Les Français qui sont partis du Canada mais qui sont revenus en courant. - Immigrer.com
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Les Français qui sont partis du Canada mais qui sont revenus en courant.

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Les Français qui sont partis du Canada mais qui sont revenus en courant.

Ecrit par : velzia2 26-04 à 10:54

Salut tout le monde,
ça fait bien longtemps que je n’ai pas déposé un message sur votre site.
J’aimerais lancer une nouvelle discussion sur les Français qui sont rentrés chez eux mais qui sont repartis définitivement au Québec ou ailleurs au Canada après quelques mois de réflexion et de grosse incertitude?

j’ai vécu presqu’un an à Montréal avec une dernière période géniale. Je suis rentrée avec ma compagne en juillet dernier. Mais depuis nous n’avons pas réussi à retrouver nos marques. On a même voulu changer notre pseudo velzia2 par les girouettes!!!
Ben oui, finalement, ces quelques mois en France ont été source de conflits multiples avec notre entourage privé et professionnelle. L’année passée au Québec nous a profondément changées.
Nous nous sentons moins Françaises mais pas non plus québécoises, dans le sens où nous n’avons pas passées assez de temps. Bref, nous avons le c….entre deux chaises.

Autant le dire, les Québécois(e)s nous manquent beaucoup et plus encore leur esprit positif qui est ici, en France, inexistant, voire carrément mal vu!!!!

Nous savons qu’il existe de nombreux cas d’émigrants revenus s’installer au Canada.
Pouvez-vous nous faire partager votre expérience pour nous rassurer?
Merci pour vos réponses

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Ecrit par : Petit-Prince 26-04 à 11:23

Je ne vais pas parler de mon expérience, vu que mon immigration s’est faite en un coup, mais ton message est assez intéressant parce que j’ai l’impression que c’est quelque chose qui devient de plus en plus fréquent.

En un mois de temps, tu dois être la quatrième ou cinquième personne qui me parle de revenir au Québec après être retourné en France.

Certains, repartent déçus du Québec, ce n’est peut-être pas ton cas, mais ça arrive. Il y a parfois beaucoup de raisons : travail, éloignement familial, difficultés d’adaptation, climat… peut-être que certains immigrants partent en s’attendant à trouver le Canada des cartes-postales, même si c’est inconscient. C’est normal aussi de mettre la barre assez haute… après tout, on ne quitte pas la France pour trouver moins bien, mais pour améliorer son existence. Alors, peut-être place t-on la barre trop haute…

Dans ces cas-là, la moindre difficulté peut provoquer une grosse chute, puis déclancher un phénomène de rejet. Et l’on rentre…

Finalement, une fois rentré, on a beaucoup plus la possibilité de prendre du recul sur cette expérience. Là, on ne pense plus à la carte-postale, mais à la réalité… puis, l’on commence à comparer cette réalité avec notre réalité en France. La comparaison est plus concrète, moins idéaliste.

On connaît tous des Français qui sont rentrés en France, puis, qui sont finalement revenus… j’avais l’exemple d’une connaissance qui, après le Québec et l’IPE était rentré en France quelques mois, comme pour se rappeller des raisons qui l’ont poussées à s’installer au Canada… Après six mois, la coupe était pleine et il s’en est retrourné à Montréal.

Certes, je ne pense pas que cela touche la majorité des gens qui sont repartis en France, mais cela semble être une tendance non négligeable.

D’ailleurs, je le remarque aussi de plus en plus chez mes amis et dans ma famille restés en France, au début très sceptiques, maintenant, tous me disent que j’ai bien fait de partir et que s’ils avaient le courage, ils le feraient aussi !

En effet, il serait intéressant de voir des témoignages, car je pense que les immigrants qui tentent leur chance une deuxième fois ont de meilleures chances de réussir… ils sont mieux préparés, ils savent à quoi s’attendre et ont des objectifs plus réalistes.

En tous cas, c’est mon opinion.

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Ecrit par : petiboudange 26-04 à 11:25

Ben et les étudiants français en échange ou non qui sont revenus comptent-ils?
Parce que autant te le dire Velzia, je suis dans ce cas (1 an à Montréal et j’y repars en septembre), une amie qui y était 6 mois commence ses démarches aussi et un troisième est en pleine réflexion pour rester alors qu’il y est encore mais après avoir fait un passage éclair en France pour le mariage de je ne sais qui dans sa famille!

On a tous 3 éprouvés la même chose que toi: un décalage de mentalité avec la France parce que trop « québécois » ou nord américain qui ont provoqué des tensions avec nos entourages professionnels ou personnels et un mal-être personnel.

Comme je te disais, je viens d’obtenir ma brune, mes deux amis commencent leur aventure personnelle d’immigration. Je les soutiens sur le plan administratif autant que moral, parce qu’on a vécu et ils vivent la même chose.
La seule motivation de nous lever le matin c’est d’espérer mettre quelques sousous de côté pour partir et vite retrouver ce pan de nous qu’on a laisé là-bas.
Et quand on y revient, on doit sûrement en être heureux, mais ça je n’y suis pas encore!

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Ecrit par : velzia2 26-04 à 11:42

Merci P’tit-Prince,
J’ai toujours apprécié tes messages très constructifs. Tu as tout-à-fait compris dans quel état d’esprit nous étions en ce moment.
En revenant en France, j’ai pris du recul. Je ne me permettrais pas de comparer le Canada, le Québec en particulier, à la France, mais j’ai l’impression de savoir exactement ce que je veux à l’avenir. Notre parcours d’immigration est plutôt tordu mais à chacun son chemin.
Mon année au Canada a été, en ce qui me concerne, plus un voyage intérieur, face à moi-même, et cela a été dur; des choses à régler..bref je ne vais pas rentrer dans le détail, ça n’intéresserait personne.
Du coup, j’en voulais à la terre entière et bien entendu j’en voulais aussi au Canada, pour tout et pour rien. J’étais perdue.
Aujourd’hui, j’ai réalisé ce qui était important pour moi, pour nous. J’ai la chance de partager ma vie avec une femme extrêmement compréhensive et qui ne me juge pas. on discute beaucoup.
Elle est prête à repartir tout comme moi pour notre prochaine immigration que l’on pense effectuer le plus vite possible.
Merci pour vos messages

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Ecrit par : Petit-Prince 26-04 à 12:10

Malgré tout, n’oublie pas que les réponses sont en toi… Certes, les témoignages, les idées vont sans doute t’apporter des pistes de reflexion, peut-être aussi te rassurer, mais c’est toi qui est le seul à savoir ce que tu veux.

Par contre, je suis tout à fait d’accord pour l’avoir constaté dans mon entourage… ça peut se passer très bien en partant, mais le moindre grain de sable qui arrive dans l’engrenage peut parfois tout briser. Un peu comme un château de carte dans un courant d’air.

En partant, une immigration ce n’est pas simple. C’est pas comme aller à l’épicerie du coin ou même de passer trois jours au Touquet ! Une immigration, à la base, c’est un obstacle… ça prend beaucoup de temps, d’énergie, un peu de courage, beaucoup d’inconscience (j’exagère, mais c’est ce que j’aime dire de mon immigration !)… puis ont se retrouve loin de tous repères… Alors évidemment, les soutiens étant rares au début, une simple contrariété peut-être insurmontable alors qu’en étant en France, tu en aurais rit !

Mais comme je le disais, je suis convaincu que tu seras mieux préparé. C’est certain ! Tu sais, tu connais, tu sais ce qu’il y a à faire et à ne pas faire. Tu n’arrives pas dans l’inconnu, tu reparts juste là où tu avais laissé les choses.

Bonne réflexion en tout cas !

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Ecrit par : peemti 26-04 à 12:24

Salut,
je ne rentre pas dans la catégorie de personnes qui sont rentrées en France pour revenir ici en courant… mais je peux te dire, que j’ai discuté avec des francais aux USA ou au Canada, et quand je leur dis que mon projet est de rester 4-5 ans ici, puis de rentrer en France , tous me répondent unaniment « tu ne pourras pas, tu reviendras, tu vas avoir un trop grand décalage… »
donc je pense que ca arrive tres souvent.

Moi je vais rentrer 2 mois en france en mai-juin apres 14 mois ici, et je ne sais pas encore comment va etre le décalage avec ma famille et au bureau. Je ne réalise pas vraiemnt mon évolution par rapport à la leur. on verra.

L’exemple de petit-prince est encore plus interessant, il parle de personnes qui sont rentrées avec dégout du canada, pour finalement changer d’avis.

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Ecrit par : Petit-Prince 26-04 à 17:15

Il y a aussi un aspect à prendre en compte, un élément déterminant, majeur même : à force de vivre ici, dans un nouvel environement, à baigner dans une autre mentalité, on change, on évolue, on s’ouvre à autre chose. Je suis littéralement fasciné par ce qu’une immigration peut provoquer comme changements…

Il est certain que nous ne sommes pas tous fait pour la mentalité d’ici… pour qu’il puisse avoir un changement, il faut que cela vienne naturellement et, surtout, en étant prêt à accepter de changer.

Alors il est clair qu’en repartant en France, on sent d’autant plus la différence. Sauf que le pays n’a pas changé, c’est VOUS qui avez changé !

Je parle du Québec et de la France, je suppose que c’est pareil partout… lorsque l’on vit à l’étranger et que l’on a décidé de s’adapter, on se fond un peu dans l’environnement. On fait partie intégrante d’un ensemble.

Tout ça fait aussi qu’on apprend un peu plus sur soi-même. Parfois, on vit tellement dans un moule, que l’on ne réflechis plus vraiment sur ce que l’on veut vraiment, sur ce que l’on est en dedans. En découvrant autre chose, un autre environement, ça peut être parfois déboussolant, parfois on peut se retrouver…

Ça peut paraître un peu abstrait ce que je dis, mais pensez à un rocker qui se met qu’à écouter de la valse… au début, c’est le choc, mais à force, il commence à prendre le rythme, vu que c’est son nouvel environement musical. Soit il se met à aimer, soit ce n’est pas le cas et il s’en va.

Au Québec, on finit tous par pogner le rythme du pays…

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Ecrit par : Orphée 26-04 à 17:39

On a le droit de tricher ?
Bon, voilà:

Nous on avait décidé de rentrer. Enfin, pas rentrer tous mais trois sur cinq, les deux grands continuant leurs études.
Pas de dégôut du Canada pour nous, simplement la dure constatation que c’était pas aussi facile que ça de trouver du boulot, enfin … du boulot qui nous corresponde plus exactement.
Donc, sachant que j’avais la possibilité de travailler assez facilement en France, soit dans mon domaine, soit dans un domaine complètement différent (en étant employé de mon frère), on s’était dit qu’on n’allait pas attendre vingt ans pour trouver du boulot et qu’il vallait mieux se sauver vite avant qu’il ne reste plus rien des économies.

Je suis donc rentré. Si, si, rentré en France, seul, pour faire une sorte de bilan des possibilités sur place.

Là j’avoue j’ai péché: je n’ai pas pu résister au doux parfum des patisseries, des fromages ou à cette sensation extraordinaire de manger un vrai pain à l’ancienne, vous savez, celui avec la croûte !
A part ça, pour le reste … un peu déçu tout de même.
Certes la France (j’ai fait environ 1500km) a de jolis coins et tout ça mais … je me sens plus chez moi au Québec. Pas de gens qui passent leur temps à râler, à bloquer lycées, universités et , quand ça leur chante, de brûler en passant quelques voitures. On dira peut être que c’était parce que la période n’était pas bonne mais, venant de l’ile de La Réunion, le rappel n’a pas été sans effet: quel est l’avenir de la France hors le tourisme ?
Et le prix !!!
Oui, le prix de l’immobilier. Vous avez vu ça ? vous comptez acheter comment exactement ? par un héritage ?
Bref, ça nous tentait peu déja … et on s’est dit qu’on allait perserverer encore.
Je suis donc revenu après un peu plus d’un mois et compte me remettre à l’ouvrage, pardon, rechercher du boulot dès que ce fichu nerf coincé me permettra de ne plus passer pour un vieillard.

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Ecrit par : Emmanuelle 26-04 à 21:35

Parfois on a besoin de perdre quelque chose pour rendre conscience de sa valeur…
Je me souviens bien de vous 2 et de votre histoire, ça n’a pas été facile pour vous! Vous êtes parties pour mieux revenir!

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Ecrit par : maecha 27-04 à 1:14

J’ai vécu la meme expérience que petitboutd’ange, Décidément c’est une « contamination » Beaucoup d’étudiants veulent revenir
Mais le pire a été la reprise des études car je me suis spécialisé dans l’art québécois, et là c’est pas passé du tout! Heureusement qu’on est en train de faire les papiers pour se casser

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Ecrit par : Jeff 27-04 à 9:57

Et bien je suis également dans le cas de Petitboutdange.

J’ai étudié 1 an à Montréal puis retour 1 an 1/2 en France et ça y est je suis revenu ici depuis le 9 Avril.

Bien sur là dedans il y a le fait que je suis venu rejoindre ma copine, mais lors de mon retour en France, j’avais effectivement senti un gros décalage et j’avais failli repartir sur un coup de tête au bout de 4 mois.

Heureusement, je suis resté, j’ai acquis un bonne expérience professionnelle, j’ai mis de l’argent de côté et j’ai préparé avec plus de sérieux et dans de meilleurs conditions mon immigration pour le Canada.

Aujourd’hui, je ne sais pas si je suis ici pour toujours, pour 20 ans, pour 10 ans, pour 5 ans, mais je suis à Montréal et je compte bien m’y épanouir, trouver un bon emploi et profiter de ce beau pays.

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Ecrit par : Tartine 27-04 à 20:23

Intéressant cette discussion… Effectivement c’est très difficile de se réadapter à son pays natal après quelques années passées outre-atlantique. C’est un peu mon cas aussi (après quatre ans)… même si heureusement je m’en suis rendue compte avant de refaire un déménagement.

Il y a six-huit mois j’étais en plein dans l’interrogation « rester ou repartir », pour plein de raisons (professionnelles, personnelles et familiales aussi). C’en était au point que j’ai répondu à des offres d’emploi en Suisse, j’ai même été convoquée pour des entretiens. Sauf qu’au moment crucial, de retour dans mon pays natal et confrontée à l’ambiance de travail et à la mentalité si différente de celle du Québec/Canada, je n’avais plus qu’une envie: retourner à Montréal! Comme en plus la situation s’est débloquée sur le plan professionnel (pour le reste on verra bien, un jour à la fois), je me suis décidée à rester ici, mais cette fois avec l’état d’esprit « je fais ma vie au Québec et je ne regarde plus en arrière! »

Bon, cela ne veut pas forcément dire que je finirai mes jours ici, peut-être qu’un jour j’aurai envie de repartir ailleurs… mais dans ce cas ce serait probablement véritablement « ailleurs », pas pour revenir d’où je suis partie. Et au moins maintenant j’ai arrêté de me sentir à perpétuité « entre deux chaises », et ça fait du bien.

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Ecrit par : velzia2 28-04 à 5:26

Salut à vous toutes, tous,

Encore merci pour tous vos messages.
Je commence à chercher de la job sur Montréal pour cet été. Mon travail en France me le permet car je suis vacataire sur l’année scolaire.
Cette semaine, j’ai repris contact avec une maison d’édition montréalaise qui avait été intéresseé par mon CV. Contre toute attente, le responsable m’a répondue que ma candidature les intéressait toujours. Évidemment, les postes sont pourvus pour le moment, ils ne me promettent rien.
En revanche, il y aura peut-être un poste pour moi à l’automne. Je dois les contacter à mon retour à Montréal pour un entretien.
Je suis vraiment contente même si je ne dois pas faire une « fixette » sur cet hypothétique poste.
Mais cela me booste pour chercher un taf cet été sur place.
Je partirai sans doute toute seule dans un premier temps. Ce sera plus facile.
Nous avons l’expérience du terrain. J’ai aussi mon expérience québécoise dans un studio d’animation.
Voilà
Ça se présente plutôt bien
C’est ben le fun!!!
Je vous en dirai plus au fil des semaines.

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Ecrit par : geez 28-04 à 6:02

J’aime bien vivre en France, même si certaines choses vont de travers !
J’ai bien aimé aussi vivre en Angleterre, même si certaines choses allaient de travers !
J’aimerai sûrement vivre au Québec, même si certaines choses iront de travers !

Et c’est clair que mon premier séjour anglais m’a profondément marqué et a changé pas mal ma philosophie de la vie…

Je pars pour vivre autre chose et sans aucune rancoeur envers mon pays. J’espère vraiment que ce que je vivrai au Québec sera plus positif que négatif, car je rêve de ce pays depuis que je suis ado et les deux voyages que j’ai déjà faits m’ont renforcé dans mon choix. Après, si ça ne marche pas, je serai forcément déçu mais je rentrerai en France (ou ailleurs) sans états d’âme ! J’aurai au moins essayé.

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Ecrit par : bibounou 28-04 à 18:40

En voyage de prospection ma copine et moi on a eu un choc culturel en arrivant à Montréal, on a pas compris l’organisation de la ville et on s’est demandé ce qu’on faisait là, si c’était pour nous.

Après quelques jours de visite, on a pesé le pour et le contre, et on s’est dit qu’on était finalement tout a fait capable de vivre à Montréal.

10 jours plus tard, retour à Paris et là, surprise : on a eu un autre choc culturel en revenant, on ne voyait déjà plus paris de la même façon et on était pressés de repartir.

J’imagine que si on avait pas ressenti ça pendant ce voyage de repérage, on aurait peut être fait comme vous , un « très long voyage de prospection »

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Ecrit par : AugustClo 18-05 à 9:23

mon histoire canadienne a pour l’instant été ponctuée par 3 épisodes…

1/ un séjour d’études de 9 mois… Le retour en France? il me faisait peur Je ne savais pas ce qui m’attendais la bas… au final, c’etait pas si pire: quelques nouvelles lois mais dans l’ensemble, ca n’avait pas changer et meme si j’avais changée sur quelques points, les relations avec les autres étaient pas pire qu’avant

Je suis restée 3 semaines en France puis je suis repartie pour mon deuxieme sejour:

2/ 5 mois de stages…. 5 mois pendant lesquels j’ai développé ma relation avec mon chum canadien et où j’ai donc découvert encore d’avantage la vie québecoise en allant dans sa famille, en vivant avec lui, etc… et la le retour en France? ben j’avais pas envie de rentrer car pas envie de quitter mon chum mais a part ca il a ete tres difficile… Au niveau travail, ca allait car ce sont des relations cordiales, etc… donc pas trop trop de décalage avec la mentalité quebecoise et puis les gens avec qui je travaillais etaient de maniere general assez sympa et ouvert (bon sauf 1 ou 2 maudits francais notoires mais c’est le genre de personnes que je supportaient deja pas avant mon premier sejour au quebec ) mais les retrouvailles avec la famille dur dur . J’ai vraiment senti un gros décalage avec eux… et le pire c’est avec mon frere: on n’a plus rien en commun C’est assez fou de se rendre compte de ca et quand mon chum est venu en france, il m’a confirme que mon frere etait un francais, un vrai de vrai … sans doute pour ca que c’est si difficile avec lui maintenant…

Aujourd’hui je suis de retour en tant que RP a Montreal, je ne sais pas ce qui m’attend, je n’ai toujours pas passer d’entretien pour du travail (j’ai refuse une proposition d’entretien car c’etait a duree determinee de quelques mois et tres mal paye et j’ai une reunion dans une entreprise bientot, mais pas dans un domaine qui m’interesse) mais il faut avouer que a part avoir fait fonctionner mon petit reseau et avoir diffuser mon CV sur internet et dans une association j’ai pas encore vraiment postule… et ben oui je me demande si je vais reussir a trouver un travail et encore plus: un qui me plaise… et en plus toutes les entreprises qui m’interessent sont a 1h30 en moyenne de chez moi… donc oui je sens que ca va pas forcement etre facile les prochains mois, voir la prochaine annee (je ne m’en etais pas vraiment rendu compte a quel point ca pouvais etre dur avant d’arriver) mais c’est sur que j’ai vraiment pas envie de rentrer en France… pays ou on m’appelle la Canadienne (il parait que j’ai pris un fond d’accent canadien qui n’avait toujours pas disparu au bout de 6 mois), je pense que je serais capable de me readapter mais une chose est sure: je me sentirais toujours en decalage avec les autres francais…

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Ecrit par : m_yfr 18-05 à 13:20

Il faut parfois perdre quelque chose qui nous paraît anodin pour se rendre compte finalement que rien n’est acquis ou que l’on était bien dans son petit train train douillet.
Bien sûre faut -il encore avoir 1 train train douillet.

Et 1 fois que le retrouve et peut savourer tout ce quoi on à la chance d’avoir.

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