Une étude récente menée par le Centre canadien de politiques alternatives met en lumière la préoccupante pénurie de logements abordables qui sévit actuellement à travers tout le Québec. Cette crise touche particulièrement les travailleurs rémunérés au salaire minimum, rendant impossible l’accès à un appartement d’une ou deux chambres, quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans la province.
En octobre 2022, le salaire minimum à l’échelle du Québec était de 14,25 $ CAN. Cependant, il est apparu que même avec ce salaire, il était difficile, voire impossible, de louer un appartement avec une seule chambre dans la majorité des villes québécoises. À Gatineau, par exemple, il fallait gagner au moins 18,43 $ CAN de l’heure pour accéder à un tel logement, plaçant ainsi cette ville à la 18e place du classement national des villes les plus chères pour le logement. À Ottawa, la situation était encore plus critique, car il fallait disposer d’un revenu de 26,68 $ de l’heure pour accéder à un logement d’une chambre.
Source : Centre canadien de politiques alternatives
Les chiffres issus de cette étude soulignent les difficultés rencontrées par les travailleurs au salaire minimum dans leur recherche d’un logement abordable dans les villes québécoises. Même dans des villes réputées pour des loyers moins élevés, tels que Saguenay et Trois-Rivières, les salariés au salaire minimum sont confrontés à des défis importants pour trouver un logement qui ne grève pas une part disproportionnée de leur revenu.
Cette crise du logement est un problème généralisé à travers tout le Québec, touchant de manière significative les travailleurs à faible revenu. L’étude met en évidence la nécessité pour les autorités provinciales de développer des politiques adaptées afin de créer davantage de logements abordables et de favoriser l’accès au logement pour tous les citoyens. La recherche de solutions efficaces pour atténuer cette crise devrait être une priorité pour assurer une meilleure qualité de vie pour l’ensemble de la population québécoise.
Source: Radio-Canada, Centre canadien de politiques alternatives
Photo crédit : Immigrer.com, Duplex sur la rue Berri du Plateau Mont-Royal de Montréal
N’oubliez pas que le Canada est considéré comme le pays le plus sûr au monde en matière d’enseignement .
Trop des refus aux étudiants internationaux particulièrement aux Africains, ne reflètent pas une bonne image
Bonjour je suis un camerounais francophone et je m’intéresse a cette gris de salaire minimum pour avoir une idée des prix d’appartement au Canada.
En effet, j’ai engagé un dossier d’immigration Canada et il est important pour moi de me documenter sur tous ce qui va avec.
Vous devriez plutôt expliquer ces chiffres au lieu de sourire béatement
L’immigration est en grande partie responsable de cela ! : Les étrangers n’ayants aucune idée des prix des loyers et maisons; ont accepté des prix trop haut !
Et ne connaissent pas les lois qui permettent de se retourner contre un propriétaire si le changement de locataire a permis une hausse trop importante du loyer dans tout le québec !!!
Bref, ce qui liais le peuple québecois, est en train de tranquillement disparaitre, dilué dans la masse immigrante, et fabrique un peuple étranger, non conscient des lois et des enjeux, qui va être, (comme les québecois pour l’instant), à la merci des dirige-gens….
Bien joué, les immigrants…
Bien sûr c’est toujours la faute des étranger, comme c’est original!
Je suis d’accord avec vous. Ce n’est pas les étrangers, mais le manque de nouveaux logements pour la hausse de population qui fait augmenter le prix des logements. Un peu comme à une certaine époque on parlait des gens quittant les régions où il y avait du chômage comme facteur de la hausse des prix des loyers en ville.
J’ai lu certains témoignages et écouté certains vlog d’installation de gens qui viennent vivre l’expérience canadienne au Québec et qui acceptent de payer des mois de loyers en avance, qui paient pour les clés et en plus une sorte caution de garantie. Je me souviens d’un couple qui avait payé les 3 premiers et les 3 derniers mois de leur bail. Cela est illégal.C’est presque de l’arnaque. Ce n’est pas tant que ce sont des étrangers mais qu’ils ne connaissent pas les lois qui régissent la location.
Et c’est qui qui propose ces loyers élevés aux immigrés en profitant du fait qu’ils ne connaissent pas toutes ces lois ?
Des proprios parmi lesquels il y a beaucoup de gens ayant immigrés il y a quelques décennies. Par contre, il faut aussi dire que les lois sont mal faites (pas de registre des loyers, pas de possibilité contester des loyers qui ont été acceptés par des locataires naïfs il y a quelques années).
Le tableau est vraiment bizarre.
Prenons par exemple Vancouver, il est mentionné un prix 42$/h pour un appartement 2 chambres. Donc pour une journée normale, le prix est d’environ 290$, ce qui fait un loyer de 290$X30j =8 700$/mois.
Bizarre, bizarre.
Le mieux aurait été de donner le loyer médian par type d’appartement et par ville comme cela les gens pourront bien comparer.
L’étude part du principe que les dépenses en logement ne devraient pas dépasser 30 % du salaire total. Il faut bien qu’il reste un peu d’argent pour manger, se déplacer, s’habiller, se soigner.
Comment avez vous fait pour trouver ce chiffre de 290$