Ces dernières années le taux de chômage des immigrants a nettement diminué passant de 12,4% en 2011 à 8,7% en 2017. Même si c’est une belle avancée pour les nouveaux arrivants, il faut savoir que le taux de chômage chez les immigrants a toujours été plus élevé que chez les natifs du Québec comme ailleurs au Canada.
Plusieurs raisons expliquent cette diminution du taux de chômage des nouveaux arrivants au fil des ans comme le vieillissement de la population et le départ à la retraite de la génération du baby-boom, mais également un manque de relève au sein des nouvelles générations qui ne sont pas suffisantes pour répondre aux demandes du marché du travail et ainsi à combler la fameuse pénurie de main-d’oeuvre. Ainsi les immigrants qui rencontrent encore des obstacles dans leur embauche peuvent tout de même bénéficier d’une position avantageuse sur le marché du travail québécois.
Mais comme nous avons partagé il y a quelques jours, les immigrants originaires du Magreb rencontrent encore plus de difficultés que d’autres travailleurs sur le marché du travail québécois comme celui de la ville de Québec. Et d’une façon générale au Québec, les immigrants venus du Maghreb sont maintenant frappés par le chômage dans une proportion de 11,5% en 2017 alors qu’il était à 17,3% dans le passé.
Le chômage baisse, même auprès des populations immigrantes qui subissent le plus de discrimination, c’est une bonne nouvelle mais encore faut-il que les nouveaux arrivants puissent bénéficier d’une meilleure reconnaissance de leurs diplômes acquis à l’étranger afin que leurs compétences puissent prendre forme d’une façon constructive sur le marché du travail québécois.
Source: La Presse
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Montréal, capitale nord-américaine du chômage des immigrants
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