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Partir ou rester ? Telle est ma question…

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Partir ou rester ? Telle est ma question…

Ecrit par: tomcamp

Partir de chez soi, quitter ses habitudes et s’en créer d’autres n’est pas en soi quelque chose de facile à faire ni donner à tout le monde. Beaucoup hésite à franchir le pas, certains se désistent au dernier moment, quand d’autres foncent sans y penser. Un départ est une expérience unique qui dépend d’un contexte et d’une motivation. Il ne ressemble pas à celui de mon voisin de droite qui fuira la misère ou l’insécurité ni à celui de mon voisin de gauche pour qui partir rime avec espoir ou évasion. Et vous savez pourquoi? Et bien tout simplement parce que nous n’aspirons pas tous à la même chose. Certains rêvent à l’Eldorado en la Belle province quand d’autres n’y voient qu’une marche de plus pour poursuivre leur route. Pour sûr, immigrer n’est pas toujours ce que l’on imagine.
Pourtant c’est une chance de pouvoir évoluer différemment, de s’enrichir autrement.De ne pas rester sur ses bases et de voir du pays pour espérer murir. C’est sur, un fossé persiste entre ce que l’on désire et ce que l’on vivra. D’ailleurs « partir » ne signifie pas mieux vivre, mais avancer pour ne pas stagner. Découvrir d’autres lieux et d’autres visages dans un pays nouveau. Alors oui c’est difficile de quitter les siens et de se sentir seul. Difficile cette impression de repartir de rien sans personne à parler…Au fond, il est plus facile de rester ou nous sommes plutôt que tout remettre en cause. Plus facile de se contenter de peu au lieu de voir ailleurs ce qui peut advenir. Partir ou demeurer, voilà notre dilemme?? Surtout si l’on commence à comparer le passé historique. En France, on se targue de notre Tour Eiffel, de nos mets raffinés et de tous nos châteaux. Au Québec, on déplore l’absence de rois déchus et de petits gaulois dans les manuels scolaires. Pourtant, est ce pour autant un pays sans richesse? NON, loin de là. Il s’agit d’une terre d’accueil pour qui sait l’apprécier à sa juste valeur. On y côtoie des rues qui n’en finnissent pas et des forêts sans nom, perdues dans l’horizon. Les saisons se succèdent et marquent leurs époques de gros flocons de neiges ou de feuilles d’érables. « Ici tout est neuf et tout est sauvage » (refrain connu de JJG) même si l’on sent la main de l’homme. L’herbe n’y est pas plus verte qu’ailleurs mais d’une couleur tout autre que celle que nous foulions avant. Partir n’est donc pas une si mauvaise idée après tout. Il suffit d’apporter dans nos valises un peu de nos souvenirs, de ne pas oublier ce qui font nos racines et de persévérer. Il peut y avoir des bas, il y aura aussi des hauts, qui nous conforterons ou nous infirmerons dans nos choix!

On peut partir sans demeurer, Demeurer sans partir mais ne regrettons pas de ne pas l’avoir fait! TOM

Avis aux amateurs, j’attends tous vos commentaires sur le sujet

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Ecrit par: Zogu

C’est très bien écrit et on sent que tu as déjà beaucoup réfléchi sur le sujet. Je te conseille de continuer à approfondir ta connaissance du Québec, de ses peuples, de sa culture. Essaie de toucher à tout ce qui est québécois: les films, les journaux sur Internet, la cuisine, les sports, les romans, etc.

Tout cela, sans perdre de vue que si tu quittes la France pour le Québec, ta vie devra repartir sur de nouvelles bases… qui seront sûrement plus précaires (au début du moins).

Alors il faudrait que tu saches très bien ce que tu quittes en France et ce que tu auras au Québec. Un aspect qui semble être très difficile à vivre: la plupart des Français semblent être très attachés à leur famille, et quand ils débarquent au Québec ils ont de la difficulté avec cette distance. C’est donc un point à considérer!

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Ecrit par: OM53

Je trouve tout tes textes et commentaires très bien Tom. Tu sembles comme moi avoir une mentalité différentes par rapport à d’autres personnes de n’autres âge. Rares sont ceux qui envisage de faire ce que l’on fait. Ils prendront plus à la rigolade que à la réalité nos projets. Je te conseille de ne pas fléchir devant cela et de continuer ton but. Mais je sens belle et bien que tu es plus que déterminé à y arriver, alors je te dis quand même bon courage. Tiens nous au courant de tes démarches.

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Ecrit par: ptit-loup

QUOTE(Zogu @)
Tout cela, sans perdre de vue que si tu quittes la France pour le Québec, ta vie devra repartir sur de nouvelles bases… qui seront sûrement plus précaires (au début du moins).

Alors il faudrait que tu saches très bien ce que tu quittes en France et ce que tu auras au Québec. Un aspect qui semble être très difficile à vivre: la plupart des Français semblent être très attachés à leur famille, et quand ils débarquent au Québec ils ont de la difficulté avec cette distance. C’est donc un point à considérer!

Hmm je n’ai pas de famille ici mais je me pose tjr la meme question et si je commence a penser a ma retraite , retrouver un logement au quebec , se debrouiller sans permis de conduire ( j ai 30 ans pourtant ) , repartirde presque zero ..fiouuuu

Partir et rever de l’edorado voila une bonne chose mais je me demande si nous n enjolivons pas trop cet eldorado , je ne veux pas polemiquer mais la majorite parle ( en parlant du quebec ) d un pays securitaire , d une meilleure qualite de vie , ceux que j’ai rencontrer et qui pensait emigrer au quebec pensait aussi a de l’argent facile ( on deviendrai millionnaire au quebec , rigoler pas je l entend souvent ) .

Rever de l eldorado est aussi souvent un reve sur de mauvaise base au depart , combien de personne ( je pense la aux francais ) calcule la vie au quebec en gardant les salaire francais …

Par exemple oh un appart coute 400 $ au quebec soit 180 euros francais .. sauf que le salaire quebecois est proportionnel si ici on gagne de base le smic a 1000 euros au quebec ca ne sera pas son equivalent en $ cdn c est a dire 1622 $ mais si je calcule 169 heure a 7 $ =1183 $

l eau est gratuite … super mais bon ca ne fait pas tout

partir oui mais il faut bien se renseigner et ne pas s attendre a un sper souflé sinon il retombera vite et c est helas ce qui arrive a certain .

Ceci dit c est aussi une occasion a prendre mais moi j hesite tjr et de fin 2001 ou jai fait ma demande en etant au rmi en france ( l equivalent du bs ) a aujourdhui ou je gere une societe ( deficitaire mais bon ) et ou j’ai pu reprendre un petit confort j hesite de plus en plus a repartir a 0 .

Voir du pays et de grands espace ok je ne veux pas etre septique mais le gars qui loupe son immigration , qui aura du mal a trouver un job au depart ou trouvera un logement inadequat aura peu le temps je pense d aller visiter le parc de la mauricie ou les chutes de momorentcy ( desole j ai oubleir l orthographe

Partir et se readapter a un systeme de sante differents , une mentalite diferente ( ne le cachons pas ) , le temps !!!! etc .. pas facile

C est d ailleurs pour cela que je trouve ce forum tres bien ( hormis les gueguerre quebec pays de securite / francep ays d agression chaque 30 seconde ) on y lit plusieurs point de vue et on y voit ausi ceux qui sont decu et ceux qui reviennent en france

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Ecrit par: Orphée

Partir ou rester ?

Moi j’ai décidé de partir il y a une quinzaine d’années.
A cette époque j’habitais en savoie (et j’aimais la région).
Nous avons donc décidé qu’avant de « mourir » vieux, nous allions nous installer en polynésie, dans un coin perdu.
Pour ça nous n’étions pas vraiment (pas du tout serait plus exact) riches. Nous avons donc tout vendu et … avons acheté une caravane parce que c’était tout ce qu’on pouvait faire avec nos finances pour changer d’air.
Bon, avec ça le voyage a été de 1000km tout au plus.
Mais je ne regrette pas d’avoir été un gen-du-voyage de quelques mois, ça apprend tant de choses dont vivre avec quatre personnes dans 8m2…
Quelques années après j’ai remis ça. Tout vendu avec un peu plus de fonds et direction non plus tahiti (encore trop cher) mais lîle de La Réunion qui nous semblait plus raisonnable. De quoi vivre un an tout au plus et revenir (les oreilles basses ?) avec dix francs dans les poches.
Aujourd’hui les fonds ont un peu poussé et, malgré une vie plutôt confortable, je m’apprète à tout lâcher pour repartir à zéro !
Ca doit-être dans les gènes, une inconscience doublée d’une curiosité, les espoirs déçus, le refus de la vieilesse… je sais pas moi !
mais ce que je sais c’est que je ne regrette RIEN.
Si j’avais envisagé la sécurité de mes débuts je serais probablement au RMI là ou j’ai commencé, à attendre le temps qui passe et devenir insupportable et blasé.

Vive la folie ! elle nous en fait baver mais elle est bien plus joyeuse quand elle nous sourit.

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Ecrit par: sylouchelsea

salut à tous, et bien moi je vais participer à ce post car je me sens concerné par ce qui est dit et je me retrouve un peu dans tout cela; c’est pourquoi je voudrais vous faire partager mon expérience.

Ma vie aujourd’hui en France: je suis à la SNCF(chemins de fer français) depuis 1996, je suis donc assimilé fonctionnaire mais attention, je travaille dans les trains ce qui n’est pas de tout repos, j’ai ma retraite à 55 ans qui m’attend, j’ai l’emploi garanti, je vie à lille dans un superbe appart et j’ai 34 ans. tout pour faire de moi un non-candidat au départ. Et pourtant….

Il y a plus de deux ans, je suis tombé sur un article dans l’express (certains l’ont connu); mon ami rentrait d’un séjour d’un an des états unis et moi, je m’ennuyais ferme dans ma petite vie bien rangée et j’ai toujours voulu vivre l’amérique (deux mois passés il y a longtemps dans deux familles américaines sur la côte est m’avaient emballés)
Et nous voila parti dans notre projet, notre rêve, mais tout nous ramenait à la réalité; j’ai donc utilisé la technique de la barrière se dressant devant moi.
Faire tomber ces obstacles les uns après les autres en m’apercevant que finalement rien n’est insurmontable.

Voici les barrières de vie que j’ai du abaisser:

barrière appartement et meubles: je suis en location; pas grave, on peut retrouver mieux ailleurs; quant aux meubles ce n’est que de l’ikéa et de l’ikéa cela se rachète n’importe où; le reste je l’ai vendu, comme mon home cinéma (j’avais une salle de ciné privée) en me disant qu’il connaitra une seconde naissance, en mieux ailleurs et je rêve déja des futurs appareils qui le recomposeront.Ca motive puisque c’est ma passion.
je ne pars qu’avec un seul carton, laissé en france , rempli de souvenirs que j’ai trié au maximum. ce fut difficile de trier et de se séparer des choses (vente des meubles aux amis, famille et brocante) mais maintenant je me sens léger, et pret à tout reconstruire.
Je pense qui si on fait tout avant le départ cela doit etre difficile, nous nous avons choisi de le faire 6 mois avant le départ et de vivre en colocation chez une amie; cela nous prépare un peu à ce qui nous attend car nous n’avons plus rien maintenant (tout dort sur un compte en banque )

Barrière famille et amis: Ma maman et l’un de mes frère sont en Suisse et mon père projette de partir vers le sud de la france; mon autre frère et ma soeur sont à Paris. Mes parents m’ont toujours appris l’autonomie et à me débrouiller seul, à ne dépendre de personne et , de plus, nous ne nous voyons pas régulièrement bien que les liens soient forts. Ce qui fait que je n’ai pas d’attache particulière à ce niveau et avec Internet (webcam)cela me rassure au maximum car mes parents sont connectés et je pourrais dialoguer avec eux même à 8000 KM; je peux vous dire que c’est une grosse barrière qui est tombée quand j’ai ouvert les yeux sur tout ceci.
c’est valable pour mes trois seuls meilleurs amis Nathalie, Christine et Marc. Je pourrai continuer de les voir à distance et comme ma famille, ils seront dans mon coeur au quotidien.
Morale de l’histoire: Ne pas hesiter à former les siens à l’Internet; c’est un lien extraordinaire pour communiquer et il serait dommage de se priver de cet outil qui fait tomber les frontières.

Barrière travail: le plus difficile à résoudre mais pour faire simple, je n’aime plus mon boulot, j’adore les trains (ma deuxième passion) mais contrôler à l’interieur ne me motive plus; les gens sont de plus en plus difficiles et cons (désolé pour eux) et c’est toujours de la faute dans l’ordre de: La secrétaire – L’agence- le guichet; c’est le palmares des excuses; incapables d’assumer leurs erreurs ou faisant preuve d’une mauvaise foi exemplaire, nos clients préfèrent s’en remettre aux autres; c’et tellement plus facile mais que de conflits à faire face.

Bref, la SNCF est une entreprise que j’affectionne car elle bouge bien et qui évolue lentement mais surement (nous avons le train le plus rapide du monde qui roule à 300 km/h depuis 1981 sans aucun accident mortel lié au TGV lui même et nous avons le taux d’accident lié aux trains le plus faible du monde également) Un réseau sûr et performant plombé ,il est vrai par les grèves et les retards (il y a quand meme plus de 90% des trains grandes lignes qui arrivent à l’heure)
Neammoins, la SNCF est une entreprise dans laquelle les possibilités d’évolutions sont nulles, il faut passer des examens stupides pour monter en grade alors que j’aimerais évoluer pour mes compétences et mes qualités d’agent et non à l’ancienneté comme c’est encore le cas. c’est LA raison qui me pousse à partir et l’autre, c’est la relation avec le client de plus en plus conflictuelle comme je l’ai expliqué plus haut.

Concernant ma retraite à 55 ans c’est vrai que c’est interessant mais en tant que controleur, je toucherai largement moins que ce que je gagne par mois, car nous sommes la seule catégorie d’agent ou nos primes (qui composent une grosse partie de notre salaire) ne comptent pas pour la retraite. il faut donc passer des années à cotiser en plus pour arriver à qq chose de correct; de plus, avec les nouvelles dispositions je pense que cette limite à 55 ans sera révolue et que je devrais bosser jusqu’à 60 ans; compte tenu des conditions d’exercice du métier d’agent de trains, je ne me vois pas aller jusque la; pour finir, je ne sais pas quand je vais mourrir et si c’est pour y passer à 60 ans je ne risque pas beaucoup de profiter de ma retraite.
Devant cette inconnue je ne vois pas pourquoi je n’en profiterai pas aujourd’hui car demain est un autre jour.

Voila toutes les raisons qui font que je suis en paix avec moi-même aujourd’hui concernant mon désir de partir; je pourrais rajouter que la vie en france ne me convient plus; certaines attitudes et mentalités ne font que confirmer mes choix et je parle en connaissance de cause puisque j’exerce mon métier au contact du public. (c’est sur, que si j’étais dans ma tour de verre toute la journée derrière un bureau, je ne verrai pas grand chose de la france sauf à la télé)

Je ne pars pas chercher mieux mais autre chose tout simplement et seul l’avenir me dira si j’ai eu tors ou raison mais si je ne le fais pas je m’en voudrais toute ma vie.
Vous aussi faites tomber vos barrières progressivement;vous pourrez mieux voir devant vous et vous concentrer sur ce qui vous attend. C’est ma nouvelle philosophie de vie et j »en suis assez satisfait.

Voila, j’espère ne pas avoir été trop long; j’avais envie de vous faire connaître mes motivations (je pense que je vais reprendre ce texte pour notre site dédié à notre projet)
a bientôt….

guillaume qui attend le 12 mai avec sérénité

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Ecrit par: lioga38

Et bien bonjour a tous, et j’ajouterais aussi mon humble cas de figure.

J’ai 29 ans, ma moitie a 30 ans. Je vis en France entre Lyon et grenoble, a la campagne. Je suis gerant de deux societes en chauffage, une en negoce et l’autre en installation. Nous sommes proprietaire d’une petite villa ( a credit qd meme ! ) Mais c’est un bon placement.

Qu’on ne se leurre pas, gerant de deux societes ne veux pas dire etre riche a millions! C’est enormement de travail et pour ne pas gagne des 100 et des 1000.
Cependant nous avons un train de vie correct, et , ne seraient ce les difficultes inherentent a mon activite professionelle, tout serait agreable.

Cependant voila. J’arrive a un moment ou je me dis, bon t’as 30a, une maison, tu t’es pas trop mal debrouille proffessionnellement, mais comment te vois tu dans 10 ans???

Et je pense que c’est un challenge de plus, avec certes bcp plus de risques mais comme bcp, je prefererais avoir le remord d’etre parti plutot que le regret de ne pas l’avoir fait.
Pourtant c’est vrai que le choix est difficile. Tout laisse, en sachant que meme si on revient, et bien nous aurons perdu les benefices du travail que nous avons abattu ici durant des annees.

Alors on y pense, et repense, et repense encore. On cherche une voie, dois je m’orienter vers le commercial? dois je plutot m’investir en installation? pourquoi ne pas investir ds l’immobilier doucement en vendant notre pavillon en France?

Et ca engendre forcement d’autres questions…Oui mais doit on le vendre ce pavillon? ne devrait on pas mieux le garder au cas ou notre immigration se passerait mal? Mais si on le garde ca va etre difficile de le vendre par la suite etc…

Ensuite on traine sur le forum, on lit tout ce qu’on trouve. Pas bcp de deceptions, mais « les decues » ne viennent pas forcement ici, et on les comprends, pour exprimer leurs ressenties. Mais on se dit qd meme…pourquoi on y arriverait pas nous? Combien de francais auront connu cela? ne faut il pas avoir des couilles (excusez moi pour le terme) pour tenter pareil chose?

Mais oui, tu as raison Lionel..motive toi !!! Me motiver….je veux bien mais suis je pret a quitter une maison de 120 m², ma passion du 4×4, de la moto, tout ca pour vivre dans un appart de 50 m² fut il au Quebec? Tout est neuf au depart, tout est beau, et les deceptions viennent au fur et a mesure….

Voila, je pense que nous avons tous connu, une succession d’envies et de craintes. Mais en definitif ca nous ramene a la question de depart, vaut il mieux avoir des remords que des regrets?

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Ecrit par: tomcamp

Merci pour ces quelques réponses qui véhiculent des idées diverses et définissent le vécu de chacun. Mon cas est peut être différent du votre dans la mesure où mon frère vit déjà à Montréal depuis 3ans et que mes parents m’accompagnent dans mon immigration. J’ai donc la cellule familiale qui me soutient dans ma démarche et partage aussi mes craintes. C’est certain pour un départ tel que celui-ci il faut peser le pour et le contre. Pourtant étonnament cela ne m’effraie pas de quitter la France pour le Québec (et par extansion le Canada). La culture et la mentalité y sont différentes et c’est ce que je recherche. Je ne m’attends pas à retrouver le pays que je viens de quitter sur le continent américain. D’ailleurs ceux qui imaginent pouvoir vivre de la même façon ici que là bàs commettent une grave erreur. Et puis ayant eu la chance de partir plusieurs fois sur Montréal et dans les environs (Québec, les Laurentides…) j’ai pu tester le climat sous toutes ces formes. Le Printemps tout d’abord où l’air est encore frais mais où les bourgeons éclosent; l’Eté ensuite où la température avoisine les stations balnéaires francaises (si si c’est vrai) et l’Hiver enfin où pour Noel et Jour de l’an j’ai pu assister à la transformation de la ville sous cet amas de neige. Seule saison absente l’Automne, que l’on nomme l’Eté des Indiens et qui j’avoue me fascine le plus. C’est pourquoi j’espère voir bientôt ses feuilles multicolores qui tapissent les arbres. Aujourd’hui plus que jamais je suis motivé à partir et à poursuivre ma route dans la belle province. Pour sur, il y aura des obstacles et des adaptations mais c’est un challenge que je veux relever pour pouvoir évoluer. Cotoyer des gens différents ne peut être que bénéfique, c’est stagner qui ne peut que nous déprimer!!! TOM

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Ecrit par: z_audrey

Bonjour à tous,

Pour ma part, je fais partie des déçus du Canada. Trop d’espérances au départ et déception à l’arrivée.
J’ai quitté mon confort français (appart, boulot, voiture) il y a 2 ans pour aller en Irlande. Ascension professionelle surprenante. Je me suis laissée emportée dans cette spirale et suis venue au Canada en aout 2004 et là, grosse chute et déception.

Concernant le passage « Au fond, il est plus facile de rester ou nous sommes plutôt que tout remettre en cause. Plus facile de se contenter de peu au lieu de voir ailleurs ce qui peut advenir », je suis entierement d’accord et c’est pourquoi il a été très difficile pour moi de prendre la décision de rentrer en France en janvier prochain mais j’en suis fiere. Prendre la decision de rentrer a été plus difficile que celle de venir au Quebec !

Je ne vis pas mon experience comme un echec mais comme une « formation », une experience qui me permettra surement de mieux faire face à certains evenements futurs qui pourraient m’arriver. Je pense que c’est ça la force des personnes qui ne se contentent pas de leur acquis. Il faut beaucoup de courage pour quitter un job ou demenager (dans le meme pays ou ailleurs) et c’est ça notre force !

Ou qu’on aille, quelque soit la vie qu’on choisit de vivre, l’important est toujours de savoir se remettre en cause pour ne pas avoir de regrets.

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Ecrit par: lioga38

z_audrey….

J’aurais aime que tu nous dise pourquoi tu a ete decu du Canada…Je pense que ca peut etre tres enrichissant aussi d’avoir ton point de vue.

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Ecrit par: z_audrey

Cher Lionel,

En résumé, j’ai été déçue par les difficultés rencontrées pour trouver du boulot. Au départ, j’ai chercher un emploi dans l’assurance et la banque (domaines dans lesquels j’ai quelques années d’experiences…) mais AUCUN retour.

Mon CV ne mentionnait même pas que je n’avais qu’un visa d’un an !!
On m’a dit : « tu n’as pas l’experience quebecquoise ». Ok, j’ai eu ensuite la chance de trouver un boulot dans un centre d’appel mais pas du tout dans mon secteur. Apres qqs mois, j’ai retenté ma chance en envoyant des CV à tout va (oui ils cherchent beaucoup de monde dans l’assurance et la banque) et …pas plus de retour (soit ZERO).

J’ai vraiment plus le courage de brader mes competences pour un salaire de misere…Je suis pas deseperée à ce point !

Donc voila, je rentre…avec plaisir !!

je ne dis pas qu’en France ce sera du gateau mais au moins on comprendra mon CV !!

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Ecrit par: argile

Bonjour z-audrey,

Je vois que tu t’es laissée assez peu de temps finalement puisque tu n’es arrivée qu’en Août 2004.
La jobine est malheureusement le passage quasi-obligatoire pour acceder à un travail dans tes compétences, il faut le savoir.
Il est vrai que si l’on n’est pas prêt à accepter de passer par là, c’est difficile.
Bon retour et bonne chance pour la suite.

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