Aujourd’hui c’est du Québec que je fais mon bilan de notre 1ère année!
Il y a 6 mois en faisant mon bilan, j’avais conclu par :
Rendez-vous dans 6 mois pour voir où la vie nous a menée ;)
ça n’était pas anodin car depuis novembre 2016 mon mari était en discussion pour un poste dans une start up (ou entreprise en démarrage pour les francophones absolus) située dans la ville de Québec! Si le délai pour commencer le boulot a été long (il a commencé à mi-temps depuis l’Ontario mi-mai et nous sommes arrivés à Québec que depuis 3 semaines) le recrutement a été assez étonnant: pas de réel entretien d’embauche, plus des discussions par téléphone genre « échangeons nos idées », salaire majoré par rapport à la demande de mon mari (car il n’y a pas d’avantage sociaux dans la start up), etc…
Mais revenons en au déroulé de cette année et à nos impressions.
Août 2016
4m3 plus les vélos de nos enfants sont chargés dans un camion, 2 semaines plus tard nous atterrissons à Toronto avec notre chat. La journée de notre arrivée durera plus de 25h sans sommeil, nous ne remercierons pas Air Transat pour les 2 heures de retard, mais heureusement que l’administration canadienne est au top, la validation de notre résidence permanente et la création de nos NAS seront faites rapidement, le chargement de la voiture de location sera plus délicat, avec 10 valises, 5 valises cabine, les trottinettes et le chat il restera quand même suffisamment de place pour que nous n’ayons pas à abandonner un enfant sur le parking de l’aéroport (ça aurait fait un peu mauvais genre ). La sortie de l’aéroport avec une voiture hors norme (pour moi) (GMC Yukon XL) qui vibre de tous les côtés et qui me semble ne pas rentrer sur une seule voie de l’autoroute restera un moment immémorable!
Nous avons alors 1 semaine pour s’adapter à notre nouveau lieu de résidence, préparer la rentrée scolaire et profiter un peu!
Septembre 2016
Mon mari commence à travailler à l’école francophone, nous recevons nos meubles et je vais à Montréal récupérer notre container.
Notre vie s’installe doucement malgré quelques déconvenues (pour acheter une voiture il faut un permis de conduire Ontarien et pour avoir un permis de conduire ontarien il faut un document de la préfecture française). Les enfants vont à l’école avec le sourire et nous nous promenons un peu dans les alentours.
C’est aussi le moment où nous découvrons la démesure de certaines choses: les poids lourds, les supermarchés gigantesques (Costco, mais aussi certains Walmart), le nombre de fast-food sur un bloc, l’impression de conduire à côté de Monster Trucks, les distances, le gobelet de café Tim Horton (porté en tout temps, abandonné n’importe où!).
Octobre 2016
Mon mari part en congrès à Québec pour son ancienne entreprise, il y rencontrera celui qui deviendra son employeur quelques mois plus tard.
Nous avons notre première rencontre avec les enseignants de nos enfants, le choc est assez impressionnant, notamment pour notre plus jeune qui est au jardin (dernière année de maternelle pour la France). On ne lui demande pas de réussite scolaire mais juste de prendre plaisir à venir à l’école. Avec le recul et la rentrée en 1ère année de passé, je pense que ça a été une réussite, alors qu’il était écœuré (au sens français du terme) d’aller à l’école lorsque nous avons quitté la France, ce matin il nous a lâché la main et a suivi ses amis sans se retourner (pourtant il est dans une nouvelle école).
Ce même mois je commencerais les cours d’anglais offert aux nouveaux arrivants, j’y rencontrerai ma petite gang de copines non francophones, je découvrirais le talent et la gentillesse de Sherrie mon enseignante d’ESL.
Doucement au cours du mois les températures vont commencer à baisser, les arbres changeront de couleurs et nous commencerons à sortir des souliers et des habits plus chauds.
A la fin du mois, les enfants et moi embarquerons pour une journée à Toronto afin de visiter le ROM, nous avons la chance que les journées pédagogiques du conseil scolaire francophone ne tombent pas les mêmes jours que celles des conseils scolaires anglophones, ainsi le musée est quasiment vide et nous pouvons en profiter pleinement.
Novembre 2016
Notre vie ici commence à entrer dans une sorte de routine, nous avons fini de nous re-équiper, nous avons notre train train quotidien, l’école, les cours d’anglais, etc… Nous continuons cependant à découvrir des différences entre notre ancien et notre nouveau pays, comme par exemple les costumes pour Halloween (qui ne doivent pas avoir de connotation ethnique) ou les différences d’éducation (notre fils de 5 ans a déclenché l’alarme de l’école, ce qui a entraîné l’évacuation de celle ci et l’intervention des pompiers. Le lendemain je l’ai amené s’excuser auprès des pompiers et auprès de la directrice de l’école. j’ai bien compris après coup que ça n’était pas ce qui est demandé aux enfants ici) .
Les arbres près de l’école se pareront d’or et les températures seront tellement douces jusqu’au 18 novembre que notre première neige le lendemain nous surprendra!
La ville et les magasins prendrons les couleurs de Noël, nous continuons doucement de découvrir notre région (ci dessous, le Waterloo Region Museum)
Fin novembre nous obtiendrons notre dernier sésame: nos cartes de santé! Fini les 3 mois de carence, fini de ne pas être couvert en cas de maladie ou d’accident! Ça tombera bien car 3 jours plus tard j’en aurai besoin!
C’est aussi à ce moment que la possibilité d’un emploi dans la start up à Québec est présenté à mon mari. La personne lui promet de le recontacter rapidement, nous avons hâte d’en savoir plus!
Décembre 2016
Le mois de décembre nous permettra de découvrir la neige. Non pas que nous n’en avons jamais vu, mais il y a une différence entre la voir et la vivre. Il y a aussi le froid et surtout le vent! Tu découvre à ce moment là l’importance du choix de ta tenue d’hiver, que ton manteau long est un choix judicieux, que même si tu n’aimes pas porter un bonnet, c’est juste indispensable et que l’utilité des bottes d’hiver n’est pas une légende (mes fesses se rappellent encore de mon vol plané en Doc Martens sur la glace )
J’ai aussi découvert que parfois tu ne peux plus ouvrir tes fenêtres car elles sont prises dans la glace, nous découvrirons d’ailleurs à cette même période que le système de chauffage de notre immeuble est complètement obsolète et nous nous retrouvons avec une facture de plus de 350$ pour 1 mois de chauffage (pas particulièrement froid en plus) et en ayant froid dans notre appartement de 77 m²!
Je découvre aussi les joies de l’équitation sous la neige le temps d’une promenade avec ma professeur d’anglais et une amie brésilienne (oui, c’est bien un mouton sur la photo)
À l’heure des vacances scolaires, nous avons choisi de ne pas aller en France, mais de partir après Noël pour 4 jours dans l’outaouais. Nous y retrouverons une famille française en cours d’immigration pour Gatineau, un beau moment passé tous ensemble!
N’ayant pas de nouvelles pour l’emploi à Québec, mon mari profite des vœux de Noël pour relancer en délicatesse la personne, nous apprenons ainsi que le projet a pris un peu de retard mais que nous aurons vite des nouvelles!
la fin de l’année 2016 se terminera par une déception: nous ratons l’heure limite pour l’inscription sur les listes électorales et nous ne pourrons donc pas voter aux présidentielles…
Janvier 2017
En ce début d’année et après avoir fait un bilan de nos finances, nous réalisons que notre installation et notre vie ici nous coûtent beaucoup plus cher que ce que nous avions budgétisé (nous étions pourtant parti avec beaucoup plus d’argent que ce qui est demandé par CIC), notre chauffage nous coûte bien trop cher et pour le moment seul mon mari travaille. Je décide de cesser mes cours d’anglais afin de tenter de relancer mon activité de création. Comme les enfants et mon mari sont à l’école toute la journée, nous choisissons de stopper le système de chauffage fourni par notre immeuble (une clim réversible dans le salon et une dans une des chambres plus une plinthe chauffante dans la cuisine) et achetons un petit radiateur à bain d’huile. La journée je le rapproche de moi dans ma partie atelier, la nuit il va dans la chambre des enfants. Finalement nous aurons presque moins froid ainsi qu’avec la clim réversible pour un coût moindre.
La majorité du mois sera consacrer à mettre en place des stratégies pour s’en sortir financièrement: inscription à des marchés, activation de la vente de notre 2éme voiture en France, relance d’administrations françaises pour régulariser un dossier qui traîne. A cette même époque j’ai attrapé tous les virus qui passaient par là!
Bref janvier ne sera pas le meilleur mois de notre immigration
Février 2017
Je déciderais ce mois là de prendre un emploi en dehors de mon activité, une amie m’avait proposé de me faire rentrer chez Costco en tant que démonstratrice, mais finalement ce que je pensais être mon boulet au pied sera ma bouée de sauvetage: ma francophonie! J’ai tenté de postuler ailleurs mais entre ceux qui se mettent à parler anglais à toute vitesse et sans articuler et ceux qui font mine de ne pas t’avoir entendu, j’ai vite compris que mon anglais n’est pas à la hauteur Finalement je rejoindrais toute ma petite famille à l’école francophone!
Cette période sera aussi plus axée vers du tourisme d’hiver: Bayefield par -15°C
Puis les chutes du Niagara par +15°C
La proposition de poste à Québec avance enfin, mon mari doit envoyer une présentation en rapport avec le projet. Une fois cette présentation envoyé nous revoilà dans le noir total…
Mars 2017
Un mars et ça repart? C’est quasiment ça!
Avec le mois de mars est arrivé mon premier salaire et on peut dire qu’il a fait plus que du bien!
Devant nous rendre à Montréal durant la semaine de relâche, mon mari relance le boss de la start up, il ne peut le rencontrer à ce moment, mais nous aurons des nouvelles bientôt… Mouais, le refrain commence à être lassant…
La semaine de relâche arrive, elle va nous permettre de souffler tous les 5. Nous avions décidé de nous rendre à Montréal afin de visiter des amis français en vacances sur place, ainsi que des amis vivant sur place. Départ avec 15-16°C au thermomètre, nous avions prévu les affaires de neige car nous savions qu’elle était attendu, nous ne pensions cependant pas avoir la grande tempête!
Elle nous aura permis de découvrir les joies du pelletage, d’expérimenter les enseignements de ma prof d’anglais pour se sortir de la neige en auto et de profiter du parc Jean Drapeau vide!
De retour en Ontario, j’attaque une période de 3 marchés pour mon activité de création, malheureusement le nombre de vente sera trop insuffisant pour permettre d’accorder plus de temps à cette activité en rapport avec mon travail à l’école. Les gens ont eu l’air d’aimer mes produits, mais pas assez de vente… Je décide donc de mettre mon activité entre parenthèse afin de me consacrer à mon travail à l’école, afin de remettre les finances le plus possible au beau fixe.
Lors d’un de ces marchés j’ai eu l’occasion d’être avec des femmes Mennonites, de les voir travailler sur des patchworks immenses, ensemble, avec une coordination et une harmonie impressionnante. Le calme qui se dégageait de ce groupe de femmes était loin de la superficialité des groupes d’étudiantes que l’on peut croiser dans une ville universitaire. Nous avons retrouvé ce calme en visitant une érablière avec la classe de mon plus jeune.
Avril 2017
Les enfants et moi avons pris des billets pour nous rendre en France durant l’été, les grands-parents se faisaient pressant mais mon mari hésitait car il espérait ardemment trouver un emploi dans son domaine, son contrat à l’école avait été prolongé jusqu’aux grandes vacances, il pouvait prétendre au chômage si il restait au Canada pendant sa recherche.
Nous profitons des jours qui rallongent et des températures plus douces pour nous promener.
La fin du mois approche, toujours pas de nouvelle du poste dans la start up, les autres applications de mon mari ne donnant rien je le convaincs de venir avec nous en France en juillet. Nous nous mettons en tête de refaire une année de suppléance à l’école histoire de se poser un peu, d’améliorer notre anglais et avant de reprendre une recherche plus active dans les sciences. Et bingo, sitôt les billets achetés, voici le patron de la start up qui contact mon mari en lui disant que le financement était bouclé et de savoir quand il pouvait commencer Comme ça, brut de brut, un truc à faire un arrêt cardiaque!
Mai 2017
C’est ainsi que les discussions sur le contrat ont commencé à avoir lieu! La date de démarrage étant avant celle de fin de l’école et mon mari ne souhaitant pas laisser ses élèves avant la fin de l’année, un accord est trouvé avec la direction pour travailler 3 jours par semaine, un premier déplacement est programmé pour fin mai, le projet de départ se concrétise assez violemment d’un coup.
Et là je réalise que je ne suis pas prête! J’avais prévu de visiter plein d’autres choses en Ontario, de consolider mes amitiés, de profiter un peu…
Ma fille aînée ira avec l’école à Toronto afin d’assister à un prix littéraire
Nous irons en famille au point le plus au sud du Canada, à Pointe Pelée.
Nous sommes sur un petit nuage rose, les enfants sont ravis (ils n’ont pas accrochés avec l’anglais), mon mari aussi et je dois avouer que de partir vers de nouveaux horizons me tentent bien.
Et nous voici fin mai, je pars avec mon mari pour nous trouver un logement pour le mois d’août, je redécouvre Québec, une ville que j’avais détesté 3 ans auparavant. Je visite 12 logements en 2 jours, en revisite un seul avec mon mari, c’est un coup de cœur pour ce bas de triplex, mais aussi pour un quartier: Limoilou!
Juin 2017
Le mois où tout a bien failli tourner au cauchemar!
Nous ne sommes pas revenus depuis 2 jours qu’un incident se produit à l’école: suite à un mouvement de colère d’un élève, mon mari l’attrape pour l’écarter du groupe, suite à cela des élèves viennent me voir pour me demander si il est vrai que mon mari frappe les élèves , je fais remonter l’information et en parle à mon mari. L’élève est questionné par deux adultes de l’école et il explique ce qui s’est réellement passé, ôtant tout accusation du dos de mon mari. Le lendemain midi, un autre adulte convoque l’enfant qui, en ressortant, a changé de version! La directrice de l’école prend les mesures nécessaires, effectue une enquête auprès des autres élèves de la classe et lève les soupçons. Or l’adulte ayant incité l’enfant à mentir n’en démord pas! Heureusement que la direction a levé le doute car sans cela et sur uniquement le principe de rumeur, mon mari se serai trouvé inscrit dans le fichier des enseignants ayant eu des troubles avec des élèves (autant dire qu’il n’aurait jamais pu retravailler avec des enfants par la suite!).
Le mois sera consacré aux cartons, aux anniversaires de nos deux plus jeunes, aux graduations et au milieu de tout ça nous avons réussi à caser un mini WE entre Toronto et Niagara Falls.
Juillet 2017
Notre voyage en France sera principalement source de joie et de bonheur en famille et entre amis, mais quelques mots durs prononcés à notre encontre viendront le noircir. Nous découvrons certaines personnes différemment après cette année loin d’eux et cela peut-être très décevant.
De retour et afin de ne pas saturer les enfants avec le déménagement à venir, je les amène à Tobermory et Flower Pot Island
Nous voici rendu en août 2017, le déménagement est prévu pour le 4 du mois! Je conduirais le camion et mon mari la voiture avec 3 enfants et 2 chats. Nous ferons un arrêt de 2 jours à Gatineau chez les amis rencontrés grâce à ce forum où nous profiterons de la nature et d’un temps de répit dans la frénésie des derniers jours et en prévision de celle des jours à venir.
L’arrivée à Québec se déroule sans encombre, chacun trouve sa place dans notre nouveau logement, nous avons plus que doublé notre superficie habitable et c’est plus vivable au quotidien. Nous prenons plus de temps pour nous, même si le nouveau travail de mon mari est exigeant et assez chronophage, le fait qu’il travail certain jours depuis notre maison aide bien.
Nous avons eu aussi notre première visite depuis la France, la tante et les cousines de nos enfants sont venus 3 jours sur Québec et cela fait du bien!
Le bilan de cette première année:
les plus:
– le non stress du quotidien, hormis les gros soucis, le reste de la vie est assez calme.
– la facilité dans la plupart des démarches. Ayant eu à faire avec les administrations Ontariennes et Québécoises, cela n’a rien à voir avec les administrations françaises. Même lorsque l’école de Québec nous a téléphoné pour nous dire que finalement il n’y avait pas de place pour nos enfants, c’est elle qui s’est chargée de trouver une autre école et de transférer le dossier.
– la qualité des services et l’efficacité des gens: bien évidement dans un restaurant c’est lié à l’attribution des pourboires, mais lorsque des travaux de grandes envergures ont lieu devant chez nous (type de travaux que nous avons subit également en France) et que ces travaux commencent le jour annoncé (et pas 2 semaines plus tard), que les ouvriers sont efficaces et organisés et que le chef de chantier te retrouve tes poubelles perdues par un de ses collègues, tu te dis que certains devraient en prendre de la graine!
– l’ouverture à d’autres types de culture.
– niveau professionnel, l’aspect collaboratif, l’absence de hiérarchisation à l’extrême.
– la bienveillance vis à vis des enfants.
les moins:
– le coût de la vie dans le sud de l’Ontario
– les difficultés administratives dû à un état fédéral, nous sommes obligés de refaire tous nos papiers (permis, carte de santé, etc…) en changeant de province
– le fait de vivre et travailler dans la communauté francophone en Ontario qui ne nous a pas permis de faire autant évoluer notre anglais que nous le souhaitions.
– En Ontario, ne pas donner sa chance à un non anglophone (avant même un entretien d’embauche).
– l’absence de rigueur dans l’éducation des enfants
– la culture du « procès », se voir menacer de procès par un gamin de 10 ans c’est assez choquant!
– les gobelets de café partout, mais surtout les gobelets vide au milieu des rayons des magasins
Le ressenti global de cette année est qu’elle nous aura permis de nous découvrir autrement, elle nous aura fait sortir de notre zone de confort, elle nous aura appris beaucoup sur nous même. Cette première année d’immigration aura été un véritable voyage vers qui nous sommes réellement.
Au bout d’un an nous ne sommes plus étonnés de la taille des poids lourds et de la largeur des autoroutes, de manger à 18 h, de voir des ratons laveurs écrasés sur le bord de la route, de croiser des oies sauvages en train de se promener sur la route (au point de bloquer la circulation), de voir des canards dans le ciel, des écureuils partout et des papillons en plein ville.
Il nous reste tant à découvrir!
(Merci de ne pas utiliser nos photos sans nous en demander la permission)
D’après le texte original de MonstroFamily
Vous êtes superbe. Vous lire a été source d’inspiration. Merci bcp
Bonjour, j’ai adoré vous lire. Nous arrivons cette automne avec nos 4 enfants.auriez vous des conseilles à me donner merci
merci pour cette belle description de votre aventure
nous partons pour Montréal en novembre avec peut être un projet d y vivre
mon ami est chauffeur agricole et moi je suis assistante maternelle
c est compliqué de faire des projets avec autant de distance….
j ai deux enfants, lycée et collège…
ça me fait un peu peur pour eux
Merci pour ce témoignage. Je vous souhaite bon courage.
C’est vivant, bien raconté, plein d’émotions. Bonne continuation à vous, je vous envie…
(Faîtes gaffe aux petits de 10 ans.. j’ai beaucoup ri même si ce n’est pas drôôôle 🙂
Ma fille étudiante voudrait partir aussi pour le Québec mais il faudra économiser. Ne serait-ce
que pour bien s’équiper pour affronter l’hiver.
Merci de nous avoir partagé tous ces moments et vos belles photos.