Je poste enfin mon bilan après avoir pu lire tant d’autres sur ce forum.
Tout d’abord les précautions d’usage :
· Ce bilan est personnel, ne vise pas à généralisation et correspond à un profil particulier/une époque précise (cf description ci-dessous).
· Une immigration réalisée il y a 15 ans, 10 ans, 5 ans, 3 ans…ne bénéficiera pas du même contexte de départ que ce jour car les paramètres ont changé comme : une tension plus accrue et une compétitivité plus intense sur le marché de l’emploi, un coût de l’immobilier plus élevée, des concentrations d’immigrants plus fortes et donc des opportunités de s’intégrer plus compliquées et enfin un contexte politique moins ouvert aux étrangers.
Mon profil à l’arrivée :
· Femme, la quarantaine passée
· Immigration en solo, RP en validée 2013, retour définitif en 2015
· Issue d’un milieu très modeste, de France, mais avec une vie professionnelle épanouie en France
· Un profil international (voyages professionnels et personnels) et une expérience réussie d’expatriation en Europe
Mes motivations au départ :
· Plusieurs voyages de reconnaissance me confortant avec un sentiment d’être bien au Canada
· Une envie de m’installer plus longtemps voire définitivement avec un cadre stable (d’où la RP)
· Un besoin d’être dans un cadre social moins rigide qu’en France
· Une recherche d’une meilleure qualité de vie (terme valise que je définis par : environnement vert, pas de violence, pas d’incivilité, meilleure balance travail/temps personnel, des échanges plus consensuels et respectueux de la différence)
· L’hiver (je suis une aficionado du plein air et du ski)
Mon bilan positif :
· Je vis désormais en couple, Franco/Canadien
· J’ai effectivement trouve un cadre plus paisible (environnement) et plus souple (en terme d’échanges)
Le gros point négatif : la vie professionnelle | la reconnaissance professionnelle | les finances
· Depuis que je suis arrivée, je n’ai pas ménagé mes efforts en terme de postes, de structures et d’expérience professionnelle
· J’ai recommencé en bas de l’échelle, et j’ai saisi les opportunités quand elles se présentaient pour être employable localement
· J’ai repris des études, je suis devenue membre d’organisations professionnelles, je réseaute et j’ai passé des certifications.
Pourtant, malgré tous ces efforts, je ne retrouve pas le type de poste que j’avais en France ou en Europe. J’ai toujours été reconnue, appréciée, pour mon esprit d’équipe, ma contribution et ma performance. Ici, c’est comme si mes plus belles années étaient derrière moi.
En terme de reconnaissance, d’épanouissement et aussi financièrement. Cela a donc un impact direct :
· Sur ma capacité à me projeter à long terme
· Sur mon sentiment d’appartenance
· Sur la direction que je veux donner à ma vie pour le futur
Donc un bilan globalement neutre.
HM
Bilan de Happymusher dans le forum de discussions
Je ne comprends pas votre post. Les quebecois ne vous valorisent pas au travail? Parce ce que cela n à jamais été le cas en France