De Schumarette
Deux ans déjà ! Deux ans seulement…
Hé oui, à 18 h ce soir, cela fera exactement deux ans que mes pieds auront foulé ma terre de coeur !!
Que vous dire sinon que je ne regrette toujours rien, à part seulement de ne pas l’avoir fait plus tôt !!
Petit bilan :
Positif :
J’ai trouvé le job que je désirais, mais pas sans rien : après une année d’études et un diplôme, mais je suis une chanceuse car sur les 22 filles que nous étions, 5 (dont moi) ont trouvé un emploi. C’est certain que mon expérience a beaucoup joué sur la balance.
Je ne suis plus stressée !! tongue.gif Croyez-moi, c’est possible !! Je ne cours plus, je prends les choses beaucoup plus sereinement, mais bien sûr, mon environnement y est pour beaucoup (l’insécurité étant disparue de ma vie, j’ai vraiment trouvé au Québec ce que je recherchais de ce côté-là). Puis je pense que ma mentalité a tout simplement changé ainsi que ma façon de voir les choses : je deviens québécoise pour ça. Donc, ma santé va mieux, c’est certain.
Nous sommes très heureux ici : mes plus grands continuent leurs études et pour eux aussi, il n’y a aucun regret. Pour les plus petites, ce sont des petites « québécoises » leur langage le prouve : elles ont des bobettes, des capines, des mitaines … et une tonne d’amis et d’amies qui sont toujours dans un coin de la maison, c’est le fun smile.gif
L’hiver et les noëls blancs !! ça c’est vraiment génial et j’adore ça !! Tous les plaisirs de la neige, c’est vraiment très très agréable.
Négatifs :
Mon principal point négatif n’est surement pas généralisé, mais à mon avis, le régionalisme d’ici n’est pas très sain et me dérange souvent. Après avoir parlée avoir beaucoup de québécois, je pense que c’est vraiment liée à ma région, qui pourtant est bien belle et bien agréable. Beaucoup de québécois d’ailleurs qui ont voulu s’installer ici ont connu les mêmes problèmes que nous autres, donc, d’un côté, ça me console en me disant que ce n’est pas lié au fait que nous soyons ou français, ou immigrant, mais tout simplement que nous ne soyons pas d’ici. Et je rappelle que ce ne sont pas les habitants de la région qui réagissent ainsi mais vraiment le milieu du travail.
Il a fallu que je change pas mal d’habitudes alimentaires si je voulais réussir à boucler mon budget mensuel, car continuer à manger à l’européenne me coûtait vraiment plus cher. Ça a été difficile au début, car beaucoup de goûts nouveaux, mais j’avoue qu’aujourd’hui, après deux années, c’est vraiment un point classé.
Souhaits à venir :
Le plus important : j’aimerai que mon mari trouve lui aussi l’emploi qu’il désire car l’épicerie, ce n’est pas son truc, donc l’avenir nous le dira.
Que mes plus grands finissent à avoir eux aussi une bonne gang d’amis comme les petites car, à leur âge, c’est un peu plus difficile de s’intégrer dans une gang déjà formée, mais on va dire que c’est dans le bon sens car j’ai trouvé en ma directrice mon ange gardien et ça se fait tranquillement.
Voila, sinon la boucle est bouclée, nous nous sommes installés dans un rythme de vie normal, on a des amis, des connaissances, bref, on vit, tout simplement !! et on vit heureux, ce qui était notre objectif en venant ici. On ne recherchait pas la richesse, ni les honneurs, juste être heureux, ce qui est à mon avis le but de sa vie !!
A tous, je vous souhaite une bonne immigration et j’espère que vous trouverez dans votre projet le bonheur que moi-même j’ai ici.
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