Ontario et il perdera des québécois francophones durant ce processus.
Salut ,je suis un jeune mécanicien d,engins lourd.travailler au Canada sera un plaisir.
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