De ile_coco
Voila bientot 1 an, nous faisions nos cartons pour quitter une ile tropicale et nous installer au Canada… Tout raconter ce qui s’est passe depuis prendrait trop de temps, mais je vais tenter un petit bilan, peut-etre pourra-t-il etre utile a d’autres qui s’appretent a sauter le pas.
L’endroit:
En juin 2013, avec mon mari et mes deux enfants, nous nous sommes installes a Gatineau. Nous avions choisi l’Outaouais suite a un voyage de reconnaissance l’annee precedante. Nous n’avons pas regrette notre choix, le plateau de Hull est parfait pour une vie de famille, proche de tout, sans avoir le sentiment d’etre en ville. En bordure du parc de la Gatineau, la nature est toujours proche et toujours belle…
Le travail:
Preoccupation principale de tout immigrant, nous sommes arrives avec les pieds bien ancres a terre, prets a faire n’importe quel travail pour faire vivre la famille. Nous savions que nous n’allions pas trouver la meme situation que dans notre pays d’origine, mais nous esperions qu’avec un peu de temps, nous retrouverions une situation peut-etre pas identique, mais du moins similaire.
Au final, nous avons ete chanceux. 3 semaines apres notre arrivee, mon mari a trouve un emploi permanent dans le service a la clientele, son domaine de travail. Etant billingue, il travaille a Ottawa. 3 mois apres avoir commence, il a change de poste dans la meme entreprise, avec plus de responsabilites et meilleur salaire. De mon cote, j’ai profite de l’ete avec les enfants. Fin aout, j’ai repondu a 4 annonces sur Emploi-Quebec, dans mon domaine de travail (l’education), mais pas le meme genre de poste que j’avais avant. Une entrevue plus tard, j’avais moi aussi un emploi permanent avec de bonnes conditions de travail. Nous n’avons pas change d’emploi depuis. Je le redis, nous avons ete chanceux…
Les enfants/l’ecole:
Avant de partir, j’avais un peu peur pour l’adaptation de mes enfants. Nous avions choisi d’immigrer, mais eux, quel etait leur choix? A 5 et 8 ans, pas si facile de quitter ecole et amis… et pourtant, encore une fois tout s’est bien passe. Passer l’ete avec eux pour decouvrir le quartier et les environs etait pour moi une priorite, et la rentree scolaire s’est faite tout naturellement. Dans notre pays d’origine, ils allaient dans une ecole francaise privee. Ici, les mettre dans une ecole publique etait notre choix, et nous ne l’avons pas regrette. Nous voici a la fin de l’annee scolaire, et je reste tres satisfaite du type d’education qu’ils ont recue et des apprentissages qu’ils ont faits. L’ecole primaire de notre quartier n’a rien a envier a l’ecole privee ou ils allaient avant…
L’hiver:
Auparavant, dans notre ile, +20 degres, c’etait « froid »… mais on nous avait prevenu, le Canada, c’est froid, vous allez geler, 6 mois d’hiver, etc. Reste qu’au final, je crois qu’on nous a « trop prevenu », et finalement l’hiver canadien, si on est pret psychologiquement a l’affronter, ce n’est pas si pire… j’ai conduit dans la neige et le verglas, parce qu’il fallait bien aller travailler! On fait attention, on s’habitue, et on s’habille bien! Et heureusement, l’hiver finit par passer et on revoit « le vert »!!
L’integration:
Nous avons ete frappes a notre arrivee par le nombre de Canadiens qui nous disaient « bienvenue au Canada / Quebec »! Nous avons toujours senti une ouverture et un accueil de l’immigrant qui nous a convaincu de notre decision d’immigrer. Nous avons des collegues venant du Quebec, du Canada ou du reste du monde, et nous partageons ce melange de cultures avec un plaisir immense. Nous nous sommes sentis vraiment chez nous des notre arrivee, bien decides a ne pas regarder par dessus notre epaule pour comparer avec notre vie d’avant. Notre integration a surement ete facilitee aussi par notre famille proche qui vit aussi ici, ce qui fait que le mal du pays ou de la famille ne s’est jamais vraiment fait ressentir…
Un bilan positif:
Un an apres, ou presque, nous ne regrettons rien. Notre vie est differente d’avant, c’est sur. Certaines choses sont plus faciles ici, d’autres peut-etre moins, mais au final, nous vivons pleinement notre vie comme nous l’avons choisie. Nos enfants s’epanouissent, et j’adore les entendre parler avec des expressions quebecoises qui me montrent qu’eux aussi s’integrent de plus en plus dans ce nouveau pays.
La semaine prochaine, nous quittons notre appartement en location pour nous installer dans la maison que nous venons d’acheter. Un an apres, la boucle est bouclee, et notre vie au Canada peut vraiment commencer…
je suis canadien j’ais visiter maurice l’an 2016 avec ma femme on ais rester la bas pendant 3 mois vous avvez une paradise sur terre moi je fais les demarche pour mon demanagement bientot marre de froid ici tout est cher a ile maurice tout est moin cher tu vas regrete un jour crois moi