Une très bonne nouvelle pour les nouveaux arrivants qui s’installent au Québec. Selon l’Institut du Québec (IdQ), ils s’intègrent mieux au marché du travail québécois que par le passé.
En effet, selon une récente étude de l’Institut du Québec, le taux de chômage chez les immigrants âgés de 25 à 54 ans a chuté de façon marquée depuis le début de l’année, passant de 8,1 % en janvier dernier à 6 % en août. Il se rapproche ainsi à moins d’un demi-point de pourcentage du taux de chômage de la population québécoise en général, qui était de 5,6 % en août.
Mais c’est pour les immigrants installés depuis moins de 5 ans au Québec que les taux de chômage sont plus élevés. En effet, pour ces immigrants québécois âgés de 25 à 54 ans, le taux de chômage continue de frôler les 14 % au Québec, alors qu’il est moindre ailleurs au pays (9,3 % en Ontario et 7,3 % en Colombie-Britannique).
Malgré tout, les immigrants plus récents installés au Québec vivent moins de chômage qu’il y a quelques années. En effet, leur taux d’emploi est passé de 57,8 % en 2007 à 65,8 % en 2017.
Il semble aussi que les immigrants québécois sont plus nombreux à rester sur le territoire après leur arrivée. En se basent sur les déclarations de revenus, l’IdQ constate que seulement 18 % des immigrants arrivés entre 2005 et 2015 auraient quitté la province. Le Québec se classe 4e au Canada pour son taux de rétention des immigrants.
Par contre, il semble que les nouveaux arrivants du Québec parlent moins le français qu’avant. Le Québec a accueilli en 2017 52 388 immigrants permanents (RP), dont près de 76 % se sont établis à Montréal et 42% connaissaient le français à leur arrivée, alors qu’ils étaient 56% en 2015.
L’IdQ est un organisme créé conjointement par HEC Montréal et le Conference Board du Canada.
Source: La Presse, Institut du Québec
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