Version originale des films vs traduction
Ecrit par: queenie 2-01 à 12:05
je me demandais…. la plupart des films a succès étant américains, ils sont traduits en des dizaines de langues.
les films américains au quebec, sont-ils traduits en francais, ou en quebecois???
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Ecrit par: jamaique 2-01 à 12:19
je ne sais pas si c’est pour tous les films, mais c’est vrai que beaucoup sont traduits en français du Québec, et la traduction qu’on trouve en français d’europe est différente !
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Ecrit par: marionnette1979 2-01 à 12:22
Oui oui j’ai remarque ca aussi au debut ca me choquait pas mais il me semblait que c’etait pas la meme « voix de doublure » des acteurs que ce qu’on a en France … pis quand j’ai commencé a entendre des termes comme « remorquage » pour « fourriere » je me suis dit oh oh ils font deux versions on dirait ! Mais le tout sans l’accent quebecois (ou francais comme vous voulez ) sauf les Simpson qui ont l’accent
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Ecrit par: Maxlegorgo 2-01 à 12:28
Salut, cette tendance à traduire une fois les films en français québécois puis de les retraduire en français européen est fortement en baisse. J’ai travaillé Trois ans dans un vidéoclub, et c’est en travaillant dans ce domaine que j’avais déjà eu l’occasion de poser la question à certains éditeurs.
Mais bon, la différence n’est pas toujours importante entre les deux versions…
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Ecrit par: Bulrem 2-01 à 12:32
C’est en entendant je ne sais plus quel acteur dire qu’il allait chez le « dépanneur du coin » que la confirmation est tombée
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Ecrit par: BiscuitDérable 2-01 à 12:40
Pour ma part, je préfère les films traduits en français au Québec parce qu’ils sont dans un français dit « international « . (Ben quoi, les Québécois ne parlent pas tout le joual…)
Les Français ont tendance à traduire les films en utilisant un langage local, ce qui donne parfois des affreuosités comme le film Speed avec Keanu Reeves, ou le cinquième du film sont des expressions incompréhensibles pour le francophone hors Paris.
Sinon, à part Slap shot, je n’ai pas vraiment souvenir de films traduits en Québécois.
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Ecrit par: Petit-Prince 2-01 à 12:59
Comme l’a très bien dit Biscuit, on parle de doublage en « français international », donc, sans accent particulier… une sorte de français « neutre ».
Au début, j’étais un peu sceptique… puis je ne retrouvais pas les voix habituelles. En effet, entendre Gilles Corbeil doubler Swarztsy, ça fait drôle !
Mais je pense totalement différemment aujourd’hui. L’avantage des films doublés ici (qui sont de plus en plus nombreux contrairement à ce qui a été précédemment), c’est qu’ils sont doublés avec un vocabulaire nord-américain… Entendre, par exemple, Bruce Willis à Chicago, parler de la « SNCF » lorsqu’il prend le train, d’entendre des jeunes de Harlem parler avec l’accent de la Seine-St-Denis, croyez-moi, c’est totalement RIDICULE !!!! C’est un peu comme entendre un Chinois avec un accent britannique : ça sonne faux, décalé… ridicule quoi !
Ainsi, de plus en plus de maisons de production des États doublent les films au Québec. Je sais que ce n’est pas le cas de Dreamworks par exemple, à moins que cela soit changé… l’UDA fait beaucoup de pression pour que toutes les sociétés de production fasse des doublages ici… je trouve que c’est une bonne idée !
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Ecrit par: ThierrS 2-01 à 13:19
Moi je remarque souvent que maintenant les cinémas passent de plus en plus et uniquement les VO, ça fait 3 grosses productions américaines que je vois en VO.. Et je trouve que c’est mieux
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Ecrit par: queenie 2-01 à 13:34
C’est vrai que c’est mieux d’avoir le choix de voir les films en VO ! ca permet d’apprendre l’anglais, puis il y a des expressions totalement intraduisibles, des jeux de mots qui perdent tout leur sens une fois traduits.
Quand aux traductions, je suis d’accord, il est plus logique pour les producteurs d’utiliser un francais « international », afin que tout le monde s’y retrouve. Mais…. y a -t-il un accent « international »???!!
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Ecrit par: marionnette1979 2-01 à 13:54
Moi je trouve qu’il parle sans accent … ni francais ni quebecois, une sorte de Francais plat et standard que personne ne parle mais ils les trouvent ou les doubleurs ???
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Ecrit par: Curieuse 2-01 à 14:19
Veut-on encore des films doublés en France?
Émilie Côté ; La Presse
Frappadingue, teuf ou méga-strange, les enfants qui ont vu Madagascar étaient probablement autant dépaysés que les quatre évadés du film.
Après avoir distribué au Québec un Madagascar en argot parisien parfois incompréhensible, le studio DreamWorks change de stratégie et compte faire doubler ses prochains films par des comédiens d’ici. Une première en 10 ans pour la compagnie de Steven Spielberg. Comme dirait l’autre, ça va être nickel!
«Frappadingue», «merci pour la teuf», «comme d’hab», «je me sens méga-strange», «ça va être nickel», «t’as failli m’arrêter la pendule». Dès qu’un personnage animé du nouveau film Madagascar emploie l’une ou l’autre de ces expressions, tirées directement de l’argot français, on entend des «qu’est-ce que ça veut dire maman?» dans les salles québécoises. Le problème: Madagascar est présenté au Québec dans une version doublée… en France.
Le film est produit par DreamWorks. En mars dernier, la boîte de Steven Spielberg s’est vu décerner, pour la deuxième année consécutive, le prix Citron par l’Union des artistes (UDA), car elle n’a fait doubler aucun de ses films ici en 2004. En fait, en 10 ans d’existence, l’entreprise américaine a fait doubler tous ses films en Europe.
Mais DreamWorks vient de changer son fusil d’épaule. Pour son prochain film, The Island, la maison de production offrira aux cinéphiles québécois une version doublée par des comédiens d’ici. Incendo Media, qui se charge de la distribution québécoise, devra d’ailleurs trouver au plus vite qui doublera les voix de Ewan McGregor et Scarlett Johansson, car The Island doit sortir le 22 juillet.
Il s’agit d’une victoire importante pour l’industrie du doublage au Québec. Depuis plusieurs années, les dirigeants de l’entreprise montréalaise, Jean Bureau et Stephen Greenberg, faisaient valoir à DreamWorks l’importance de présenter aux Québécois des films doublés ici.
«Dans la mesure où DreamWorks est un jeune studio, il a pris du temps avant que les trois dirigeants voient le doublage au Québec comme une priorité», indique M. Bureau. DreamWorks fera-t-il doubler tous ses prochains longs métrages au Québec? La plupart, selon Incendo Media, à moins que ce soient des films à petit budget dont on prévoit des résultats modestes au box-office. Le comité de doublage de l’UDA reste donc sur ses gardes…
D’un point de vue strictement commercial, c’est un avantage d’offrir une version Made in Quebec. Aux États-Unis, les acteurs prêtant leurs voix aux personnages animés sont mis en vedette. Le film Shrek de DreamWorks a par exemple misé fortement sur la participation de Cameron Diaz, Eddie Murphy, Mike Myers et John Lithgow. Pour la version anglaise de Madagascar, la publicité était centrée sur les noms de Ben Stiller, Chris Rock, David Schwimmer et Jada Pinkett Smith.
L’an dernier, cette méthode a fait fureur au Québec avec le film Garfield. «Avec Patrick Huard», vantait-on… et le succès a suivi: la version française a récolté 86 % des recettes au box-office québécois, contre 14 % pour la version anglaise. «Règle générale», la version française récolte les deux tiers des recettes, explique Simon Beaudry, président de Cineac, la firme compilant les entrées des cinémas de la province. «Mais il y a des exceptions», signale-t-il. Si le film est destiné à un public particulièrement cinéphile, par exemple.
«Pour Garfield, Fox a demandé d’avoir une vedette locale pour répéter la méthode américaine (avec Bill Murray)», explique Joey Galimi, président de l’Association des doubleurs professionnels du Québec et directeur de Cinélume, la maison qui a doublé Garfield ainsi que Robots.
Pour ce dernier film, Fox a répété la même formule en misant sur la présence de Benoît Brière et Anne Dorval. Mais le résultat n’a pas été aussi significatif: la version française a récolté 70 % de l’ensemble des recettes.
40 ans de revendications
En 2004, 78 % des films présentés au Québec étaient doublés ici, contre 71 % en 2001, et 67 % en 2003. Le but? Atteindre 100 %. Comment? Avec une loi qui obligerait les producteurs à doubler leurs films au Québec pour les présenter dans les salles de la province, comme ça se fait en France.
«Nous réclamons cette loi depuis 40 ans», explique Tristan Harvey, du comité de doublage de l’Union des artistes (UDA). À ce sujet, l’UDA doit rencontrer sous peu la ministre de la Culture et des Communications Line Beauchamp, a indiqué la porte-parole du syndicat, Anne-Marie Des Roches.
M. Harvey, qui double notamment la voix de Seann William Scott (American Pie), souhaite que la provenance du doublage soit clairement indiquée sur l’affiche et dans le générique des films à l’affiche, ce qu’on peut savoir sur le site Internet qu’il administre.
Au Québec, on se bat depuis les balbutiements de l’industrie du doublage, en 1955. Il fallait faire face à l’ordonnance française interdisant dans l’Hexagone toute oeuvre cinématographique doublée ailleurs qu’en France.
«Nous sommes un petit marché, mais pas assez pour le négliger», commente M. Harvey.
Au-delà de l’argot, des régionalismes et du sens de certaines blagues, les Québécois doivent pouvoir «écouter» des films doublés ici, fait-il valoir. «C’est culturel.» D’autant plus qu’au Québec, le doublage est une industrie estimée à 20 millions de dollars, qui fait vivre annuellement près de 700 artisans.
«Tu piges?»
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Ecrit par: Petit-Prince 2-01 à 14:28
Perso, c’est vraiment les Simpson traduit au Québec que j’adore ! Homer fait tellement plus « vrai » qu’en français de France ! C’est un vrai bijou ! … et là, c’est doublé avec l’accent québécois en plus, avec une touche de joual !
Grosse différence avec South Park, par exemple, qui est diffusé ici en français de France.
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Ecrit par: Sorvan 2-01 à 15:24
Un exemple :
J’ai vu récemment Sin City, version originale, version québecoise et version française.
Dans la version québecoise on sent beaucoup les expressions et structures des phrases proches l’anglais. À part ça, c’est assez convaincant et proche de l’original.
La version française est un massacre.
Aussi, je ne sais pas ce que vous pensez de la VF de Harry Potter (livres et films) mais je la trouve vraiment pas terrible, personnellement.
Beaucoup de séries sont mal traduites et mal doublées aussi, comme Futurama, par exemple, où certain gags disparaissent caréments à la traduction…
Bref, pour les films en anglais, j’ai de plus en plus de mal à regarder les traductions, même si les versions québecoises sont souvent un peu mieux que les versions parisiennes, et je regrette de ne pas avoir le choix de la VF pour les films asiatiques par exemple…
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Ecrit par: boreon 2-01 à 19:19
Salut,
et bien moi je parles le français de la Côte d’Azur et je n’ai aucun mal à comprendre le français de international qui est le français de France,berceau de la langue….
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Ecrit par: Petit-Prince 2-01 à 19:46
Je t’invite à écouter le coup de gueule de Laurent lors d’une des dernières émissions du Caribou Show… c’est EXACTEMENT ce que je pense : la langue n’appartient à personne. Surtout pas à la France et à l’académie française (ce qui n’existe d’ailleurs nulle part ailleurs dans le monde !).
Est-ce que les Britanniques vont dire aux Étatsuniens comment parler ? Me semble pas ! Pourquoi les Français, absents du continent Nord-Américain depuis 1760, pourraient faire la loi par rapport à la langue ici ?
Désolé, mais je vais dire ce que je pense, ton discours est un discours de colon ! La langue ne t’appartient pas, la langue appartient juste à celui qui la parle, donc, à tous les francophones !
Pour finir, la langue d’ici, c’est le québécois, une variante du français… une variante qui a évolué différemment par rapport à la France. Mais une variante au moins aussi vivante ! Je n’ai pas envie de suivre les indications d’un groupe de vieillards qui vivotent sous la coupole. Si tu veux suivre le vrai français de cet organisme de foire, va falloir employer des termes aussi débiles que « mél » (pour courrier électronique) et autres aberrations.
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Ecrit par: Cat_ 2-01 à 20:01
Reprenez moi si je me trompe, mais y a pas une loi en France qui oblige les films à être doublés en France????
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Ecrit par: pigkiller 2-01 à 20:13
eh bien si vous etez convaincu que le doublage d’un film au Quebec est peut etre mieux, allez louer New Jack City!!!! apres 5 min vous allez eteindre car entendre parler Wesley Snipes et Ice Cube en quebecois et sacrer quand ils font une arrestation ca calme tout de suite l’envie d’aller plus loin dans le film….
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Ecrit par: peanut 2-01 à 20:40
peut-être pour un français, mais pour un québécois, entendre les mêmes acteurs américains jurer en argot parisien, ce n’est pas mieux! Et de toute façon, la grande majorité des films américains sont traduits en français international(sans accent marqué).
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Ecrit par: Laulau 2-01 à 21:53
n’empêche que au québec, ils changent même les noms.
exemple « the polar express » en france « le pôle express » au québec « le boréal express » alors qu’il est écrit polar sur le train.
et plusieurs films que mes enfants avaient vu en france et qu’ils trouvaient drôles, ont zappé ces mêmes films ici car ils les trouvent moins marrants. et ce à cause du dialogue.
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Ecrit par: BiscuitDérable 2-01 à 22:13
(boreon @ 2-01 à 21:19)
je n’ai aucun mal à comprendre le français international qui est le français de France, berceau de la langue….
Ha oui? Et si la France accepte des expressions comme : « Je suis allé SUR Paris », plutôt que « Je suis allé A Paris », (ce qui a mon avis constitue une faute grave), est-ce que nous devrions adapter tous les guides grammaticaux du monde pour s’ajuster à sa sainteté la France, mère patrie?
Une Boom, « Je suis allé SUR Las Vagas », « Je t’ai cassé »… sont des expressions typiquement locales, qui n’étaient pas utilisées dans la France des années 50. Est-ce mal? Certainement pas! Toutes les langues du monde sont imprégnées d’une saveur locale. À Montréal, pour désigner le type de boule dans une partie de billard, on dit grosses/petites. À Québec, on dit les hautes/les basses. On dit « le bus », à Québec, ils dissent « La BusE ».
Bref, un français dit « International « , c’est à mon avis une langue commune à toute la francophonie. Une langue ou il n’y a pas de « Tabarnak », ni de « Je t’ai cassé ».
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Ecrit par: Colonel Higgins 2-01 à 23:09
Alors un coup les maudits français utilisent trop d’anglicismes, un coup les maudits français traduisent trop les dialogues « en français » ?
J’adore aussi les Simspon en québécois. Jamais été choqué par les doublages d’ici, mais par contre très souvent choqué par les traductions des titres de films : en France c’est souvent pas génial, mais ici on atteint des sommets et la traduction n’a souvent plus aucun sens avec l’original…
Mon truc pour repérer si un film est doublé en québécois, car c’est pas toujours évident, c’est d’écouter la prononciation des prénoms anglais.
Par exemple… « Sherley » ou « Peter »… en français de France et en français du Québec, ça donne 2 choses radicalement différentes
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Ecrit par: Zogu 3-01 à 2:37
Je tiens à préciser qu’il se double des films en langue internationale autant en France qu’au Québec. L’industrie du doublage est assez inégale, et il est clair que certains studios de doublage font plus d’efforts que d’autres. Lire: il existe des studios à rabais et des studios de qualité.
J’écoutais une série biographique sur Elvis récemment et il est clair que le doublage avait été fait par un studio à rabais en France: absence de sons d’ambiance, mauvais synchronisation voix-bouche, phrases bizarres et accent à la Johnny Halliday à couper au couteau. Elvis qui croasse: « Ouaaaaiiiis, poupée, vise ma tronche! » On perçoit immédiatement le manque de professionnalisme!
Dans le coin québécois, on pourrait nommer comme exemple le film « Terminator » avec la voix de méchant de pacotille de Yves Corbeil (mais cet exemple a déjà été soulevé plusieurs fois dans cette discussion!) Encore une fois, on percevait un réel manque de moyens de la part de la boîte de doublage.
Mais il n’y a pas que les enjeux portant sur les coûts et sur la qualité.
Dans certains cas comme Madagascar, le problème n’est pas au niveau du budget mais de la portée du doublage. Le doublage de ce film pourrait être qualifié de « régional » ou de « national », car il ne plaira pas à toute la francophonie. Il s’agit d’un produit qui a un intérêt surtout national (la France), donc qui n’est pas tout à fait exportable.
Même chose pour les Simpsons; quand on doit doubler ce type d’humour très culturel, autant faire plusieurs versions avec une forte saveur locale… plutôt que d’utiliser un français aseptisé. Je dirais que la saveur locale peut être une bonne chose, surtout dans les comédies.
Le principal défaut de Madagascar, ce n’est pas le doublage franco-français (qui plairai à un marché de 60 millions de joyeux cinéphiles), mais l’absence d’un doublage québécois. Heureusement, le studio a promis de corriger le tir pour les prochains films. Histoire de mousser ses performances au box office.
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Ecrit par: laurent33 3-01 à 9:31
La meilleur solution c’est de voir les films en VO.
Je comprends difficilement qu’on voit les versions doublées.
D’abord c’est souvent horriblement mal fait; ensuite on perd, entre autres, le jeu des acteurs (on ne me fera pas croire qu’un acteur qui bouge plus un autre qui parle ça fait un vrai acteur), la poesie de la langue, etc.
faites comme vous voulez, moi ça fait longtemps que je refuse de voir tout film/série doublé (anglais, iranien, thailandais, même combat). (sauf Lost, j’avoue, mais le remords me ronge…)
Le français international utilisé au Québec pour le doublage est de loin le meilleur, il faut se l’avouer, en France ils sont forts en vins et fromages mais côté cinéma je préfère la torture! Ils peuvent parler d’une tasse de café pendant 30 minutes avant qu’il se passe quelques chose dans le film! Leur film le plus populaire est un film d’animation d’Astérix qui a joué des décennies a tout les noëls!
Le seul problème que je vois avec les traductions c’est qu’ils chuchotent et murmurent pratiquement tout le long du film, on monte le son encore et encore, puis le bruitage nous pète les tympans, et ceux des voisins aussi. Est-ce qu’il y a une règle qui exige que les traductions de langage soient si bas comparés aux bruitages du film?