Dans les récents classements sur le bonheur des habitants, le Canada arrive toujours au top 10. Mais qu’en est-il du Québec?
Un professeur d’économie de l’Université McGill de Montréal, Christopher Barrington-Leigh, a découvert qu’en reprenant le classement international du bonheur établi sur la base d’une vaste enquête de la maison Gallup, et en y insérant les données de Statistique Canada concernant le Québec, la province arrive deuxième au monde derrière le Danemark.
«Ce qui est stupéfiant, c’est que le Québec était auparavant beaucoup moins heureux que le reste du Canada, souligne-t-il. Sa progression a été d’une ampleur remarquable.» Et selon ce professeur ce bonheur atteint tous les segments de la population?: hommes et femmes, jeunes et vieux, riches et pauvres, urbains et ruraux, francophones et non-francophones.
Également, dans le classement des agglomérations canadiennes les plus heureuses, publié en 2015 par Statistique Canada, les villes québécoises dominent au pays.
Le bonheur des Québécois dépasse celui de sociétés beaucoup plus prospères mais ce n’est peut-être pas la prospérité qui détermine le bonheur mais plutôt la répartition. Le Québec est l’endroit en Amérique du Nord où les inégalités économiques sont les moins prononcées. Si on le compare aux 34 pays membres de l’OCDE, le Québec se classe au milieu du peloton pour son revenu disponible et son PIB par habitant. Au dessus d’un certain confort, accumuler de la richesse supplémentaire n’a plus grand effet sur le bien-être d’une population.
Source: L’Actualité Le gène du bonheur est-il québécois?
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