Travailler comme infirmière au bloc opératoire
Ecrit par: Petitcanard 11-11 à 18:03
Bonjour tout le monde,
Je suis infirmière depuis 2 ans et je souhaite depuis longtemps immigrer au québec avec mon ami. J’aimerais avoir si possible des témoignages sur l’intégration d’une infirmière au québec, particulièrement au bloc opératoire: ambiance, organisation, hiérarchie, amplitude de travail, etc etc…
L’hopital forme t’il pour le bloc ? j’ai remarqué que la spécialisation au bloc n’existe pas comme en france.
Pensez-vous que l’hopital m’acceptera directement au bloc à mon embauche ou bien devrais je auparavant faire un tour dans les services habituels? (perso j’ai une expérience de 6 mois au bloc).
Et puis une dernière petite question : serais je obligée d’avoir la somme minimale sur mon compte pour que l’immigration soit acceptée sachant qu’à mon arrivée j’ai un boulot assuré ?
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Ecrit par: Pyrus 11-11 à 19:02
Non, tu ne dois pas avoir la somme de 10000 canadiens si tu as un travail t’attend au Québec.
Quand à la sélection des infirmières, je ne sais pas trop comment cela se passe mais je sais que tu devras passer une « jury ».
Je travaille en hospitalier, je vais tenter de trouver des personnes qui puissent me répondre.
Je ne comprends pas déjà le système des infirmières ici pcqu’il en existe de plusieurs niveaux…inf auxiliaire, infirmière.Elles ont des responsabilités différentes par rapport aux inf. à la méthode franco-belge.
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Ecrit par: pauline 11-11 à 19:41
Salut Dominique,
pour le bloc, en principe l’hopital te donne une formation. le problème c’est l’ordre des infirmières : ils sont spécialistes pour mettre des batons dans les roues! Tu doit faire un stage de 3 mois ,qui peut être rémunéré, si l’hopital le veut bien, si tu as une expérience de bloc en France de au moins 2 ou 3 ans, je suis plus très sure. Normalement, pour travailler au bloc, a l’urgence et aux soins intensifs, tu dois avoir passé ton examen de l’ordre d’abord. Mais je sais qu’il y a un moyen de contourner ça, ma copine l’a fait, mais elle a 4 ans d’expérience en salle d’op en france et une exeellente évaluation de sa surveillante ( très important!!) Par contre elle doit payer en plus de ses cotisations normales a l’ordre, une cotisation spéciale et c’est pas donné!
Autre chose …attend toi a pas mal de surprises au niveau boulot! et pas toujours agréables! par contre au niveau ambiance de travail, c’est super, c’est le fun comme on dit ici!
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Ecrit par: Louloumo 11-11 à 21:47
Bonjour Dominique,
Je peux te parler de mon expérience : Je suis I.D.E. depuis 1989 et j’ai travaillé plus de 10 ans à temps plein en bloc opératoire avec entre autre comme fonction d’être infirmière référente en ortho. Le hic est que dans les 2 dernières années, je n’ai pas fait de bloc (je travaillais dans une maison d’hébergement pour personnes agées dépendantes).
J’ai eu un entretien d’embauche avec la responsable du bloc et la directrice des soins infirmiers d’un hôpital de Montréal qui ont évalué mes connaissances en bloc opératoire. Elles ont bien vu que je possédais les connaissances nécessaires pour travailler en bloc.
Nous avons déposé une demande au prés de l’O.I.I.Q. pour obtenir un permis temporaire avec restriction en bloc qui m’aurait permis d’être reconnue comme infirmière durant une période de 2 ans sans à avoir à passer l’examen de l’Ordre.
L’Ordre a refusé bien que mon dossier soit également soutenu par Madame Chartier, coordinatrice du ministère de la santé du Québec et que j’ai fourni des attestations d’aptitudes de ma surveillante de bloc.
A la place , l’Ordre m’a demandé d’effectuer un stage de 40 jours en service, en tant que D.A.P.E. (diplômée admissible par équivalence), alors que je n’ai travaillé en service qu’en 1989!
Aprés la réussite du stage, je serai C.E.P.I (canditate à l’exercice de la profession). Aprés, je passerai l’examen en mars. En principe tant que tu n’ as pas réussi l’examen professionnel, tu ne peux pas travailler au bloc.
Bien que nous allons à nouveau déposer une demande au prés de l’Ordre pour intégrer le bloc en tant que C.E.P.I., mais cela n’est pas gagné …
En fait chaque cas est traité différemment par l’O.I.I.Q.Tu dois les contacter.
Bon courage pour tes demarches car rien n’est simple.
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Ecrit par: pauline 12-11 à 9:03
Salut Louloumo,
on se rencontrera en mars, moi aussi je passe l’examen. Au fait, tu as déja entendu parlé de l’examen de l’Ontario ? Il y a en un en Fevrier et en juin. Pas de pratique, que la théorie, plus facile et jusqu’en 2007, reconnu dans pratiquement tout le Canada! Il se passe a Ottawa, c’est moins cher que le Québec en plus et on m’a dit que tu peux t’inscrire au Québec et a Ottawa en même temps. En tout cas je tiens cette information des CEPI québécoises. Par contre, je ne sais pas si nous, les infirmièeres hors Québec, on peut faire pareil. Affaire a suivre de près.
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Ecrit par: sky 12-11 à 10:24
Salut,
Je suis infirmière de formation française et après avoir travaillé deux ans avec un permis de l’ordre, il me fallait passer l’examen pour pouvoir rester. (Très logique !!!!!!).
Comme je ne voulais pas passer l’examen du Québec que je trouve ridicule dans son déroulement, je me suis inscrite pour celui de l’Ontario. C’est très facile à avoir mais ce qui est compliqué ce sont toutes les demarches administratives. Il m’a fallu de mai à décembre pour remplir tout le dossier et j’ai pu passer l’examen en janvier. Résutats en février. Ensuite tu demandes une licence en Ontario que tu échanges contre une licence au Québec.
L’examen en tant que tel est vraiment facile (n’importe qui peut l’avoir) très accès psychosocial et très peu médical. Il a aussi l’énorme avantage d’être reconnu dans tout le Canada et il coute moins cher.
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Ecrit par: pauline 12-11 à 13:01
Salut Sky,
est-ce que qu’il faut le feu vert de l’oiiq pour passer l’examen en Ontario? Parce que je crois que l’ordre du Québec ne voit pas d’un bon oeil que ces candidats aillent passer leur examen ailleur! D’ailleur, je n’ose même pas me renseigner auprès d’eux, sont tellement sympa ces dames!). On m’a dit que parmis les papiers nécessaires, il fallait une autorisation de l’oiiq. est-ce vrai?
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Ecrit par: sky 12-11 à 14:38
Non il ne faut pas de papiers spécifique de l’ordre du Québec qui est en effet un peu pénible.
Par contre comme il faut à nouveau des papiers correspondant à tes études françaises et à ton premier enregistrement auprès de la DASS en France, tu peux (moyennent 70 dollars) leur demander de renvoyer ces documents (qu’ils ont dans ton dossier) ,à l’ordre de l’Ontario. Cela te permet de gagner du temps plutôt que de refaire remplir des papiers par ton IFSI en France.
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Ecrit par: maee 13-11 à 2:58
Bonjour,
Intéressée par tout ce que vous venez de dire, je voudrai savoir la différence entre l’examen de l’ordre du Québec et celui de l’Ontario?
Je voudrai savoir également quel est le salaire moyen d’une infirmière en milieu hospitalier?
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Ecrit par: pauline 13-11 à 10:30
L’examen de l’ordre de l’Ontario n’a pas le volet pratique, tu as juste a répondre par écrit. Au Québec, tu as des ateliers, avec des acteurs jouants les malades, et tu dois agir selon les situations qui te sont proposées devant un juri, et en plus tu as aussi la théorie.
Pour le salaire, ben…, attend toi a des surprises! En ce qui me concerne, la moitié (40 % exactement) de mon salaire part en impots, assurances etc…. Moi je gagne exactement le même salaire net que chez moi (Portugal) mais la vie ici est beaucoup plus chere.
J’ai des amies françaises qui se plaignent de gagner beaucoup moins qu’en France. C’est a voir au cas par cas.
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Ecrit par: sky 13-11 à 13:09
L’examen de l’Ontario consiste à deux séries de QCM, une le matin et l’autre l’après-midi. Franchement les questions n’ont rien de très difficiles et tu as les 4 réponses possibles pour t’aider.
Au Québec l’examen dure trois jours. Une journée pour la théorie avec des questions ouvertes et deux autres pour la pratique. Mais cette dernière ne se fait pas en milieu hospitalier comme en France mais devant des faux malades qui sont joués par des acteurs. Tu as 14 situations à passer les deux jours. Quand tu rentres dans la pièce, tu viens juste de découvrir de quoi était atteint le patient et tu dois faire ce que l’on te demande. Ce n’est vraiment pas très réaliste pour moi.
Jamais tu n’es évaluée sur tes capacités de gestions de plusieurs patients, d’adaptations, d’avoir à faire 36 milles choses en même temps. Les nouvelles infirmières québécoises seraient donc bien incapables de travailler dans un service en France !!!!!! En tant qu’infimière française l’adaptation doit se faire au niveau de la façon de travailler et pas au niveau des compétances car je pense serieusement que notre formation est meilleure. Mais pour réussir l’examen tu dois un peu oublier ta façon de faire française.
Pour les salaires, c’est sûr qu’ils sont moins élevés qu’en France. Par contre le coût de la vie est un peu moins cher. En tant que jeune infirmière je mais retrouvais au niveau pouvoir d’achat par contre une infirmière avec plus d’ancienneté va perdre pas mal par rapport à la France.
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