Description de Sherbrooke et les Cantons de l’est (Estrie)
Salut,
À mon tour de faire la promotion des régions et en particulier de Sherbrooke !
Sherbrooke se trouve dans la région des Cantons-de-l’Est (traduction d’Eastern Townships, nom donné à la région par les royalistes américains exilés au Québec après la révolution américaine). Même si ce nom perdure encore aujourd’hui, Québec, lui a administrativement attribué un nom « officiel » qui est celui d’Estrie (dont j’ignore l’origine désolé).
Bref, l’Estrie ou les Cantons de l’est se trouve dans le sud-est du Québec entre :
– Montréal à l’ouest à 1 heure 15 environ en auto sur l’autoroute 10
– les USA avec le Vermont au sud (à 30 minutes)
– encore les USA et le Maine à l’est (à 1 heure 30)
– et la région centre-du-québec (avec Drummond comme ville principale) au nord (à 45 minutes)
Géographiquement, c’est donc une région ayant un passé à forte connotation anglophone et cela se voit dans le nom des nombreuses petites localités de la région : East Angus, Stoke, Coaticook, Cookshire, Ascot, Ulverton, Lennoxville, etc Et cela se voit aussi dans l’architecture qui a un cachet british dans les vieilles maisons surtout.
Sinon, dans le reste, c’est vraiment le Québec : le bilinguisme y est beaucoup moins présent qu’à Montréal, pas de pudding à la menthe et on peut manger de la poutine et des pets de soeurs partout !
L’Estrie est surtout réputée pour la beauté de ses paysages et pour ses activités touristiques :
– le ski alpin avec la station du Mt-Orford réputée dans toute l’amérique du nord
– le ski de fond avec ses kms de sentiers
– ses lacs en été avec, notamment, la ville de Magog qui concentre des maisons luxueuses autour du lac Memphrémagog
– le trekking avec toutes ses collines, montagnes et sentiers
D’ailleurs, les québécois reconnaissent eux-mêmes la beauté de l’Estrie car nombreux ont choisi d’y installer leur chalet pour les vacances ou fin de semaine. En été, on peut donc voir de longues files d’auto sur la 10 allant toutes vers l’Estrie le vendredi en début de soirée.
Mais cela ne fait pas de Sherbrooke une ville envahie de touristes, loin de là : Sherbrooke est certes la seule grande ville (100 000 habitants sans la banlieue) de la région mais ce sont ses alentours qui attirent les gens et non la ville elle-même. La ville est surtout reconnue pour la qualité de ses deux universités (l’Université de Sherbrooke et Bishop’s University) et la réputation internationale de son centre de recherche en gériatrie.
Les festivals sont évidemment de la fête :
– La Fête du Lac des Nations : concours international de feux d’artifices pendant une semaine en juillet
– la Fête du Lac des Vendanges à Magog en octobre
– la Traversée Internationale du Lac Memphrémagog en août
– le Festival des Cultures à Ascot en août je crois
Sherbrooke : épisode 2
Voici une série de liens que j’ai trouvé concernant Sherbrooke. Cela touche surtout pour les personnes qui arrivent même si les personnes déjà installées peuvent y trouver des infos intéressantes (qui sait) :
www.usherbrooke.ca/sve/etrangers/arrivee.html
Page de l’université de Sherbrooke qui donne des infos pour les étudiants étrangers qui arrivent
www.limocar.ca/Horaires/MTLSherLimocar.pdf
Horaire des bus de la cie Limocar qui font le trajet entre le Terminus de Montréal et Sherbrooke avec horaires et tarifs
www.autobus.qc.ca/maitre.htm
Horaire de la navette entre Dorval et le Terminus de Montréal
www.sdes.ca/tourisme/index.htm
Office du Tourisme de Sherbrooke : une foule d’infos sur l’hébergement, les services, etc
www.physique.usherb.ca/~pdolez/guide.htm
Page d’une personne qui a vécu à Sherbrooke et qui donne des conseils fort pertinents à mon sens sur la vie pratique à Sherbrooke, ce qu’il faut emmener dans sa valise, les tarifs de téléphone, bus, etc
Je vous invite à consulter cette page d’Emploi-Québec où sont présentés les 26 comités sectoriels de main-d’oeuvre soutenus par EQ. Un comité sectoriel est une sorte d’association de professionnels, d’entreprises, d’organismes, bref, de tous les intervenants dans un secteur d’activité donné (ex : textile, caoutchouc, etc).
Il y a donc une mine d’info, des contacts, voire des offres d’emploi !
emploiquebec.net/francais/organisat…msectoriels.htm
O’Hana
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O’Hana Ecrit le: 14/09/2003, 11:25
Estrien d’adoption, je trouve cependant les autres régions du Québec magnifiques : peut-on comparer les lacs des Laurentides avec les forêts de l’Estrie, sans parler de la beauté des villes « côtières » que sont Trois-Rivières, Rimouski, Gaspé, etc et sans oublier la dimension certes urbaine, mais encore de taille humaine, de Montréal ?? Je ne crois pas.
On remarquera que j’insiste plus particulièrement sur le critère Nature des régions et c’est évidemment voulu : on peut aimer la vie trépidante montréalaise ou les vieilles pierres de Québec ou la possibilité d’être sur le bord du St-Laurent à la manière trifluvienne ou enfin la flambée des couleurs estrienne à l’automne. C’est sûr qu’il y a plus d’emplois dans les grands centres urbains mais qui dit beaucoup d’emplois, dit plus de demandeurs mais s’il y a beaucoup d’emplois dans ces centres, c’est notamment parce qu’il y a une grande concentration de gens. C’est donc un cercle vicieux …
Parfois, l’envie éphémère me prend d’aller vivre à Montréal parce que les salaires sont plus intéressants, parce que les opportunités d’emploi sont plus grandes ou encore parce que je suis tanné de voyager sur la 10 pour voir tel concert, telle conférence, tel client ou telle exposition. Mais l’Estrie a su me toucher par sa beauté et ça, ça vaut tous les voyages sur la 10 ! Mais d’un autre côté, je sais qu’il ne faut pas dire « fontaine, jamais je ne boirai de ton eau … »
O’Hana
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Monikebek Ecrit le: 15/09/2003, 10:24
Bonjour,
Vivant en Estrie moi-même, je suis tentée de te dire ESTRIIIIIIIIIIE oui !, mais je ne connais encore les Laurentides ! Alors je ne peux pas t’aider vraiment finalement. Sauf que je peux t’assurer que nous n’avons jamais regretté notre choix de vivre dans un village de 3,400 habitants en Estrie, à 20 km de Granby et env 50 de Sherbrooke, à 10 km des pistes de ski. Deux grandes entreprises sur place, une clinique d’urgence avec 6 médecins qui se relayent sur les 7 jours, une caserne de pompiers, 3 églises, un supermarché, 2 garderies avec en plus des garderies en milieu familial gérées par les deux autres, écoles du CP au secondaire 5 = en français, primaire en anglais (pour les Québécois anglophones exclusivement), 1 piscine municipale extérieure, une pâtinoire intérieure et DEUX extérieures en hiver (gratuites celles-ci), magnifique piste cycable (ski de fond l’hiver), … que veux-tiu savoir en particulier ? Juste pour te dire que « village » n’est pas synomyne à « brousse »…
Le paysage de l’Estrie est à couper le souffle tout spécialement maintenant au début de l’automne. C’est très vallonnée mais pas de grosses montagnes, un peu comme le Morvan je dirais.
La raison du choix ? Au départ parce que mon chum avait trouvé du boulot à Granby et on habitait à Drummondville = 65 km matin et soir, pas drôle ! Le village nous a plu, et nous y sommes depuis presque trois ans maintenant. La seule raison pour laquelle (à date) nous pourrions partir, ce serait pour partir en Alberta, et encore uniquement parce qu’ici au Québec, pas le droit de mettre nos enfants en école anglophone publique (mais nous ne sommes pas encore partis…). En fait, l’idéal ce serait d’emmener tout notre patelin avec nous là-bas !
Vraiment, nous aimons vivre ici, et je ne peux que recommander à tous ceux qui veulent fuir la grande ville !
Nous sommes partis avec nos 2 petits loups de 2 et 1 an, et la belle-maman qui n’a pas pu s’empêcher de nous accompagner pour voir dans quel pays de sauvages on s’en allait là encore …
Nous avions loué un 3 1/2 rue Ste Famille à Montréal, par internet d’avance. Cher mais meublé et tout le toutim. De là, nous avons fait les premières démarches comme les assurances maladie et tout ça. En assistant aux demi-journées de « formation de l’immigration » (merci Huguette, on ne t’oubliera jamais!), nous avons rencontré une jeune femme de Drummondville qui faisait la promo d’un salon emploi. Le week end suivant, nous avons visité Drummondville, et non seulement, cette petite ville (40,000 habitants) nous plaisait, mais en plus, on a pu se trouver un 4 1/2 très décent immédiatement pour le 1er du mois suivant !
Au moment de ce fameux salon, nous y habitions déjà (et dire qu’à MTL, impossible de trouver un logement décent avec deux bébés, nouvel arrivant et sans travail …), et trois semaines plus tard, nous avons commencé nos jobs tous les deux, les enfants en garderie (pas à 5 $ au départ, mais un mois plus tard, oui).
Un peu plus tard Pascal a changé d’emploi et s’est retrouvé à Granby, a vu notre village d’aujourd’hui et a complètement craqué, comme moi aussi.
Conseil à donner ? En fait, même si c’était la terrible belle-maman qui était avec nous, c’était une solution que nous n’avions pas imaginée nous-mêmes et qui aujourd’hui me semble géniale : oui, partir tous ensemble mais AVEC quelqu’un qui puisse garder les enfants pendant vos démarches deux deux premières semaines. Une grand-mère, un frère au chömage, une nièce, un(e) ami(e), que sais-je, quelqu’un qui peut vous offrir 2 semaines (ou plus !) de son temps. Je ne laisserais pas mes enfants à quelqu’un même de la plus proche famille pour un voyage aussi important, une expérience, un changement de vie aussi important. Le vivre ensemble me paraît essentiel. Et à 10 ans, on est tout à fait conscient de ce qui se passe !
Si vous avez un budget vous permettant d’envisager de faire le voayge sans eux puis aller les chercher, alors vous avez le budget pour emmener un être cher avec vous qui vous aidera dans ces mille et une petites choses de l’installation. Surtout qu’à 10 ans, l’école va rendre le gardiennage nécessaire seulement pour le petit bout de 5 ans, donc cool !
Monikebek
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