De barney_1st
Presque 1 an déjà, Il est temps de faire un premier bilan.
Bonjour à tous et toutes
J’écris aujourd’hui car ça fera dans moins d’un mois un an que je suis arrivé au cânâdâ, et presque autant de temps que je n’ai pas posté ici (honte à moi). Avant de parler « expérience », je me présente, ou re-présente à ceux qui se souviennent de moi. Je m’appel Julien, j’ai 25 ans, et je suis parti au Canada juste après l’obtention de mon second BTS (en informatique-développement d’application, mon premier BTS était en commerce).
Quand je suis parti de France, je me suis installé directement à Gatineau ; je ne connais d’ailleurs à l’heure actuelle de Montréal que son aéroport et la zone d’activité ou j’ai fait échanger mon permis de conduire pour un permis québécois. Je suis donc arrivé en octobre en plein dans l’été indien, avec une température au dessus de 20. Pour le logement, j’ai pour ainsi dire trouvé tout de suite ; en une semaine j’étais dans un appartement, petit mais confortable et meublé. Le logeur était un petit peu hésitant de prendre un immigrant fraîchement arrivé, mais devant ma proposition spontanée (et sachant que c’est illégal) de payer des mois d’avances pour emménager tout de suite, il se montra des plus sympathique. Il accepta sans problème de me fournir une table plus grande pour la cuisine, un micro-onde et un vrai lit au lieu d’un futon gratuitement.
J’ai depuis lors déménagé dans un appartement plus grand, presque aussi bien situé, non-meublé et moins cher.
L’hivers ; pas si pire. Devant tout les avertissements qu’on avait pu dire concernant le froid, je m’était préparer mentalement au pire, et je fut donc assez surpris de ne pas souffrir tant que ça… Une amie canadienne (immigrée des années auparavant) avait même du mal à comprendre comment je pouvais sortir par -20 en jean et caleçon long. Je pense qu’il faut juste se connaître soi même et bien se préparer, et l’hivers ne sera pas une épreuve insurmontable. (mais pour être honnête, je crois que les canadiens considèrent l’hivers dernier comme ayant été particulièrement ‘doux’).
Le travail. Gros morceau pour moi… Arrivé en octobre, je n’ai pas trouvé de travail avant la mi-mai… Mais d’un autre coté, j’ai longtemps été en faute pour ça. ans un premier temps, j’ai voulu me lancer seul à l’aventure pour trouver du travail, sans consulter aucun organisme d’aide aux immigrants, à l’insertion… Pendant de nombreuses semaines j’ai donc chercher de mon coter sans succès ; peu de réponses à mes sollicitations, et toujours négatives. Ensuite, comprenant mon échec, je me suis inscrit dans un organisme formidable et admirable ; le carrefour jeunesse-emploi (de l’Outaouais). J’ai suivi donc en décembre-janvier la formation offerte aux immigrants pour l’insertion puis la formation pour le retour à l’emploi offerte en même temps aux québécois et aux immigrants. Ces formations sont excellentes pour commencer sur de bonne base son installation, enseignant à la fois la société et le milieu de travail québécois.
Après cette formation, en février, j’ai donc continué à chercher du travail en utilisant les techniques et moyens enseignés : J’ai eu plus de succès, plus de réponses et des entretiens, mais toujours pas de postes véritable. La raison en ai simple ; comme je l’ai mentionné plus haut je suis arrivé ici juste après mon BTS en info, et dans le milieu informatique très concurrentiel nord-américain, point de salut avec un diplôme et des qualifications aussi basses.
J’ai tout de même fini par trouver en mai donc, chez Bell Canada, au support technique téléphonique Sympatico (an excellent service today). L’ambiance de travail y est très bonne et le salaire très respectable, mais ça reste un centre d’appel, donc pas le travail le plus passionnant qui soit.
J’y suis encore aujourd’hui, mais seulement en temps partiel, car j’ai décidé de me lancer ici dans une nouvelle aventure. En effet, voyant que je n’arriverai pas loin avec mon bac+2 en info ici, j’avais devant moi 3 choix ;
– rester dans un travail vaguement relier à mon secteur d’activité pour y gravir lentement les échelons
– reprendre des études de niveau universitaire dans un programme informatique pour être plus « concurrentiel »
– prendre des études dans un tout autre programme.
J’ai décidé de prendre la 3eme solution, et j’ai commencé cette rentrée un cursus complet universitaire (4 ans, Aïïïe) en éducation pour devenir prof en secondaire. Pourquoi? Déjà parce que si j’avais choisi de rester en info j’aurais eu presque toute une scolarité de math à rattraper. Mais surtout l’enseignement m’a toujours tenté et intéressé, mais je ne m’étais jamais pensé ‘taillé’ pour ce genre de carrière jusqu’à présent. J’ai appris ici la confiance en soit, et m’installer à plus de 4000km de toute famille, ça exploite des ressources intérieurs que l’on ne soupçonne pas. Bref, je me sens prêt a relever ce nouveau défi, et des 3 premières semaines de cours que j’ai eu, je n’ai pas le sentiment pour le moment de me tromper. Je me lance dans cette aventure de la même manière que je me suis lancé dans l’immigration ; j’y vais, J’essaye et je vois, si ça me plait pas je peut toujours partir. Et cette technique me réussi bien car jusqu’à présent, je me plais bien ici.
Julien
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