Être né ici ne suffit pas pour récupérer sa citoyenneté, sondage sur la citoyenneté canadienne
Ecrit par: laurence 5-06 à 20:13
Bonjour,
Naître au Canada donne la citoyenneté mais…
QUOTE
Le dimanche 05 juin 2005
Selon un sondage
Être né ici ne suffit pas pour récupérer sa citoyenneté
Presse Canadienne
Ottawa
La plupart des Canadiens ne sont pas d’accord avec la décision récente du Parlement d’autoriser des particuliers à récupérer la citoyenneté qu’ils ont perdue étant enfants, sans avoir à revenir vivre au pays, selon un sondage récent.
Suite à une loi remontant à 1947, on pense que des dizaines de milliers de mineurs ont perdu leur citoyenneté canadienne au fil des ans, quand leurs parents ont quitté le Canada et sont devenus citoyens d’autres pays.
Un amendement adopté en 1977 évitait que les enfants perdent leur citoyenneté dans de tels cas, mais ce changement ne s’appliquait pas aux dizaines de milliers d’enfants qui avaient perdu leur citoyenneté au cours des 30 années précédentes.
Le projet de loi d’un simple député, adopté en mai dernier, permet à ceux qui ont perdu leur citoyenneté dans l’enfance, entre le 1er janvier 1947 et le 14 février 1977, de soumettre une demande pour la récupérer sans avoir à devenir résident permanent et à vivre au Canada pendant un an. Ils sont aussi exemptés de l’obligation de connaître le Canada et de pouvoir s’exprimer en français ou en anglais.
Les défenseurs de ces «ex-Canadiens» ont salué la décision, y voyant la reconnaissance tardive d’une anomalie législative.
Mais l’opinion publique ne semble pas le voir ainsi.
Le sondage, effectué l’hiver dernier pour le compte du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration, indique que plusieurs Canadiens croient que la citoyenneté implique un engagement qui va au-delà du simple fait d’être né au Canada.
Soixante-quatre pour cent des personnes interrogées ont dit que ceux qui ont perdu leur citoyenneté dans leur enfance devraient vivre au Canada avant d’être autorisés à la retrouver. Trente-deux pour cent n’étaient pas d’accord, tandis que quatre pour cent disaient ne pas savoir.
Ce sondage a été effectué auprès de 1015 adultes par la maison Ekos en novembre. Les résultats, discrètement rendus publics par le ministère en mai, comportent une marge d’erreur n’excédant pas 3,1 pour cent, 19 fois sur 20.
Le projet de loi avait reçu l’appui des trois partis d’opposition. Mais le gouvernement avait exprimé certaines réserves, notamment au plan de la sécurité.
Un fonctionnaire de Citoyenneté et Immigration avait déclaré au cours des audiences aux Communes que le retrait de l’exigence de résidence avait pour effet d’éliminer les procédures de vérification qui empêcheraient normalement quelqu’un qui purge une peine de prison à l’étranger de retrouver sa citoyenneté.
Le sondage montre que la plupart des Canadiens estiment également que le respect de la loi devrait être une condition pour retrouver le statut de citoyen canadien.
source : www.cyberpresse.ca/actualites/artic…,63,0,062005,1059554.php
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