De la difficulté d’immigrer après 40 ans
Ecrit par: Dynax 6-05 à 8:34
Il y a un an, je parcourais déjà les rubriques de ce très bon site pour préparer notre immigration au Québec, mais jamais, je n’aurais pensé qu’un jour je ne retrouverais à écrire dans la rubrique « déçu, retour au pays ». Et pourtant, c’est ce qui est programmé…
Je ne vais pas m’étendre sur notre aventure; ça ne fera pas avancer le débat, juste susciter les commentaires des « éternels optimistes » et des adeptes de la méthode Coué (« je vais bien, tout va bien ! »)
Je veux juste attirer l’attention des candidats à l’immigration qui ont plus de 40 ans. Je peux vous dire que c’est plus difficile que pour les plus jeunes car, on a un lourd passé (c’est pas péjoratif) qui nous fera en permanence comparer ce qu’on a lâché et ce qu’on peut espérer (souvent juste espérer…).
Je vous suggère de vous poser les questions suivantes :
Aimez-vous, quand même, un peu l’endroit où vous vivez actuellement ?
Avez-vous un travail que vous appréciez quand même un peu ?
Gagnez-vous votre vie correctement (raisonnablement, pouvez-vous profiter un peu de la vie ?)
Avez-vous des amis sincères (des vrais! Pas des faux-Q) auxquels vous tenez un peu ?
Et de la famille, avec qui vous avez des contacts réguliers ?
Avez-vous une maison dans laquelle vous vous sentez bien et « chez vous » ?
Détestez-vous l’hypocrisie et l’individualisme ?
Appréciez-vous un peu votre culture (française ou belge) ?
Si vous avez répondu « oui » à, au moins, 5 des 8 questions, un conseil : RE-NON-CEZ ! Car vous allez être malheureux au Québec.
Comme disait Velzia2 il y a quelques mois, il faut se poser les bonnes questions avant d’immigrer et surtout à partir d’un certain âge. Objectivement, qu’êtes-vous prêt à faire et à supporter (endurer)?
Le Québec et les Québécois ne vous feront pas de cadeaux. Alors êtes-vous prêt à lâcher la proie pour l’ombre ? Finalement, la probabilité de trouver un travail correct est la même qu’en Europe, alors, êtes-vous prêt à jouer à la loterie ?
A 44 ans, je rêvais d’une nouvelle vie pour ma famille et moi (c’est ça la crise de la quarantaine chez l’homme?). Mais, c’était sans compter avec le poids d’une vie déjà bien remplie et qui coulait comme un long fleuve tranquille… A 40 ans et plus, on a encore la vie devant soi, mais moins de patience face à l’avenir qu’un jeune de 25 ou 30 ans, donc, on veut des résultats rapidement, et c’est là le problème.
On voudrait pouvoir continuer ave le même niveau et style de vie, et ça c’est presque impossible. Il faut recommencer presque tout…
J’avoue que, personnellement, depuis un certain voyage en 2003, je voyais le Québec avec des lunettes roses. Et bien, après 8 mois et beaucoup de déception sur les possibilités d’emploi, les mentalités et le mal du pays (eh oui, un Belge peut aussi avoir le mal du pays, une fois !), je vais sûrement rentrer avec ma famille retrouver les nôtres, notre maison et toutes ces petites choses insignifiantes qui nous entouraient et qui servaient de repères. Car, c’est ça aussi « immigrer » : perdre ses repères.
Entre-temps, j’aurai perdu de l’argent (ça fait pas le bonheur, ok d’accord!), une certaine joie de vivre (je vais sûrement la retrouver parmi mes miens) et mon boulot (et ça, ce ne sera pas facile! Quoique, pas plus difficile d’ici!).
Voilà, je voulais juste attirer l’attention d’une certaine catégorie de candidats à l’immigration vers le Québec.
J’avais acheté (juste avant de partir càd trop tard !) le très intéressant livre de Laurence Nadeau qui a le courage de faire des mises en garde sur la difficulté du projet. A méditer !
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Ecrit par: prune 6-05 à 9:19
Allo Dynax,
Je suis désolée pour vous, mais peut être serait il intéressant pour tout le monde, sans amertume aucune, que vous nous décriviez ce qui s’est passé pour vous, étant donné qu’il y a beaucoup de porteur de lunettes roses ici
Je suis venue ici sans savoir où je mettais les pieds, ni qui étaient les Québécois (sur un coup de tête), ça fait que je n’ai pas été déçu à l’arrivée. Mais la France (et bizarrement les Français ) me manque inévitablement au bout de deux ans environ. Je sais aussi que je retournerai en France pour ma retraite, c’est sur. Mais je suis bien ici, j’ai mes repères, mes amis, mon job etc…
Chacun son chemin, mais enlevez vos lunettes avant de partir ….
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Ecrit par: Ralf Dorper 6-05 à 9:57
Salut Dynax, c’est toujours intéressant de lire des témoignages, aussi les témoignages sans lunettes roses… Merci et bon courage.
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Ecrit par: arona 6-05 à 11:32
En réponse à Dynax, voici un aperçu de mon expérience de bientôt 1 an à Ottawa;
J’ai immigré (à 48 ans) pour rejoindre mon conjoint italo-canadien (montréalais anglophone), nous devions vivre à Montréal mais il a été engagé par le gouvernement fédéral (ça ne se refuse pas!) et nous nous sommes installés à Ottawa avec beaucoup d’enthousiasme initial. Nous avons eu la chance de trouver une jolie maison dans un quartier tranquille et agréable et, au tout début, je me sentais bien…tout nouveau, tout super beau, je suis parfaitement bilingue donc pas de problèmes de ce côté-là et ayant vécu enfant près de Chicago, je pensais que l’adaptation à cette culture se ferait tout naturellement.
Les problèmes ont commencé au niveau professionnel; j’ai trouvé un premier emploi assez facilement (assistante de direction dans une ONG – intérimaire) et là, ce fut un véritable choc culturel tant sur le plan humain que professionnel. Le politiquement correct semble dicter faits, gestes, pensées et émotions des habitants de cette ville. La spontanéité n’est tolérée que dans les bars après une demi-douzaine de bières, le vendredi soir entre 17 et 22h….Les critères de sélection pour un emploi n’ont rien à voir avec la réalité du travail, le niveau intellectuel est absolument affligeant; exemple le Directeur de l’ONG m’a un jour demandé si Londres se trouvait en France ! Toute référence historique, littéraire, politique et géographique autre que canadienne rencontre un abîme d’ignorance. Difficile d’avoir un échange dans ces conditions. De plus, les rares occasions de se rapprocher de qq’un socialement se soldent systématiquement par l’effet accordéon; on se voit, l’autre vous raconte plein de trucs hyper personnels et puis…plus rien pendant des semaines voire des mois.
En février, j’ai été engagée en cdi par une association nationale. A nouveau, processus de sélection hallucinant (mais que font-ils pour les postes de directeurs!), beaucoup de pommade et de bla-bla, pour me retrouver en fait assistante d’une assistante…et de 25 autres personnes! Boulot d’exécutante pure.
Je n’ai pas l’energie actuellement pour chercher autre chose, je suis en attente d’une réponse pour un messagee de responsable de projet au niveau international dans la même boîte mais franchement à ce stade, je m’en fous du résultat.
Je ne me suis jamais trouvée aussi isolée, j’ai vécu en Belgique pendant 11 ans et je m’étais fait des amis en à peine 2 mois. Ici, tout le monde est sur le qui-vive et j’en suis devenue un peu parano. Les quelques collègues européennes (de l’Est) dans ma boîte confirment tout ceci, elles sont déprimées et en sont venues elles aussi à se méfier des contacts.
Heureusement, mon conjoint ressent la même chose, en tant que canadien, et nous essayons de nous motiver l’un l’autre, nous passons aussi pas mal de temps à Montréal histoire de changer d’air.
Je pense que tu as raison Dynax, à un certain âge (expérience, vécu, maturité, etc.), il y a des choses auxquelles on refuse de s’adapter sous peine d’y laisser sa peau psychologiquement. Je cerne de beaucoup plus près maintenant de ce qui est important pour ma survie émotionnelle et ce n’est pas ici à Ottawa que je vais le trouver. Mon conjoint et moi avons décidé de mettre en place un projet de départ pour l’Europe d’ici 4 ans. Qui sait, je me serais peut-être adaptée d’ici-là. Entre-temps, cela me donne la force de continuer ici.
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Ecrit par: Boudebouchon 6-05 à 11:44
Peut-être que je me trompe complètement mais est-ce que Montréal ne vous conviendrait pas mieux que Ottawa ?
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Ecrit par: Dynax 6-05 à 11:59
Bonjour Arona,
Merci pour ce témoignage, car parfois, j’ai l’impression d’être un cas isolé : le mouton noir !
Et je confirme pour l’effet accordéon et la difficulté d’avoir des relations sociales sincères.
Et le manque des vrais amis qu’on a pu se faire dans son ancienne vie; en plus, mon épouse est aussi d’origine italienne, c’est tout dire…(la famille, etc…)
Et moi aussi, je suis psychologiquement épuisé par la recherche d’un emploi correct et les désillusions sur la mentalité.
Je dois préciser que nous habitons Québec et que c’est vraiment une mentalité de « gros village », peu ouverte à l’immigration et au autres cultures.
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Ecrit par: arona 6-05 à 13:41
Sophie,
Sincèrement, je n’ai pas envie de m’installer à Montréal, j’aime beaucoup la ville et son charme mais j’ai ressenti la mëme froideur sociale, sous-jacente, malgré l’apparente convivialité. Nous avons plus de contacts, si l’on peut dire, avec la communauté italienne.
Dynax,
J’entends combien cela est difficile pour toi. Je voudrais dire à ceux qui nous lisent qu’il ne s’agit pas ici de critiquer par le menu notre pays d’adoption mais plutôt d’avoir le courage de s’avouer que l’on n’est pas fait pour vivre dans une culture donnée, cela on ne le sait pas avant d’avoir essayé. J’entends souvent dire par les pros de la psychologie de l’immigration qu’il faut environ 2 années pour s’adapter. Soit, je veux bien essayer mais sans perdre de vue la possibilité d’un retour.
De plus, et cela joue un rôle important dans mon malaise, je ne supporte pas le froid polaire de l’hiver outaouais et surtout sa durée, qui amplifie l’impression d’isolement. Nous sommes le 6 mai et il fait à peine 14 degrés…
Enfin, je voudrais ajouter que tout ce dont nous parlons dans ce sujet m’a curieusement été confirmé par mon chef, montréalais depuis toujours mais amoureux fou de l’Italie, qui me disait combien le retour de ses vacances annuelles passées en Italie était à chaque fois totalement traumatisant (froideur sociale, ignorance, impolitesse…pour reprendre ses propres expressions).
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Ecrit par: nasro31 6-05 à 14:04
james dynax tu es jeune a 40 ans on commence une autre vie
au canada tu pourra bien reussir qui ne tente rien na rien james
et qui ne risque rien na rien dynax on vie une fois sur l’atlentique pas 2
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Ecrit par: cam&leon 6-05 à 16:09
Oui tout n’est pas rose… mais tout n’est pas noir non plus…
Je suis vraiment désolée que cela se passe comme ça pour toi.
Effectivement, plus âgé, on laisse plus de choses derrière soi au niveau professionnel.
Toutefois, je ne peux m’empêcher de dire que les lunettes noires ne valent pas mieux que les lunettes roses et qu’il ne faut pas oublier les raisons pour lesquelles on est parti.
J’ai la même sensation à chaque fois que je lis des messages de gens qui s’en vont : tout comme on souhaite justifier son départ, on justifie son retour. Et je me dis que ce ne doit pas être facile de retrouver ce que l’on a tant voulu quitter.
Dans tous les cas, je te souhaite bonne chance pour ton retour
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Ecrit par: ghislaine51 6-05 à 16:51
bonsoir à tous, et bien dites donc, quels tristes messages. Nous avons mon mari 57 et moi 53 et nous sommes en procédure d’immigration , cela n’est pas facile pour nous, mais nous y mettons toute notre énergie car c’est vraiment notre désir.
Je pense que chacun est différent, donc chacun a ses propres facultés d’adaptation ou pas. En ce qui nous concerne nous ne faisons aucun plan sur la comète, nous ne nous disons pas que le Québec est mieux que la France ou vice versa, il y a certainement des inconvénients et des avantages partout ou nous allons et ou nous vivons.
Il serait bien, comme a dit Prune, que vous puissiez nous faire part si cela vous convient bien sur, de ce que vous n’avez pas apprécié au Québec, réellement, ce qui vous a chagriné, et le pourquoi de votre retour.
Il est vrai qu’immigrer après un certain âge doit être plus dur que lorsque nous sommes jeunes, mais avec beaucoup d’humilité et sans sans cesse ressasser son passé, il doit être tout à fait possible de se créer une nouvelle vie avec d’autres objectifs.
Enfin c’est juste mon avis, je ne sais pas aujourd’hui ce que sera mon état d’esprit demain si nous réussissons à nous installer au Québec.
Je vous souhaite bon retour au pays, et bon courage.
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Ecrit par: Stephan 8-05 à 14:53
Merci Dynax et Arona. Je suis très touché par vos témoignages et je leur accorde une grande valeur car j’ai le sentiment parfois que l’on nous fais l’article sur le Québec.
Vos témoignages nous permettent de ne pas mésestimer les conséquences de l’immigration et de nous poser les bonnes questions.
Je suis surpris de vos témoignages concernant les relations humaines, la culture générale, etc… Je pensais que les québequois sont des nord-américains certes, mais de culture latine (puisque francophone) où les relations, la chatche, la spontanéité, et la curiosité de l’autre (dòu une culture générale riche) est naturelle.
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Ecrit par: GiMat 8-05 à 22:41
Je suis aussi désolé pour vous mais pour nous aussi Québécois de souche car votre texte est bien et assez clair sans rancune aucune. Je peux vous dire que c’est difficile aussi pour certains Québécois qui, comme moi, sommes chaleureux et ouvert à tout autre nationalité et culture de s’appercevoir que la majorité des Québécois, et pire dans les autres provinces Canadiennes, en ont rien à foutre de leurs propres voisins, c’est très individualiste et c’est très malheureux. Les gens n’ont pas de temps et ne prennent pas le temps et je crois de plus qu’ils ne sont pas intéressés à tisser de vrais liens !
Alors que vous soyez déçus quand vous vous attendez à autre chose et bien c’est tout à fait normal, surtout qu’en général le Québécois est vu comme acceuillant ! oui il l’est aussi…….. si tu te mêle de tes affaires, si tu le dérange pas, si tu fais pas de vague, si si si si……… !!!!!!!! très acceuillant en fait !
C’est navrant, mais quand même c’est de l’expérience, une étape de vie. Bon retour chez vous.
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Ecrit par: Monikebek 8-05 à 23:39
Nous avions respectivement 35 (mon mari) et 40 (moi) ans que nous sommes arrivés au Québec. Je suis effarée de voir par quoi vous êtes passés du point de vue relationnel ! Nous avons vécu pendant 4 ans dans un village de 4,000 habitants en Estrie, et jamais je n’ai eu le moindre souci parce que nous avons toujours été accueillis et inclus par les voisins et habitants en général.
Si j’avais dû vivre votre expérience dans ce domaine, j’en aurais été très malheureuse, moi aussi.
Mais nous ne sommes ni francophones ni Français, et peut-être que nous percevons les choses différemment et sommes perçus différemment également, je ne sais pas.
Et ici, dans le reste du Canada, je ne vois pas que qui que ce soit se fiche de son voisin non plus. Les gens ont l’air tout aussi normaux que nos amis en Alberta et en Colombie Britannique. Comprends pas cette allusion que les anglos s’en fichent des autres. Question de perception probablement.
Oui, j’ai un voisin TRES pénible, mais on ne peut évidemment pas plaire à tout le monde non plus. Je lui lance un joyeux bonjour ave un grand sourire tous les matins quand même, na !
Bon retour et bravo pour votre courage!
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Ecrit par: marcoledoux 9-05 à 3:26
Salut Ghislaine,
Merci pour ton message qui nous conforte à mon épouse et moi-même qui avons décidé de lancer une procédure d’immigration à l’age de 49 ans pour rejoindre notre fils qui vit depuis 5 ans 0 Montreal.
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Ecrit par: USMEC 9-05 à 5:41
Bonjour @ tous…
Ayant aussi dépassé les 40 ans, ma femme également, je suis très touché par vos messages…
Il est certain qu’il n’est pas du tout facile de repartir à zéro, mais nous avons pour nous l’expérience, la sagesse des « anciens » mais surtout le recul nécessaire pour savoir ce qui est bien ou mal pour nous….
Si certaines personnes ne sont pas chaleureuses, laissez les où elles sont, il n’y en a pas qu’au QUEBEC…Faisons notre vie comme bon nous semble, entretenir des relations avec les gens qui nous apprécie et pour le reste, no comment…
C’est sûr c’est regettable de remmettre tout à plat lorsque l’on a entrepris et franchi le pas de l’intégration dans un autre pays, si proche et si différent à la fois, mais il faut peut être encore essayé, si c’est là votre vie!!! C’est facile de dire ça pour moi, suis encore en France dans l’atente de mon AR de CSQ…
Pour l’émission, je l’ai trouvé très très intéressante et riche d’enseignement..
Marco: Vérifie les parametres de ton lecteur média…Les archives sont des fichiers MP3…
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Ecrit par: geoanc 9-05 à 10:14
Bonjour à tous,
Ces témoignages de déception sont durs à entendre pour ceux qui actuellement se préparent à partir mais il faut savoir les entendre.
Moi-même, je refuse de croire qu’une vie meilleure m’attend là bas. j’espère simplement m’y épanouir. « Si c’était le paradis, ça se saurait. »
Je crois que ce qui doit nous guider, c’est l’envie de changement, d’émotions nouvelles, de rencontres, de pertes de repères sinon la démarche paraît hasardeuse et mal engagée, pour le moins mal fondée.
Je crois qu’il faut en quelque sorte avoir envie de ces inconvénients qui marquent nos différences pour tenter de réussir son projet d’immigration.
Essayons, en tout cas, d’éviter de généraliser les comportements des uns et n’idéalisons pas ceux des autres. Ici aussi, comme ailleurs en Occident, l’égoïsme et l’hypocrisie sont des valeurs partagées. Ne méprisons pas ce que nous avons un jour aimé, ce qui nous a motivé à partir. N’ayons pas l’échec amer, immigrer n’est pas chose facile.
Restons motivés, le meilleur est à construire.
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Ecrit par: schumarette 9-05 à 13:48
Salut,
Moi je reste persuadée que l’âge n’a rien à voir la dedans !! Si tu n’est pas faite pour vivre ici, tu pourrais avoir 20 ans, 30 ans ou 50 ans ce serait pareil.
J’ai immigré à 41 ans et mon mari 46 ans et nous sommes très heureux ici.
Nous n’avions pas spécialement des projets : juste pouvoir vivre enfin comme on en avait envie et faire tourner la marmite.
C’est sûr que comme tout le monde, nous avons eu des hauts et des bas, mais en faisant la balance, le côté on est mieux ici est plus important que on était mieux là-bas.
Je ne connais pas du tout Ottawa donc je ne peux pas te dire, mais je pense qu’une des grosses erreurs de certains immigrants, c’est d’aller dans les grosses métropoles (Ottawa, Montréal) qui ne l’oubliont pas sont tout de même de grandes villes et tout le monde n’est pas fait pour vivre dans ce genre d’environnement.
C’est sûr que je vis en région, que dès fois je rouspète car je ne trouve pas tout ce que je voudrais, que ma vie culturelle est moindre, mais les gens sont gentils, accueillants, sympathiques. C’est vrai que le sens de l’amitié est différent de l’Europe, et c’est vrai que parfois, certains échanges me manquent aussi, mais bon, c’est comme ça !
Tout ca pour dire aux futurs immigrants qui ont 2 X 20 ans : ne désespérez pas ! Pour moi, ça va très bien, pour Dynax, ça ne va pas !! Personne n’a tort ni raison, c’est seulement une question de perception !
Essayez, vous verrez !
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Ecrit par: ghislaine51 9-05 à 14:55
Bonsoir à tous, et à Marco. Marco, si tu as ton fils au québec, tu auras certainement moins de difficultés que nous car ce sera parrainnage familial, je pense. en tous cas va au bout de tes envies, je te souhaite une grande réussite.
On en discutera sur ce forum.
ghislaine
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Ecrit par: marcoledoux 10-05 à 2:55
Bonjour à tous,bonjour Ghislaine,
Merci pour tes encouragements.Je te transmets à mon tour tous mes voeux de réussite dans ton intégration au Quebec ainsi qu’à ton époux.
Je suis d’accord avec toi il faut toujpurs aller au bout de ses envies.
Je pense qu’une fois installée au Quebec tu pourras exprimer tes émotions à travers ton art en peignant les merveilleux paysages de cette province.
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Ecrit par: ZEMIDA 10-05 à 11:33
A Dynax,
Merci de nous avoir fait partager ton expérience, et bon retour. Bonne chance pour la suite quels que soient tes choix.
Comme certains l’ont demandé, il aurait été intéressant que tu creuses un peu le sujet, sur tes motivations pour le retour !
Par ailleurs, je pense que nous avons tous un parcours différent et quelqu’un qui avait peut-être toujours vécu au même endroit avec un bon boulot et entouré de sa famille aura peut-être plus de difficultés qu’un autre pour s’intégrer après 40 ans dans une nouvelle vie … je ne parle pas pour toi particulièrement, hein, on ne se connait pas
Il ne faut pas oublier non plus que l’on peut très bien avoir aussi à se remettre en question dans son propre pays et pas seulement dans un pays d’adoption !!
Personnellement, nous avons déménagé plusieurs fois, mon mari a changé de nombreuses fois d’emploi (par choix !) les enfants ont eu une année où ils ont changé 3 fois d’école, nous avons connu des moments très difficiles, mon mari a du recommencer à travailler en touchant le smic après 20 ans d’expérience et nous avons eu à nous remettre en question de nombreuses fois dans de nombreux domaines …
L’immigration ne nous fait pas peur, mais on ne veut pas non plus voir que le côté « rose », c’est pourquoi on prend le temps de bien réfléchir, de bien se préparer et après on verra bien sur place, mais on partira « sans illusions », on gèrera tout çà au quotidien, sans « a priori ».
Bien sûr le temps passe et cette fois il est temps de passer la vitesse supérieure, mais l’âge ne nous fait pas peur, je crois que quand on veut quelque chose on le peut, tout est dans la motivation
A Schumarette et à Ghislaine51
Merci pour vos témoignages qui m’encourage dans ma démarche pour la réalisation d’un vieux rêve, cela ne s’explique pas, c’est comme l’amour !!
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Ecrit par: 2old4adventures 10-05 à 14:05
Bonjour Dynax
On croise, ces jours-ci, sur le forum, de plus en plus de personnes immigrantes déclarant forfait et décidant de faire le chemin inverse. Tout le monde s’accorde sur une chose : jamais on n’a pensé que ce serait ainsi une immigration. Toutes ces personnes là ont l’air de s’empresser de quitter le pays comme si elles étaient en train de vivre un cauchemar ou, comme si elles découvraient, enfin, que là d’où elles sont venues, c’est le vrai paradis qu’elles convoitaient puisque là bas chez elles, on a au moins 5 réponses positives à tes questions Dynax.
On en voit de tous les âges et de tous les sexes. L’âge paraît donc comme un prétexte si l’on dépasse la quarantaine sinon, on arrive toujours à en trouver de bons et solides. Si l’on n’a pas la sagesse et l’objectivité qu’il faut, pendant la quarantaine, pour se permettre de bien calculer le poids et la dimension de ce qu’on projette de faire, et se permettre, en plus, tel un jeune de 20 ans, de se vêtir de lunettes roses, alors là m’sieur …
Cependant, un bon point est à apprécier : tes questions-test. J’en ai 8/8 de réponses positives…donc l’idée même de penser à une éventuelle immigration ne serait pour moi qu’une folle crise de la quarantaine ? Maudite quarantaine, moi qui te prenais pour l’âge de la raison…
Dynax, bon retour…au repère et à la raison
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Ecrit par: nissart 10-05 à 15:37
Si tu as des regrets, si tu n’aime pas la façon dont tu vis, si tu n’es pas heureux, alors oui, t’as 100% raison il faut rentrer plutot que de se rendre malheureux.
Bon courage
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Ecrit par: Léonidas 10-05 à 21:42
Bonjour Dinax,
Merci pour ton témoignage oh combien trop vrai…
Nous sommes belges et également établi à Québec.
J’ai 30 ans et cela n’est pas plus facile pour nous. On s’accroche mais pour combien de temps encore ?
L’impression de gros « village » est 100% vrai, un village qui malheureusement a ses travers (beaucoup trop)…le village reclu au fond d’une vallée …bref vous voyez très bien…même pour un village de 700 000 habitants !
Allez, peut-être nous croiserons nous au Moss …sur la Rue Saint-Jean..
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Ecrit par: oscar1946 11-05 à 0:15
Bonjour Toutétousse
Immigrer? Ne pas immigrer? Rester ou repartir ? Ces questions se poseront toujours et les réponses ainsi que les décisions prises seront aussi nombreuses que ceux qui se les poseront.
Y a t il un age idéal pour immigrer? Oui et non. On peut immigrer de 7 à 77 ans. J ‘exagère mais on peut immigrer même à 56 ans !!! et bien s’en tirer. On peut immigrer à 30 ans et se planter. Tout dépend pourquoi on quitte son pays, qu’est ce qu’on laisse dans son pays et quelle est la compensation en venant au Québec.
Il est évident que si on a déja chez soi un travail satisfaisant et un revenu correct, un logement décent, des amis en pagaille, le droit de s’exprimer librement et d’écrire ce que l’on a envie d’écrire, de faire partie d’un parti politique ou de créer une association de défense des droits de telle ou telle le cause, si on a des collègues sympathiques et ouverts, des voisins qui viennent prendre un verre chez vous à l’improviste, un ami qui accompagne votre enfant en urgence chez le médecin, un cousin qui peut vous remettre en marche votre voiture en panne, un neveu qui vous nettoie votre ordi que des vilains virus qui ont rendu « out », il évident qu’il faut se poser la question si c’est interressant de laisser tomber tout ça pour une aventure. Ce qui est sûr, c,est que personellement j’ai découvert une qualité de vie à Montréal que je ne soupçonnais pas. Je ne sais pas si c’est particulier au milieu communautaire ou je travaille, mais une chose est sure c’est qu’aprés une période d’observation, qui peut être trés courte, on vous a jugé et jaugé et vous serez mis à l’aise ou à l’index selon les résultats de « l’examen ».
C’est le mëme topo dans une entreprise privée comme l’a aussi vécu mon épouse. Voila notre expérience depuis 3 ans à Montréal. Nos enfants, 20 et 24 ans sont comme des poissons dans l’eau, tant sur le plan études , boulot, loisirs.
Une chose est claire, cependant, sans que nous l’ayons volontairement cherché, nos amis et rencontres des soirées et fins de semaines se passent trés trés rarement avec des Québécois. Et c’est dommage.
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Ecrit par: christophe260966 11-05 à 1:51
je suis convaincu que l’âge n’a rien à voir dans tout ça.
c’est un ensemble de choses qui font la réussite ou l’échec. si l’on quitte son pays c’est que nous le voulons, personne ne nous force alors je crois qu’il faut le laisser derriere et aller de l’avant. si l’on rumine tout les jours en comparant les gens, les loisirs, les défaut, les qualités des habitants du canada au pays d’ou l’on vient alors on court à l’echec de l’immigration que l’on ait 20 30 ou 40 ans.
tu as même fabriqué un questionnaire avec un nombre de réponses positives qui voudrait dire qu’il vaut mieux rester chez soi au lieu d’immigrer, je trouve cela un peu exagéré et en aucun cas le reflet de la réalité. dans une de tes questions tu as l’air de dire que les gens du quebec sont un tantinet hypocrite, n’est ce pas un jugement de valeur lié au fait que ton immigration ne ta pas donné ce que tu attendais, mais as tu donné de toi même pour pouvoir être intégré? Immigrer c’est accepter le mode de vie des habitants, et non l’inverse. Nous n’avons rien à imposer aux canadiens, lorsque nous immigrons nous repartons à zéro mais celui qui part en croyant changer les gens du canada, lui doit rester chez lui.
alors ton sujet qui fait couler beaucoup d’encre ne donne pas le moindre détail concret sur le motif concernant votre retour, tu nous laisse comme seule explication qu’aprés 40 ans l’immigration a peu de chances de réussir.
N’a tu pas l’impression de décourager certaines personnes motivées à bloc qui lirait ton témoignage et qui ont plus de 40 ans?
bien sur je trouve que c’et triste de rentrer aprés autant de démarches et de sacrifices, je respecte le fait que tu sois déçu mais je crois aussi que tu dois être honnete avec toi même et les lecteurs forumistes, la face cachée de l’iceberg qui t’oblige à retourner dans ton pays a d’autres raisons que l’âge.
J’ai 39 ans et une motivation de fer, j’invite tous les forumistes de cet âge à ne pas se laisser décourager et à bien preparer l’intégration dans leur future patrie d’accueil.
Voila, je précise que je t’ai répondu sans aucune colère ni animosité quelconque mais je tenais absolument à te dire ce que je pensais, l’hypocrisie aurait été que je ne dise rien.
bonne chance pour la suite et bon courage
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Ecrit par: Dynax 12-05 à 10:45
Pour répondre à Christophe, je dirais que si, il y a un an, lors de la préparation de ce grand projet, j’avais lu un message comme celui que je viens d’écrire, j’aurais répondu la même chose que lui.
La différence, c’est que lui, il est encore dans les starting-blocks et que moi, ça fait 8 mois que je m’essouffle à chercher un emploi « correct » et cela joue sur le moral et la façon de voir les choses et les gens d’ici. Et,je précise je ne suis pas venu avec l’idée de les changer, ni de m’imposer avec notre vision des choses typiquement européenne !
Je connais 2 familles (belges et françaises) arrivées en même temps que nous à Québec et qui retournent déjà en juin, en disant : « ah si j’avais su! ». Plus, tous les témoignages sur ce site…révélateur, non ?
Le titre « immigrer après 40 ans » ne fait pas référence à l’âge des artères, mais au fait que c’est une période de la vie où on atteint souvent (pas toujours!) un certain niveau de vie point de vue finance (bon salaire, maison), social (amis, famille qui s’élargie, très bonne connaissance de son environnement), etc. Et donc, oui, c’est moins évident de « chambouler » tout cela
Oui, il y a une partie cachée de l’iceberg; j’avoue que j’ai peut-être eu la naïveté de croire que je pourrais continuer ici sur le même niveau (sans, bien sûr, la famille restée en Belgique). J’avoue aussi, qu’hypnotisé par le charme de la Belle Province, j’ai sous-estimé ma capacité à encaisser les contrariétés et les difficultés de l’immigration.
J’avoue aussi qu’en Belgique, j’ai toujours eu la chance de mener ma vie, notre vie (puisqu’on est une famille) comme on l’entendait, et donc, je n’étais pas prêt à tout recommencer à zéro. Comme dit mon épouse, on a déjà donné ! A 20 ou 30 ans, on a encore tout à construire; à 40, on souhaite maintenir le rythme de croisière et pas repartir de rien…Or, bien souvent, c’est ce qui nous attend en immigrant au Québec.
Puisqu’il y a une demande, voici le récit de mes recherches d’emploi.
Nous sommes arrivés en septembre (= mois de vacances, de formalités et de séances d’info du MICC) En octobre, nous suivons un stage dans un organisme d’aide à la recherche d’emploi pour les immigrants (le SOIIT); j’ai une expérience de représentant (pour une grosse compagnie d’appareils photo) et comme employé d’agence dans le secteur bancaire (emploi antérieur): on me dit (au Soiit et au MICC) que je vais trouvé tout de suite: super !!!!! …fin du stage : rien !
Pour ne pas rester à rien faire, je demande au Soiit de me trouver n’importe quoi. On me propose un messagee chez un traiteur (Français) quelques heures par semaine(+/-15h). Il comprend ma situation et on s’arrange pour les horaires, je peux m’organiser comme je veux pour continuer mes recherches d’emploi, sympa ! Je faisais la vaisselle (avoir l’équivalent d’un Graduat (enseign. sup non–univ’) en Marketing et 13 ans d’expérience dans la représentation et le secteur bancaire pour faire la plonge !), les livraisons en camionnette (= ma récréation!) et un peu d’aide en cuisine: éplucher les légumes, laver le plancher, etc…). Ca me faisait ch…mais c’était juste pour sortir de l’appartement pendant la semaine et avoir un peu d’argent de poche…
Ensuite, j’ai l’extrême « chance ou privilège » (?) d’avoir (enfin!) trouvé un travail de commis-vendeur dans un magasin photo à 7.45$ brut de l’heure.(moins de 5 euro de l’heure), et cela à partir du 6/12
Parmi les avantages de la fonction, il y a la joie de travailler 3 soirées
jusqu’à 21h et les samedi ET dimanche (jusqu’à 17H)…bonjour la vie de famille. Heureusement, que, comme moi, mon épouse a congé le vendredi, pour qu’on puisse passer une journée ensemble
Cela a duré jusqu’au début janvier,(superbe période des fêtes!) ensuite j’ai été remercié car la période des fêtes était passée et ça allait être plus calme; donc, on vous jette comme un kleenex…
J’ai encore travaillé un peu comme vendeur dans un magasin d’articles de Provence (j’adore la Provence !), mais, c’est pas excitant, toujours mal payé et avec travail le WE…
Par un Français rencontré plus tôt, je suis en contact avec une grosse compagnie d’assurances qui me propose d’entrer comme « conseiller en sécurité financière » (statut « autonome » et payé à la commission). Donc, je suis les cours et passe les examens de l’Autorité des Marchés Financiers pour le secteur des assurances de personnes (Ass-vie), je commence le stage pendant lequel je reçois des formations (et un salaire minimum) et en même temps je dois me développer une clientèle; ça veut dire beaucoup de prospection , de la sollicitation téléphonique: choses dont j’ai horreur, je l’avoue. Idéalement, tous les soirs il faut faire +/- 50 coups de téléphones pour espérer décrocher 2 ou 3 rendez-vous. Ensuite, quand j’ai un rendez-vous (difficile à obtenir, donc), il faut commencer à poser plein de questions indiscrètes aux gens pour connaître leur situation financière afin de leur proposer nos services : autre chose qui, je l’avoueaussi , me met mal à l’aise.
J’étais représentant « business-to-business », c’est une autre démarche auprès de gens en affaires et plus intéressés. Donc, je laisse tomber. Je ne suis pas le premier à le faire, car il y a énormément de rotation dans cette fonction, et même les Québécois ont dur à se faire une clientèle par ce système… Je continue à chercher autre chose, mais c’est presque sans espoir : autant jouer au loto .
Quelques chiffres :
J’ai répondu à + de 90 offres d’emploi en rapport avec mon expérience (de représentant ou dans le secteur bancaire) parues sur des sites de recherche d’emploi. Je suis impatient de fêter la 100e !!! J’ai reçu, au début (bizarrement, avant mes fameuses premières expériences québécoises ????), 7 réponses(!) (Certaines négatives, d’autres pour lesquelles j’ai refusé l’offre (pas sérieux! travail à la commission pour vendre des trucs difficile à vendre, ou arnaques), ensuite, c’est quasi le silence radio
J’ai envoyé 19 Cv spontanément (suite à des contacts ou grâce au réseau qu’il faut se créer, ah le réseau!), ce qui a donné 10 entrevues (7 négatives, 1 refusée par moi, 2 en attente depuis des mois).
Et ne parlons pas des agences de placement qui doivent se chauffer avec tous les cv reçus !
Grâce au Soiit, mon épouse a trouvé assez facilement un stage qui s’est transformé en emploi rémunéré mais avec des contrats temporaires de 2 mois, renouvelable… Idéal pour des projets à longs termes et penser à se constituer un fond de pension (car à 40 ans, on y pense sérieusement…).
Détail symptomatique sur le problème de l’intégration : dans l’organisme d’aide, les 2 agentes de liaison (en contact avec les employeurs pour essayer de placer les immigrants ) sont Françaises; et quand je fais le bilan des contacts que j’ai eu par « réseautage »: ils sont tous Français ! et bien sympas !
Alors, oui, ce fameux « marché caché de l’emploi », ça doit exister, mais moi, je suis fatigué de jouer à cache-cache !
Oui, Le fameux « réseau », c’est sûrement utile, mais, si on a pas envie (car c’est pas dans sa nature) d’aller faire le « guignol » dans tous les comités, les associations, les clubs de son quartier pour rencontrer quelqu’un qui connaît quelqu’un qui, peut-être, pourrait vous engager, comment on fait? Tout en sachant, comme le précisait GiMat (qui est Québécoise) dans les réponses à mon témoignage, derrière le premier contact chaleureux, il n’y a souvent plus rien. Et pourtant, nous avons aussi des amis Québécois, même si, comme c’est aussi confirmé ici, la majorité des relations restent entre immigrants…
Conclusion : pourquoi, s’acharner à s’accrocher quand on est psychologiquement fatigué et qu’on peut retrouver notre ancienne vie avec ces bons et moins bons côtés, excepté que je devrai à nouveau chercher du travail(mais, chez moi !)…
CQFD !
Ou que vous soyez, quoi que vous fassiez, bonne chance à toutes et tous !
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Ecrit par: nissart 12-05 à 12:36
Dynax, je repete ce que j’ai deja dit sur ton sujet car apparement il y en a tjs pour essayer de dire le contraire de tes convictions/experiences: Si t’en a marre, que t’es PLUS motivé (ce que je comprend trés bien en te lisant) et que tu penses ne plus etre heureux au Qc : RENTRE t’as raison.
Tu donnes ton avis et c’est trés bien ,ça pourra aider certains (moi peut etre même) et ceux qui ne veulent pas voir de temoignages « negatifs »n’ont qu’a pas te lire.
Au moins ceux qui t’auront lu ne pourront pas dire que personne ne les avait prevenu.
Je te comprend et personne ne doit te jeter la pierre,personne n’est a ta place et certains vivent mieux le « retour en arriére » financier et relationnel que d’autres.Je ne sais pas ce qui m’attend et ceux qui sont encore dans leur pays d’origine n’ont aucun commentaires du style : il s’y est mal pris etc… a faire.
Bon retour sincerement.
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Ecrit par: christophe260966 13-05 à 3:02
NISSART,
tout le monde est assez intelligent pour savoir que le fait de vouloir immigrer dans un pays peut échouer, je crois qu’il n’est pas necessaire que tu le préciseà nouveau.
j’ai simplement voulu expliquer que l’âge est une fausse excuse et DYNAX a trés bien compris ce que je voulais dire. Les messages négatifs comme tu dis sont lus comme les positifs mais ils font réagir di… (texte tronqué)
h oui la grosse question,
Dans nos cas moi 40 ans ma femme 41. Elle cadre bancaire et moi chef de projets dans le BTP. Nous avons deux enfants 4 et 7 ans. Nous avons une vie correcte dans le Rhône de la France (Nous répondons à beaucoup de oui dans les 8 questions). J’ai été contacté par une entreprise canadienne par le biais d’une connaissance. Une proposition d’emploi plutôt correcte à Montreal . L’entreprise montréalaise prend en charge toutes les démarches et l’accueil (, Permis de travail, logement, école, santé, etc…). Nous comptons tout lâcher pour vivre cette opportunité. Mais en lisant tout ceci… Je vais refaire mon compte (social, intégration, vie familiale). Car nous hésitons un peu mais l’envie d’aller vivre cette expérience à 40 ans nous plait beaucoup. On se dit c’est maintenant ou jamais. Mais le post et les commentaires sont assez intéressants et méritent réflexion.
Petit à Petit l’oiseau fait son nid @Dynax, Huit mois est un peu court pour s’intégrer complètement dans une nouvelle vie, trouver des repères et être accueilli comme qui ou quoi? Par de vieux amis? C’est trop demander tout de même!
Je ne suis pas française, je vis dans les Antilles et je connais pas mal de français pas chaleureux du tout. J’aime bien l’idée de ce témoignage, car c’est un rappel d’avoir les pieds sur terre si l’on doit immigrer dans un autre pays. Cependant le Canada n’a jamais promis le paradis, pour être aller plusieurs fois en vacances et pour avoir des membres proches de ma famille et beaucoup d’amis qui y résident.
J’ai surtout relever une peur du changement chez vous et encore au stade de la crise de la quarantaine après huit mois dans un pays étranger, et ;e ,a; .. excuse moi de le dire ainsi. j’ai 41 ans, je vis avec un homme qui en a 40 et nous sommes prêts a essayer rien que pour nos enfants et jouir de nouvelles expériences. après tout il n’y a qu’une vie et j’aurais pu passer une année dans différents pays si nous le voulons….Vivre au Canada… Faire l’aller retour dans notre pays si cela nous dit.
Pour résumer: le changement n’est jamais facile. Restez dans notre zone de confort n’a jamais rendu ni riche ni heureux non plus. Tout dépend de notre objectif ou destination finale, le chemin (Canada) n’est pas important. Est ce que vous savez vraiment ce que vous voulez?
Mague
Mes parents avaient immigré en 1953. Nous y sommes restés 20 ans. J’ai fais mes études à Toronto et Montreal.
Je que je dois dire que beaucoup de Canadiens francophone ou anglophone oublient que eux aussi sont des immigrés. Il faut le rappeler de temps en temps en pas prendre les autres comme des étrangers.
J’ai fait mes études en langue Anglaise. Mon père a eu la possibilité de pouvoir travailler ici en Europe (Belgique) et croyez-moi l’anglais m’a ouvert beaucoup de porte.