Voici deux articles écrits par des journalistes de l’AFP qui semblent ces jours-ci avoir envie de parler du Canada… et qui mettent en avant les espaces de ce beau pays. Ils ne m’engagent donc à rien (d’ailleurs, je trouve le second un peu cliché) mais j’ai tenu à vous les faire partager.
Deux Français du Limousin ont descendu pendant deux semaines une rivière du Grand Nord canadien sur un radeau qu’ils s’étaient eux-mêmes construit sur place.
Partis de Fort Nelson (Colombie Britannique), les deux hommes, Luc Gabette et Jean-Marc Chamoulaud, âgés respectivement de 34 et 33 ans, ont parcouru 650 km plein nord jusqu’à Fort Simpson (Territoires du Nord-Ouest), sans rencontrer personne. Le long de berges couvertes de forêts denses avec parfois des camps d’Indiens inhabités, ils n’ont croisé ici et là que des lynx, des renards, des castors, des visons et des orignaux.
Peu après leur départ, les deux hommes ont trouvé sur la rivière un tas de bois bloqué par une île. Avec une scie et des cordes apportées de France, ils ont construit leur radeau fait de 11 troncs et pesant environ une tonne, et y ont fixé leur petite tente igloo.
Leurs principaux adversaires ? Le froid et la pluie parfois, mais surtout le vent, qui les entraînait vers la berge et les obligeait à continuellement pagayer. «A une occasion, raconte Luc, un ingénieur en traitement des eaux, on s’est laissé surprendre et on est resté collés contre un tas de bois. On a risqué alors de devoir abandonner le radeau».
Pour assurer leur ordinaire, ils avaient emporté cinq kilos de riz et «une bouteille d’eau minérale remplie de sauce vinaigrette», y ajoutant de temps en temps des salades de feuilles ramassées sur les berges. «On n’a pas réussi à attraper de poisson», dit Jean-Marc, un scieur de bois dont c’était le premier voyage à l’étranger.
Pour le divertissement, ils avaient emporté un jeu de dés et deux romans. «Mais jamais on ne s’est ennuyé», assure Luc. Les journées, dit-il, passaient «à une vitesse folle», à savourer «des moments simples».
«C’était comme si je venais de naître, tout était découverte», renchérit Jean-Marc, pour qui le radeau était «une façon de s’immiscer avec douceur dans le monde».
Vous trouverez le second à l’adresse suivante “Sillonner le Canada pour quelques centaines de dollars” :
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