Salut Séverine !!
Bon moi, je suis pas encore parti mais je l’ai annoncé à mes parents…
J’étais au Qc cet été avec ma copine québécoise et on s’est fiancés…
J’ai appelé mes parents et quand j’ai dis ça bein ma mère a fondu en larme… ça m’as fait vraiment bizarre et j’étais pas bien les heures après mais c’est sûr qu’elle me verras pas beaucoup après… bon now elle va tout faire pour m’aider mais imagine toi que c’est pas facile à vivre pour tes parents.
Mon père l’a bien pris, il a dis que c’est mieux que je sois heureux là-bas que malheureux ici, donc pourquoi pas, faut aller vers le bonheur et la vie, c’est tout !
Mais pour la famille, c’est dur et je sais que ils vont me manquer aussi quand je serais là-bas …
@+
Christopheureux
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Sujet: les réactions parentales
De: Sev
16 Septembre 2000
Bonjour,
Suite à mon mail où je vous demandais des précisions quant aux réactions de votre entourage, je viens vous donner des précisions quant à mon cas (dixit Laurence).
Pour cadrer le sujet, je suis partie pour étudier au Québec de fin août 99 à mi janvier 2000, séjour durant lequel j’ai rencontré mon cher et tendre petit québécois. Je devais rentrer chez moi pour la mi décembre, mais j’ai préféré prolonger mon séjour, au grand dam de mes parents qui avaient compris que je ne reviendrais plus en France.
A mon retour, je leur ai annoncé que je souhaitais immigrer là-bas, tellement le cadre de vie m’a plu. S’en est suivi une scène inouie avec ma mère, et depuis plus rien, le sujet est tabou, même si j’essaie de temps en temps de l’aborder. Du coup, je fais toutes mes démarches dans mon coin sans aucune aide. La tension depuis quelques temps est palpable avec ma mère, puisque j’attends mon visa pour partir, tandis que mon père ne dit rien.
Ma mère me dit que je fais une erreur, et ne comprend pas pourquoi c’est moi qui part au lieu que ce soit mon ami qui vienne… Bref si je pars tout est fini entre ma mère et moi parce que j’aurais fait le choix entre eux et la famille de mon ami, ce qui est faux. L’un de nous doit bien quitter les siens pour retrouver l’autre… En fait le verdict c’est qu’il est l’homme qu’il me faut, mais il a un ENORME défaut: il est Canadien et vit à 6000 km de chez moi… De plus, si plus tard on se marie et qu’on a des enfants, la distance sera un grand frein aux visites chez les grands parents, ce qui sera difficile à vivre d’un côté comme de l’autre.
Bref, nous avons donc Simon et moi, beau peser le pour et le contre et tenter de trouver une alternative, nous n’arrivons pas à trouver de solution miracle…
Faites-moi part de vos expériences respectives si vous voulez.
A bientôt,
Séverine
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