Connaissance de l’anglais au travail ?
mima
Ecrit le: 21/01, 08:56
Salut à toutes et à tous,
Voici ma question de curiosité :
La connaissance de la langue anglaise au niveau professionnel :
bilingue = si on voit cela dans les offres d’emploi, cela exprime un vrai bilinguisme ou une très bonne connaissance ; aisance dans la communication en anglais… ?
Vos conseils et réponses sont attendus !
Merci
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JayJay
Ecrit le: 21/01, 10:08
Ça dépend où…
En général, à Québec : ça veut dire « anglais fonctionnel » – tu comprends pas trop mal, tu peux écrire, mais tu ne parles pas nécessairement super bien
À Montréal, ça veut dire être capable de converser, mais qq fautes et l’accent, c’est pas grave
À Gatineau-Ottawa, ça veut dire absolument « fluent », comme si la 2è langue était ta langue maternelle
En Estrie, j’sais pas… j’aurais tendance à croire que c’est un peu comme à Mtl
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loblat
Ecrit le: 21/01, 10:54
Je mettrai juste un bémol … Cela dépend aussi beaucoup de la Cie … Même à Montréal on peut demander un anglais ‘fluent » ….
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MILLER 2
Ecrit le: 21/01, 11:31
Oui je suis d’accord avec Loblat , cela dépend de la boîte dans mon cas en assurance c’est « fluent »
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Spawn
Ecrit le: 21/01, 11:35
Idem pour l’Estrie…
Ça va dépendre de ton boulot. Pour faire du télémarketing, tu devras être très à l’aise à parler et comprendre l’anglais.
Pour ma part, on me demandait « connaissance de base », mais quand tu vas chez un client anglophone qui ne veut pas parler anlais ( ) tu es bien obligé de comprendre et de te faire comprendre!
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JayJay
Ecrit le: 21/01, 11:49
QUOTE
mais quand tu vas chez un client anglophone qui ne veut pas parler anlais
Euh, tu veux dire « Français », Spawn?
Je ne sais pas si les choses ont changé en 10 ans – je ne crois pas, mais si vous passez le test d’anglais des agences de placement temporaire, par exemple, vous allez sans doute le réussir brillamment car ils sont très faciles.
Si vous passez brillamment le TOEFL, en revanche, il y a de bonnes chances pour que vous soyiez vraiment considéré « bilingue ». Cela dit, il y a une différence entre la théorie et la pratique…
Il ne faut pas virer fou non plus. Rarissimes sont les personnes vraiment bilingues. En général elles ont une faiblesse, soit l’écrit, soit le parlé. Qt à moi, je suis près de l’être, mais en compréhension, j’ai encore du mal avec l’accent de Terre-Neuve et l’accent « working class » british.
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lukedulac
Ecrit le: 21/01, 16:36
Dans mon experience en tant qu’anglais en Europe…
Je me suis toujours trouve dans des situations bien bizarres.
J’ai travaille par exemple sur un projet pleinement europeen en france dans une boite tenu par des suisses provencales/quebecois/allemands pour un projet international (meme mondial) – l’expo 2000 situe a Hanovre.
Tous les discussions de travail avec nos interlocuteurs etrangers (americains, portugais, finlandais, italiens etc) etaient en anglais (j’etais scenographe)
En francais je n’avais pas du mal a me faire comprendre parmi mes collegues.
Cependant, quand j’ai parle avec mon vrai accent british/londonien, j’ai eu vraiment du mal a me faire comprendre des fois. Dans des reunions de travail ou tout le monde faisait leur mieux a parler en anglais, j’ai du vachement ralentir, enoncer mes mots et parler comme dans une classe primaire pour me faire comprendre. J’etais souvent frustre et je finissais mes explications en francais afin de faire passer mon message le mieux possible. Je l’adore quand l’anglais doit prendre le siege arriere. Un peu maso de moi peut etre….
Je crois qu’en venant au quebec (juillet j’espere) je crois que mon accent anglais (en anglais) serait plus difficile pour les anglophones a comprendre que mon accent francais (un tout petit peu provencal) pour les francophones.
(J’adore l’accent quebecois et j’ai hate de le comprendre d’avantage)
Voyons….
LUKE
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JayJay
Ecrit le: 21/01, 19:06
Euh… ben moi je craque pour l’accent british… genre Notting Hill… Mais parfois j’ai du mal à comprendre l’accent « working class ». Tu pourrais nous faire un cours sur les accents british Lukedulac (ex. cockney etc.)? J’aurais bien aimé pendant mon séjour en Europe apprendre à les reconnaître, mais mes collègues londoniens parlaient tous de la même façon sauf une que je ne comprenais vraiment, vraiment pas (elle venait du nord, près des mines).
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mima
Ecrit le: 23/01, 05:31
Hi everybody !
A croire que le sujet que j’ai lancé, n’est pas réellement intéressant… vu si peu de réponses ?
D’accord, Québec c’est francophone… pourtant allant vers plusieurs sources d’information, partout on insiste sur la connaissance de deux langues…
Je suis même un peu étonnée, je vais croire que les gens s’intéressent peu à leur future professionnel dans ce pays magnifique… ou tout simplement ils connaissent tous l’anglais parfaitement bien et dans ce cas là, la question ne se pose même pas ?
Alors là, c’est moi que suis un peu « bêtounette » on lançant le sujet si peu… en vague ?
(…j’espère vivement que personne ne se vexe ?)
Allez à vos plumes !
…et bien entendu toujours dans l’attente de vos réponses enrichissantes
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Guillounette
Ecrit le: 23/01, 06:50
Bon je vais donner mon avis … en faisant une comparaison avec Paris.
Pas sûre que ça fera avancer le schmilblik (schimilrilzfhr hgrh hpgh hv blik )
Alors je pense que si tu as un niveau très faible en Anglais, à moins de ne pas avoir à l’utiliser du tout au travail (ce qui doit être très rare au Canada) … tu es mal barré pour trouver du boulot.
Sinon … je pense qu’ils doivent de donner ta chance si tu as de bonnes bases en se disant que ça va forcément s’améliorer au fur et à mesure (et là j’insiste sur le terme bonnes bases)
C’est ce qui s’est passé pour moi à Paris. Je bosse dans un journal Anglais et forcément je l’utilise tous les jours … et comme on bosse avec toute l’europe, j’ai droit à pleins d’accents différents.
Et pourtant je ne suis pas bilingue, même si j’ai fait de gros progrès depuis que je suis ici et même si j’avais déjà de bonnes bases en arrivant.
Après forcément le marché du travail au Québec je ne connais pas, mais j’imagine qu’un niveau correct (qui ne peut que s’améliorer au contact d’anglophones) suffit.
Sophie
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iaovai
Ecrit le: 23/01, 07:05
QUOTE (JayJay @ 22/01, 01:06)
Euh… ben moi je craque pour l’accent british… genre Notting Hill… Mais parfois j’ai du mal à comprendre l’accent « working class ». Tu pourrais nous faire un cours sur les accents british Lukedulac (ex. cockney etc.)?
Et les quebecois parlent l’anglais avec quel accent?? poche de l’accent British ou americain??
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totof06
Ecrit le: 23/01, 07:11
QUOTE (iaovai @ 23/01, 14:05)
Et les quebecois parlent l’anglais avec quel accent?? poche de l’accent British ou americain??
Avec l’accent Québecois…. « I’m in the kitchen, s’tie ! »
Non sérieusement, c’est plus proche de l’accent americain qu’anglais… Normal, non ?
Christophe… Fluent in french
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JayJay
Ecrit le: 23/01, 07:44
Plus proche de l’américain (si on confond accent américain et canadien-anglais, ce qui est un peu faux puisque les Américains croient que les Canadiens-anglais ont un accent différent du leur). Mais les Canadiens-anglais et Américains pensent dans les faits que les Québécois ont leur propre accent bien particulier (ma copine de L.A. appelle ça « the hockey player accent »). Ils ont tendance à dire « I’m in de kitcheeeeeeen » (avec un « e » traînant) plutôt que « I’m in the kitchn » (kitchen dit très vite) comme un Américain prononcerait. Ils ne prononcent pas les « th » à la française non plus (« z ») car ça c’est vraiment ridicule, et je ne sais pas qui a voulu vous faire cette practical joke de vous faire croire que c’est prononcé « z », mais de grâce, stoooooop!!! Si vous n’êtes pas capable de mettre le bout de la langue entre les incisives et prononcer un « th » correct, SVP, prononcez-le « d »!!!!!!!!!!!!!
Par contre, les francophones de l’Outaouais et de l’Estrie parlent anglais pratiquement comme des « natives » alors tout ça est bien relatif.
Autrement je suis d’accord avec Guillounette. Si ton niveau est faible, forget it. Si tu te débrouilles bien en compréhension mais que tu as simplement besoin de pratique à l’oral, alors là ils te donneront ta chance.
À part ça, Mima,
QUOTE
Je suis même un peu étonnée, je vais croire que les gens s’intéressent peu à leur future professionnel dans ce pays magnifique… ou tout simplement ils connaissent tous l’anglais parfaitement bien et dans ce cas là, la question ne se pose même pas ?
C’est vrai que j’ai un peu le cerveau comme du maïs en crème ce matin, mais je ne comprends pas ta question???? Je ne comprends pas le lien que tu fais entre le bilinguisme et ta conclusion que les Canadiens s’intéressent peu à leur futur professionnel???? (en té cas c’est pas mon cas comme je l’ai publiquement annoncé dans un autre post hier ).
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lukedulac
Ecrit le: 24/01, 16:28
(CEST TROP CHIANT A INCLURE LES ACCENTS SUR MON CLAVIER BRITISH)
J’essais a porter des elements a la discussion lancee par Mima, et des reponses des forumistes.
Les accents British, il y en a un paquet.
Comme en France, on a qu’a bouger quelque kilometres et les accents changent.
Les parisiens ne parlent pas de tout comme les provencaux. Meme en provence les accents changent – Prenez l’accent de Marseille et compares-le avec l’accent Setois (dans l’herault). L’accent Setois rebondent presque comme si on parler de l’italien. Les Alsatiens me donne l’impression de lourdeur allemand, de lacunes respirer entre le mots.
Entre Liverpool et Manchester il y a 40km et la il y a deux accents radicalement different.
Je me rapelle en visitant une musee a « Quebec City » un musee sur la societe et l’histoire quebecoise. Il y avait un plan avec bouton poussoirs ou on pouvait pousser un bouton sur un des regions quebecois et puis entendre l’accent local. Je ne comprenait rien, et mon ex etant francais y avait du mal aussi…..
Or j’ecoute et regardent souvent les medias quebecois, les actualites radio-canada, grace a l’internet…. Je trouve l’accent des medias quebecois tres comprehensible, tres claire.
Apres le temps que j’ai vecu en France, (8 ans dans le languedoc et PACA) sur mon retour ici a Londres, j’ai meme constate un changement dans l’accent des jeunes a Londres.
Ca devient de moins en moins cockney, c’est a dire ouvrier de l’est de Londres, et ca melange de plus en plus les apports noirs de la jamaique ou de la Nigeria, nous entendons un anglais de rappeurs similaire a l’apport en francais du rap, et la langue devient tres multicultrel.
Concretement un exemple…. on ne dit plus « ask » avec a puis s puis k…
On entend souvent aks…. I aks yous to shu’ up
On laisse tomber les t souvent a la fin des mots.
Je trouve ce genre de coupure des mots tres similaire a ce que font les quebecois avec le francais. Le francais le plus academicien…. Je ne me rapelle pas du terme correcte…..rapellez moi.. en anglais on dirait Oxford English, ou « the Queen’s English », « Received pronounciation » ou BBC English, ou en allemand on dit Hoch Deutch comme l’accent de Hannovre. Ce francais la est tres belle, ca seduit. Ca fonds comme du beurre sur l’oreille. J’ai l’impression que le quebecois degoulitinerait comme poutine aux oreilles d’un francais pur laine. J’aime bien la difference.
Londres, par exemple est une ville de tant de nationalites. Il y a 132+ langues parler a Londres.
Sur le bus, c’est rare qu’on entend parler de l’anglais. Les anglais sont en principe assez reserver par leur expression, ils ne sont pas si chaleureux ou si vite a s’exprimer verbalement en public, que les latins, ou les americains, les canadiens, ou tant d’autres cultures…. (C’est mon impression bien sur et pas un regle). Les non-autochtones (a emprunter un mot souvent utiliser par les quebecois) ici a Londres ont l’avantage de parler secretement sans etre compris par leur covoyageur – je trouve. En tant qu’anglais on n’a presque nulle part cet avantage au monde. On voyage partout et quoi qu’on disent on est compris par quelqu’un dans le bus au moins.
Pour les quebecois, je trouve la continuation de la langue francaise vitale. Je respecte a 100 pourcent leur effors de maintien de leur « culture distincte ». Seul region distincte dans le nord du continent avec sa propre langue, sa propre facon d’expression, ce qui les donnent un facteur d’identification bien au dessus de ce qui appartient aux anglophones du continent. Je veux dire qu’il y a un chez soi pour le(a) quebecois(e) (J’ignore pour faire mon point les langues des premieres nations)
Comparer les americains et les anglais par leurs accents. Comme les francais et les quebecois, on parle de cultures qui ont pris des directions differentes avant 200 ans. Les Americains ont jetes nous les Britannique par dessus les bords du bateau, notre the – « Boston Tea Party » et ils ont rejete a payer nos taxes a notre roi… Bien pour eux. Je le ferais demain egalement…. Pourquoi je dois payer des impots, quand la reine etant la plus riche des femmes du Royaume et du Commnwealth ne les payent pas. (Pour de vrai l’auteur du Harry Potter est maintenant plus riche que cette vielle Heritiere)
L’accent americain grandit d’une racine plus irlandais qu’anglais en realite. Ils ont melange des elements meme allemands et yidish a leur pronociation. L’histoire de la langue anglaise est fascinante. L’histoire de toutes langues l’est egalement. Les emprunts dans la langue anglais sont bien documente….. L’angleterre est juste un bout de terre aux franges d’un continent, ayant vecu des vagues d’immigrations, de conquetes, comme par exemple les normands, les romains, les celtes, les vikings , les saxons….. Et plus recemment, les indiens, les afrocaribbiens, les irlandais…. Notre reine a une famille plus allemand et grecque que anglais de souche.(Elle est la votre Reine aussi si vous etes deja Canadien comme vient de faire Monikebek)
A Londres maintenant on voit des nouvelles vagues d’immigrations massives comme partout ailleurs en Europe, et meme au Canada des pays de l’est….. Je patine tous les dimanches dans un patinoire ou on entend plus de czech, polonais, lithuanien et de russe que de l’anglais.
Peu importe d’ou on vient, nous sculptons nos propres vies a partir de ce qu’on est donne. C’est la facon dont on utilise ce qu’on recoit qui compte.
RETOUR sur la prononciation US/UK (EU/RU)
Prenez le mot CAR (voiture ou evidement Char en quebecois)
Un anglais dirait …… KAAA…….. un longe a et entend aucun RRRR a la fin.
Un americain dirait un a qui n’a rien a voir.
Les canadiens…. avant mes sejours au quebec et dans l’Ontario, je n’aurais pas pu distinguer l’accent americain d’un accent canadien anglais.
Certes maintenant je l’appercois facilement. Pour le mot « about » Les canadiens disent abooot au lieu de dire abowt. Ils parlent moins nasalement que les americains, mais plus nasalement que les anglais.
Je trouve qu’en ecoutant la discussion nord americain, ils inclurent beaucoup d’expressions qui ne disent en effet rien….
Comme par exemple…
Its kinda you know neat to talk kinda English…..
au lieu de dire « Its great to speak English »
Ces mots inclus qui ne disent rien, nous avons nos propres mots de ce genre.
Avec l’internationalisation des medias, des evenements, des actualites, les accents s’internationalisent un peu. Mon frere qui habite depuis deux ans a Sydney en Australie, parle deja un tout petit peu comme un australien. Il a pris l’intonation chantante des australiens. Eux finissent leurs phrases de questionnement comme ferait un francais.
On sait bien qu’en francais on peut convertir un simple phrase en question par l’intonation et par l’ecrit avec un point d’interrogation.
Tu veux immigrer …… Tu veux immiger??
Ma connaisance du quebecois est assez limite. Je vais m’y faire sans doute.
Autre trucs avec l’anglais du Royaune Uni… Il y a en angleterre des accents par couches societales aussi….. C’est facile a reconnaitre le niveau social de quelqu’un par son accent. C’est terrible en effet qu’on a du mal a echapper des fois de son heritage… Si on est un peu aristcrate, ayant eu un education privee, ca s’entend.
Margret Thatcher (Je la detestait a l’epoque) est une bonne exemple d’un nouveau riche ayant eu une bonne education. Elle essayait de parler un peu comme des aristocrates de souche, mais ces racines humbles se faisaientt quand meme entendre.
Elle etait apres tout la fille d’un epecier et non pas d’un Lord.
Je ne sais pas si aux Etats Uni ou au Canada, c’est si facile d’entendre ces differences. Si le fils de Trudeau ou de Martin, parle differement d’un anglophone de classe ouvrier. Mon impression de Canada est que c’est un pays plus egalitaire. Chacun(e) a sa chance de se realiser tel qu’il(elle) entend.
En Francais je croix que ces differences existent, mais ayant ete etranger en France je ne le captais/apercevais pas autant que je l’apercois chez moi.
Si tu croise Fanny Ardent dans un epecier Marseillais des quartiers du nord, son accent serait tout a fait remarquable. Est-ce vraiement vivable de parler de facon si « cultive » et qui te demarque tant du prochain. Vous me suivez?
Sur le point de l’accent anglais des quebecois francophones – souvent ca me parail plus convaiquant que celui des francais quand ils parlent en anglais. Ca depend de la personne… mais generalement les canadiens francophones prononcent de facon tres nord americains…. C’est charmant.
De ma part… Comme le drapeau de Montreal avec un fond de drapeau Anglais, avec les fleurs symbolisant les cultures des premiers immigrants, la rose des anglais, le « thistle » des ecossais, le fleur de lys des francais et le « shamrock » des irlandais…. Montreal etait le carrefour des arrivants venus se faire une nouvelle vie dans des conditions bien plus rudes qu’en Europe (je veux dire froid, saisons d’hiver de 5 mois, eloignee des ancetres) Je suis ne en irlande de parents ecossais et anglais et j’ai vecu pas mal de ma vie en France. Je suis tout a fait comme ce drapeau. J’ai le gout et le desir de l’ailleurs, de l’aventure et j’identifie avec les aspirations des premiers pionniers….. C’est reellement pour ca que j’aime Montreal autant….
Immigrer de nos jours n’est plus pareil… Avec l’internet, avec la telephone on peut garder le contact avec le vieux continent.
J’ai hate d’y etre et comme vous tous j’y pense tout le temps….
Vos idees sont le bienvenue……
Your comments are welcome……
LUKEdulac
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Petit-Prince
Ecrit le: 24/01, 17:01
Lukedulac,
Très beau texte ! … Je suis d’ailleurs globalement d’accord avec toi. Chaque pays a ses accents, sa culture… et même à l’intérieur d’une petite zone géographique, on finit par trouver différents accents, il est vrai, souvent lié à un niveau social.
Malgré tout, le niveau social d’un individu est moins marqué par son accent qu’en Grande-Bretagne. Mais le phénomène existe tout se même, surtout dans les banlieues pauvres où l’accent est très fortement influencée par l’immigration. Accent très laid d’ailleurs, mais c’est un avis personnel.
Au Québec, effectivement, les accents sont nombreux… Mais dans les médias, en particulier sur Radio-Canada, les journalistes parlent un language soutenu en ce forçant même parfois à parler « pointu », c’est-à-dire comme les Français… Surtout sur la première chaîne de la radio de Radio-Canada. S’en devient même parfois ridicule.
À plus !
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lukedulac
Ecrit le: 24/01, 17:20
Francais Pointu…. C’est ca le mot que je cherchais….
Je ne trouve pas l’accent quebecois laid. Pas de tout…..
Je le trouve fascinant et different que le francais appris en Europe.
L’accent belge par contre….. (Je plaisante…)
LUKE
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Petit-Prince
Ecrit le: 24/01, 17:42
Oh ! L’accent québécois est super ! Moi j’adore en tout cas !
… pour moi, le pire accent en France, c’est l’accent de Franche-Comté (région de Besançon/Belfort). Je m’excuse auprès des personnes originaires de cette région, mais je ne supporte pas cet accent.
Celui qui me fait le plus rire, c’est l’accent du Nord… celui de la campagne surtout ou de la banlieue Lilloise. J’y ai vécu 8 ans et j’avoue que c’était un régal.
Mais l’accent du pays de Caux (en Normandie), est l’accent qui se rapproche le plus de l’accent québécois. C’est même assez surprenant !
À plus !
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JayJay
Ecrit le: 24/01, 23:54
Magnifique essai, Luke!
QUOTE
Certes maintenant je l’appercois facilement. Pour le mot « about » Les canadiens disent abooot au lieu de dire abowt.
Je sais que nous avons cette réputation, mais en fait je n’ai jamais entendu un seul Canadien dire « aboot » (à l’instar de « Joe » dans la pub de Molson Canadian) (???). Par contre, on dit tout le temps « Hey » au lieu de « Pardon? », ou pour appuyer une assertion: « Beautiful weather, hey? »
QUOTE
Ils parlent moins nasalement que les americains, mais plus nasalement que les anglais.
Geez… attends d’entendre l’accent terre-neuvien (Newfoundland). It kills me. T’imagines qq’un qui essaierait de parler sans avoir de langue? Eh ben c’est pareil.
QUOTE
Je ne sais pas si aux Etats Uni ou au Canada, c’est si facile d’entendre ces differences. Si le fils de Trudeau ou de Martin, parle differement d’un anglophone de classe ouvrier. Mon impression de Canada est que c’est un pays plus egalitaire. Chacun(e) a sa chance de se realiser tel qu’il(elle) entend.
Oui et non. Va te balader à Outremont, quartier plutôt riche, va t’asseoir dans un café de la rue Bernard, et tu remarqueras une espèce de français un peu plus bourgeois effectivement… Mais il ne faut pas en faire une relation de causalité. En fait, le facteur de causalité est plutôt l’éducation. Il peut y arriver que des gens « pauvres » parlent mieux que des hommes d’affaires réputés ou que des hommes politiques (un exemple vous vient à l’esprit???? ).
Dans le passé, il y a eu une classe d’hommes politiques, ceux qui ont étudié chez les Jésuites à Brébeuf notamment, dont le français est plus soigné. Une grande partie d’entre eux a passé qq années en France (Trudeau, Landry, Parizeau, Lévesque…) et ce séjour les a marqués. Mais il y a une autre catégorie de riches hommes d’affaires dont le français est douteux (je pense à mon ancien boss, bras droit de plusieurs PM, qui m’a dit un jour très élégamment « JayJay, y a 2 genres de personnes dans la vie. Ceux qui fourrent et ceux qui sont faits pour se faire fourrer »). Brillantissime. Parizeau, notre grand bourgeois national, en serait sans doute venu aux mêmes conclusions mais l’aurait probablement exprimé autrement.
On se moque de notre ancien PM, mais il était loin d’être le premier politicien à avoir un langage populaire. Au Qc, nous avons le culte du chef, nous aimons les Hommes d’État à la verve éprouvée, mais nous reconnaissons également d’autres qualités – l’accession au pouvoir n’est donc pas conditionnelle au niveau langagier. Nous n’allons pas nécessairement nous dire « pouah, ce mec-là vient d’un milieu populaire, quelle arrogance de penser qu’il peut être au pouvoir ».
Côté anglais, c’est plus difficile. Les Anglais ont cette culture des débats oratoires (j’oublie le nom de ce club de débats très répandu dans le monde anglo-saxon), et ils sont plutôt sensibles lorsqu’il s’agit de faire passer une idée. Cette semaine un commercial m’a téléphoné. Il me dit « I work for a company that gives financial advice, you know, to employees ».
« Could you tell me a bit more please, that’s a bit vague ».
« Well y’know, advice on money and stuff, y’know ».
« Well if I knew, I wouldn’t need advice, right? I’m sorry, I do not understand what your company does and I’m not interested. Thank you and good-bye ».
Il avait un accent vraiment « working class », ponctuait ses phrases de « Y’know », il prétendait donner des conseils financiers… désolée mais c’est pas compatible. Or, en français (au Québec, pas en France), ça m’aurait moins gênée.
Plus égalitaires, serions-nous? Très certainement si on se compare à l’Angleterre monarchique ou à la France-qui-s’imagine-être-républicaine. Mais nous sommes quand même un peu le produit des Torys du 18-19è siècle. « WE know what’s good for you ». Au Canada on ne croit pas à l’égalité des chances. On croit que c’est une utopie. Machin-Truc de l’Est de Montréal n’a pas les mêmes chances que Trucmuche de Westmount. Par contre on croit en l’égalité des conditions. On doit s’arranger pour que Machin-Truc ait accès aux mêmes universités que Truchmuche afin d’avoir les mêmes chances de se réaliser. Peut-être que là ils seront égaux. Mais à l’état naturel, ils ne le sont pas. Paradoxalement, nous sommes aussi très paternalistes; très « charitables » : « Tu es trop bête pour gérer ton budget tout seul, laisse-moi t’aider ».
QUOTE
Comme le drapeau de Montreal avec un fond de drapeau Anglais, avec les fleurs symbolisant les cultures des premiers immigrants, la rose des anglais, le « thistle » des ecossais, le fleur de lys des francais et le « shamrock » des irlandais.. Montreal etait le carrefour des arrivants venus se faire une nouvelle vie dans des conditions bien plus rudes qu’en Europe (je veux dire froid, saisons d’hiver de 5 mois, eloignee des ancetres) Je suis ne en irlande de parents ecossais et anglais et j’ai vecu pas mal de ma vie en France. Je suis tout a fait comme ce drapeau. J’ai le gout et le desir de l’ailleurs, de l’aventure et j’identifie avec les aspirations des premiers pionniers….. C’est reellement pour ca que j’aime Montreal autant…
Oh great, I’m sobbing again. C’est vrai que Montréal est comme ça! Là–bas l’autre fois je marchais dans les rues en essayant de mettre le doigt sur ce qui la rend si spéciale, et c’est ça. Toronto se bat depuis des années pour faire croire au monde qu’elle est une « world class city ». Montréal n’a pas besoin de le dire, elle. Tout le monde sait qu’elle l’est.
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