Immigration en famille….avantages et inconvénients
Ecrit par: papillon 23-01 à 12:08
Bonjour,
Je me demande si immigrer en famille est plus facile qu’immigrer seul en célibataire?
Je voudrais bien avoir votre avis svp!
Biensur, pour moi, il n’est pas question de décider , c’est trop tard :
Je suis marié avec deux enfants bas ages (un garcon et une fillette) ….
Et je suis bien heureux comme ca !!!
Mais vos réponses m’indiqueront les avantages et les inconvénients d’immigrer en famille par rapport à un célibataire ….
Par exemple, ca pourrait me permettre d’anticiper sur mon départ et de faire le choix,si cela était possible, de partir six mois à l’avance seul pour préparer le terrain comme un éclaireur .
L’intéret est de savoir aussi si financièrement , cela aide d’etre en famille :
2 jobs , alloc ,bail, etc…
Ou au contraire si etre en famille est tres contrainiant au point de vue charges !
Libre à vous de me donner d’autres exemples ou expériences que vous avez pu voir ou vivre en personne en tant que célibataire ou marié avec des enfants .
Grand merci à vous tous.
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Ecrit par: Monikebek 23-01 à 13:09
Moi, j’ai essayé les deux solutions :
Notre départ d’Europe s’est fait en famille, avec nos enfants qui avaient 1 et même pas 3 ans. Ce qui nous a beaucoup aidé à notre arrivée à Montréal (que nous avons quittée 1 mois plus tard pour aller « en région ») c’était que ma belle-mère était venue avec nous – malgré que je n’aimais pas cette ingérence de sa part, j’ai dû me rendre à l’évidence bien vite : avec deux petits et tout ce bazar de paperasses à faire, courir comme des fous pendant les 2 premières semaines, la présence de la belle-maman était tout de même bien appréciée ! Je l’ai déjà dit en réponse à un message il y a pas mal de temps : en arrivant avec de très junes enfants, c’est une solution hyper-pratqique de se faire accompagner par un(e) ami(e) ou quelqu’un de la famille pour vous aider à passer le cap des deux-trois premières semaines remplies de formalités de toutes sortes.
Pour le reste, je trouve que les enfants facilitent et accélèrent largement l’intégration de toute la famille : on croise beaucoup plus de personnes dans la même situation (enfants du même âge, je veux dire), et notre réseau se tisse plus vite et plus grand. Nous n’avions pas de boulot, ni l’un ni l’autre …
Puis pour venir à Whitehorse, on a légèrement modifié notre « technique » : on avait décidé que moi, je trouverais certainement un travail assez vitre et bien payé et que donc, moi je partirais seule pour mettre la « structure d’accueil » en place : logement, job, inscription école(s), … Mon mari gardait son boulot au Québec, histoire d’assurer la subsistance de sa tribu éparpillée … surtout que les petits, entretemps 7 ans et demi et presque 6 ans, sont venus me rejoindre à Whitehorse seulement 2 semaines après mon arrivée, et la seule chose que j’avais c’était le logement … pas encore de boulot ! Mais là aussi, un coup de main parental, souhaité celui-là puisque mes Parents ont en fait amené nos garçons par avion et sont restés 2 semaines avec nous. Ils ont commencé l’école tout de suite, et comme j’aurais voulu montrer Whitehorse et les environs à mes Parents un peu, j’ai bien sûr décroché des petits contrats de suppléance pendant leur temps ici réduisant la liberté touristique considérablement mais j’avais des revenus !!!
Quand j’ai décroché LA job presque jour pour jour 2 mois après mon arrivée, mon mari n’a pas démissionné tout de suite : il voulait attendre que j’aie fait un mois pour être certains que c’était bon pour de vrai. Et quand il a démissionné début janvier, son employeur lui a proposé immédiatement de ne pas partir sous 2 semaines comme c’est l’habitude, mais qu’ils lui paieraient des voyages aller-retour pour Whitehorse et une chambre proche du boulot de février à avril (notre maison est louée). Il va donc venir deux fois pour 2.5 et 2 semaines, et fin avril, il va charger un U-Haul pour s’en venir ici.
Il est évident que ce n’est pas si facile que de vivre seul(e) avec les enfants quand on est une famille que dans le temps on considérait « normale », mais on le fait dans un but bien précis, et je dois dire qu’ici j’ai tout le support que je peux imaginer de la part du tout nouveau cercle d’ami(e)s que j’ai trouvé à Whitehorse, pour grande partie grâce à Kroston et la Krostinette !
Donc seul en « éclaireur/se » ou directement en famille … une question très personnelle ! A savoir si celui/celle qui reste avec les enfants va pouvoir assumer la séparation. A savoir si vous pouvez avoir de l’aide en arrivant si vos enfants sont en bas âge pour vous faciliter la tache et réduire le stress lié naturellement à l’immigration et les démarches incontournables.
Moi, si ce n’était pas une question de finances, je le ferais en famille. Je suis fière d’avoir pu réaliser notre installation ici à Whitehorse, mais j’aurais largement préféré avoir mon mari avec moi, avec nous dès le début. Immigrer ou déménager de l’est à l’ouest au point où nous sommes en train de le faire, ça se vaut presque. Je trouve que c’est important de le vivre ENSEMBLE. Pour le couple ET pour les enfants.
Hé bé … Momo n’a une fois de plus pas su freiner ses doigts, hein ! ‘scusez la longueur de ma réponse …
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Ecrit par: isseo17 24-01 à 0:07
Hello
Moi, je suis tout à fait daccord avec Monika.
A chacun d’évaluer ses capacités à rester seul ou seule, avec ou sans ses enfants.
Au début de notre projet d’immigration, nous avions établi que raisonnablement, Dom viendrait seul au début et que je n’arriverai avec les enfants que lorsqu’il aurait trouvé maison et travail. Avec 5 enfant, nous jouions un peu à la roulette russe!
Il est venu seul pendant six semaines, cet été ,pour tâter le terrain et se rendre compte si notre idée d’immigration semblait viable.
Et là, je me suis rendu compte ,moi,que rester seule en France,avec les cinq enfants, pendant que mon mari était au bout du monde pour chercher un hypothètique job, était au dessus de mes forces. Quitte à vivre l’aventure, je voulais la vivre avec lui. Avoir avec lui la joie des découvertes,et avec lui, essuyer les galères.
Je voulais que ce changement de vie se fasse en famille et je redoutais que ne se creuse un décalage entre nous, continuant à vivre sur nos habitudes et lui, partant à la découverte du monde.
Peut-être un mélange de jalousies, de peur, mais aussi une envie de ne pas le laisser seul affronter l’inconnu.
Et puis, la date des retrouvailles me semblait aléatoire, soumise à trop de facteurs incontrolables: délais administratifs, délais pour trouver un job (une jobine aurait-elle était suffisante pour riquer le coup?), sentiment de sécurité de sa part, nécessaire pour nous faire sauter le pas.
Je ne voulais pas que les enfants risquent de « s’habituer » à une vie sans Papa. Et je ne voulais pas non plus les voir souffrir de son absence, sans pouvoir y mettre une échéance.
Dernier point qui nous a décidé à venir ensemble, ce sont les préparatifs de départ. Si j’étais restée seule avec les enfants, Dom aurait pu venir me chercher pour le voyage (et encore en travaillant de fraiche date, ç’aurait pu être difficile!), mais à moi tous les préparatifs de départ: rendre la maison, faire les cartons, les dispositions pour la sécu, la Caf et que sais-je. A moi la joie des démarches à assumer en même temps quela gestion familiale.
Si Dom avait pris la plume, il vous aurait peut¸être dit que vivre de longues semaines, voir de longs mois, sans ses enfants, sans leur jeux (auquel il est particulièrement participatif!), à l’écart de leur vie qui passe si vite, plongé dans les difficultés d’une arrivée ici : les coup de blues, les déceptions dans la recherche d’emploi, le difficultés d’adaptation….lui paraissait aussi bien morose.
Je ne parle pas du manque qu’il aurait pu avoir de sa petite femme parceque ça, c’est très personnel !
Bref, nous avons pris la décision d’arriver en tribue et de tout affronter ensemble : le bon et le moins bon!
Et nous voilà, depuis presque 4 mois ici. On a effectivement vécu des moments de doutes ou de découragement (légers, heureusement), mais aussi de grande joies, de belles découvertes. Et ce n’est pas fini.
Dom vient de trouver un super travail et notre vie recommence réellement.Et nous sommes ensemble, tous les sept, pour vivre ça, aujourd’hui et pas dans un problématique demain! Et c’est GENIAL.
Moi aussi, j’ai été un peu longue, mais pour y avoir longtemps réfléchi, cette question m’a profondément touchée.
Merci de votre patience.
Amicalement
J’aimerais immigrer au Québec avec ma famille. Car je pense que s’est une merveilleuse région au Canada. Promt pour l’éducation et l’épanouissement de ma famille.