Bonne école
Ecrit par : piwi 4-12 à 16:14
Bonsoir,
Nous avons vu dans plusieurs sujets du forum, que certaines personnes faisaient allusion qu’il chercher de bonnes écoles pour leurs enfants.
Pourquoi ? Il en existent des mauvaises ou moins bonnes ?
Merci pour vos lumières.
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Ecrit par : rimouski29 4-12 à 17:12
D’après ce que j’ai compris sur les écoles, les enfants vont dans les écoles de leur quartier, c’est fonction de ton lieu de résidence.
L’idée serait en gros : plus l’école est dans un quartier pauvre et plus l’école serait fréquenté par des élèves de famille pauvre et donc que ton enfant se retrouve avec ce type de population.
Maintenant l’impact de cotoyer des pauvres, je sais pas trop. Tu auras probablement pleins de commentaires sur le fait qu’il vaut mieux etre dans une école avec des éleves de classe moyenne a riche, il y aurait moins de difficultés, et donc tes enfants seraient moins en contact avec les problèmes.
En fait pour répondre a la question, la majorité cherche ce qu’il y a de mieux pour les enfants (les amies de ma mere, qui n’auraient jamais mis leurs enfants dans le public car ca craint la-bas) donc c’est quelque part normal de chercher une bonne école. Car il s’imagine que qui dit bonne école, dit enfant qui en sortira bien intelligent, ne sera pas confronté a des problèmes de drogues…
Ils font régulièrement un classement des écoles, et il en ressort que certaines sont mieux côtées que d’autres. Comment ils font le classement ca j’en sais rien. Mais quand tu vois les résultats et que tu veux le mieux pour tes enfants, on serait tentée d’y mettre davantage ses enfants dans ce type d’école que dans d’autres.
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Ecrit par : hung up 4-12 à 17:16
si j`ai bien compris , les pauvres sont des gens a difficules dòu a problemes n`est ce pas ?
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Ecrit par : Mandy80 4-12 à 17:30
Hey que ça m’énerve de voir que des gens ont autant de préjugés ! C’est pas parce qu’on vient d’une bonne école qu’on est plus intelligent et qu’on aura pas de problème de drogue. De ce que j’en ai vu (surtout concernant la drogue) c’est tout à fait faux ! Je serais même tentée de dire le contraire…
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Ecrit par : rimouski29 4-12 à 17:35
Je pourrais pas développer ca, j’ai du mal a me faire une idée sur ca.
Pour moi, etre dans une école de gens pauvre ne me parait pas un problème. Etre pauvre n’empeche pas d’étudier, et être pauvre ne veut pas dire déliquant.
Mais tu trouveras pleins de gens qui te diront que comme il y a des pauvres, ils connaissent plus de problèmes, et donc dans l,école ca va se ressentir.
Du genre, les enfants qui n’ont pasa ssez a manger, vont a l’école le ventre vide, ils pourrait avoir plus de mal a se concentrer. Ca pourrait obliger les enseignants a se comporter en fonction de ces problèmes, et devoir regler des problèmes plutot que d’enseigner.
CITATION(Mandy80 @ 4-12 à 19:30)
De ce que j’en ai vu (surtout concernant la drogue) c’est tout à fait faux ! Je serais même tentée de dire le contraire…
Je serais aussi tentée de dire le contraire, mais je n’ai aucune preuve pour le confirmer. J’ai été dans le public et je vois pas ce qu’on lui reproche.
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Ecrit par : Hani_Jo 4-12 à 20:48
Juste une petite mention.. dans certaines école dites de bon quartier ou de clientèle au dessus de la moyenne, le taxage, la vente de drogue ou l’intimidation sont monnaie courante.
La meilleure école reste celle qui a un projet éducatif qui répond à vos valeurs. Rien à voir avec la classe sociale Si cela peut vous éclairer…
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Ecrit par : lemon 4-12 à 21:31
Hello piwi,
comme partout tu as de bonnes et de moins bonnes écoles. Ici au Québec les meilleures écoles (les 20 meilleures) sont quasiments que des écoles privées.
Si tu veux rester pragmatique et concret ; il te faudra éviter les écoles publiques ou le taux d’immigrés non francophone est trop fort sinon tes enfants s’ennuieront et régresseront en français (les écoles privées ayant sélectionnées les enfants sur examens il devrait donc y avoir une meilleure homogénéité dans les classes).
Cela ne veut pas dire que les écoles publiques ne sont pas bonnes mais qu’il te faudra choisir ton quartier en tenant compte de ce paramétre. A toi de voir.
Ci-joint le lien du classement ;
www.iedm.org/main/reportcards_fr.ph…
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Ecrit par : petiboudange 4-12 à 22:12
Je suis tout à fait d’accord avec ça. Pour idée, j’ai été confrontée récemment à une maman et à ma responsable de milieu de garde qui magasinaient des écoles pour leurs progénitures (elles ne se connaissent pas en passant).
La première est une acadienne anglophone marié à un anglophone, elle a appris le français avec des travailleurs du bâtiment de St Henri (gros accent, gros joual et pas le quartier le plus tranquille) et son mari est unilingue. Sa fille aussi, mais elle tient absolument à ce qu’elle apprenne le français et comme elle parle anglais à la maison, elle veut l’inscrire dans une école francophone. Elle habite Westmount, où se trouvent de nombreuses écoles anglophones et en visitant les écoles francophones publiques, elle ne les a juste pas aimé côté programme. Elle a donc cherché côté privé anglophone, pensant y trouver de bonnes écoles bilingues au moins et a juste été confronté à des kids de 12 ans qui répondaient à sa question en français (parlez-vous français) par un « yes I speak french » ( réaction de la maman: ben non tu me parles anglais pas français ). Elle a fini par se tourner par des écoles privées francophones tout bêtement parce que les publiques de son quartier ne lui convenait pas.
L’autre personne ne jure que par le système français. Elle est québécoise, son chum aussi, mais elle a fait ses classes dans des écoles françaises où elle trouve la discipline et le programme éducatif meilleur. Donc elle a visité Stanislas (qu’elle a trouvé à ch…), Marie de France, l’Académie Montessori, Brébeuf, St Joseph etc.
Elle n’a pas choisi mais elle reste persuadé que le programme québécois est nul.
Le truc c’est que l’une et l’autre ont une idée de ce qu’elles veulent pour leurs enfants et vous pourrez leur dire tout ce que vous voudrez, le programme ne leur convenant pas, l’école ne leur ira pas. Elles ne prennent même pas la peine de savoir si c’est une histoire de population, et honnêtement si j’en ai les moyens et le besoin, j’irai pareillement magasiné mon école (mais vu que je ne les aurais pas les moyens )…
Donc après, est-ce que une bonne école c’est celle où la population est née avec une cuillère en argent dans la bouche (euh… je dirai non à la vue des derniers monstres friqués en date que j’ai eu en journée pédago, je les échangerai bien contre mes petits de BS sans soucis ) ou une qui stimule ton enfant dans le sens que toi tu l’entends? C’est aussi ce qu’il faudrait savoir…
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Ecrit par : Mandy80 4-12 à 23:01
Un fausse idée sur les écoles…
J’ai un ami, professeur d’économie au secondaire. Il a fait toutes sortes d’écoles à Montréal.
Depuis deux ans, il est à Verdun (si je ne me trompe pas). Dans ses classes, il n’a qu’un seul québécois de souche. Les autres élèves sont de diverses origines.
Il dit qu’il n’a jamais aussi bien fait son travail. Peu de discipline pour plus d’apprentissage. De plus, il me dit que justement, ce seul élève québécois, se sent trés bien dans une classe telle quelle.
Il y a quelques années, il enseignait sur le Plateau. Pour lui, c’était le pire. Discilpline, discipline et re-discipline… Sans compter qu’en défendant un élève il a été agressé et s’en est suivi dépression et arrêt de travail longue durée.
Quant à ce que j’écrivais sur les drogues, je n’ai pas de preuves non plus, mais depuis que je m’intéresse aux personnes souffrant de dépendances (de toute sorte : alccool, drogues, trouble du comportement alimentaire, jeu) et bien, je peux juste faire le constat qu’ils viennent tous de familles modestes, voir aisées (je ne parle que de mes connaissances). Les parents étaient plutôt des gens avec une bonne situation et des normes d’éducation trés correctes, les enfants sont même allés dans de bonnes écoles. Mais le bonheur, lui n’y était pas. La joie de vivre et l’amour ne se cultive pas dans une école privée, ni dans une grande maison avec piscine…
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Ecrit par : carofab 5-12 à 7:42
CITATION(Mandy80 @ 4-12 à 23:30)
Hey que ça m’énerve de voir que des gens ont autant de préjugés ! C’est pas parce qu’on vient d’une bonne école qu’on est plus intelligent et qu’on aura pas de problème de drogue.
Tout à fait ! L’ecole ne rend pas intelligent mais instruit ! J’en connais un paquet qui sortent de grandes ecoles qui sont très très instruit mais alors qu’est ce qu’il sont c**s… tout comme d’autres qui n’ont pas fait de grandes études, voir pas du tout, et qui sont intelligent Les gens ont tendances à confondre instruction et intelligence.
Nous habiterons Verdun, on nous a parlé de l’ecole Marie France (dont les frais peuvent éventuellement être pris en charge par le consulat )… Mais perso je préfèrerais que mes enfants soit dans une ecoles publiques dites de quartier… Après, tout dépend de l’école (feeling, profs, ambiance, cadre etc…) et de ce qu’elle propose comme programme. Mais là les critères sont propres à chaque parent et enfant !
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Ecrit par : Icewar 5-12 à 8:06
Faut dire que les classements d’école sont très controversé, d’une part car il ne faut pas oublier que les écoles privées choisissent leurs élèves contrairement au école publiques, mais sa ne fait pas que les écoles publiques sont moins bonne pour autant c’est juste que les élèves n’ont pas été sélectionner en fonction de leur note.
Montréal est un cas unique et il ne faut pas généraliser à la grandeur du Québec, ailleurs qu’à Montréal les écoles publiques sont ultras homogènes, les immigrants restant presque tous à Montréal (pour vous donner une idée nous sommes 1 500 à mon école et ils n’a qu’une vingtaine d’immigrant dans toute l’école.
Piwi, tu peut aussi regarder les écoles par rapport à leur programme, habituellement le privé et le publique offre une multitude de programme.
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Ecrit par : piwi 5-12 à 9:22
Merci a tous pour vos réponse.
Mais il me vient une nouvelle question. Vous parler tous de programme. Comment ca les progrmmes sont différents selon les écoles, les classes… ?
Exemple: Dans certaines on apprend plus de francais, d’autres plus de math, ou pas d’histoire ou de geo….
Je ne comprend pas bien, il n’y a pas une basse de programme d’éducation ? Chaque école fait ce qu’elle veux ?
Si c’est ca, que de problèmes. exemple : Ma fille commence dans une école pendant 3 ans puis nous décidons je changer ce secteur elle change d’école. Si dans la premire il obtimiser le francais au détriment des math et que c’est l’inverse dans la nouvelle école. Elle va être perdue en Math. C’est ca ????
Merci de m’expliquer un peu plus en détails ce point.
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Ecrit par : carofab 5-12 à 9:37
CITATION(petiboudange @ 5-12 à 15:04)
Marie de France est une école française, suivant le programme français, d,où possibilité de bourses d’études françaises dont se charge en partie le consulat.
Si tu as effectivement dans ton quartier des écoles publiques dont l’équipe pédagogique est motivée et motivante, si le programme québécois te convient, ou s’ils te proposent des activités para intéressantes, et que tu ne tiens pas à ce que tes enfants soient dans le système français, tu n’auras donc pas de peine à laisser Marie de France, qui est au final pareil qu’une autre je trouve au point de vue développement de l’enfant…
Parfaitement, et je ne vois pas pourquoi le prog quebecois ne me conviendrait pas . Je pense que si nous partons au Québec c’est dans l’optique d’y passer notre vie et donc il me parait logique que pour l’intégration de nos enfants (pour maintenant comme pour plus tard…) qu’ils aillent dans des écoles publiques, qu’ils vivent comme tous les autres enfants Québécois, qu’ils apprennent leur culture, leurs coutumes etc etc … et qu’ils finissent par nous dire que chez eux c’est au Québec tout naturellement et là, je pense, que nous aurons réussi leur intégration ! Idem pour nous d’ailleurs
Je pense que ce genre d’écoles comme Marie de France est plus pour les gens de « passages », ceux qui viennent travailler au Québec pour 1 ou 2 ans par exemple ou qui pense revenir en France par la suite ou encore ceux qui n’apprécient pas le programme scolaire québécois. Chacun fait son choix, en fonction de ses propres critères, besoins, souhaits…
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Ecrit par : MARTIAL-Gwada 5-12 à 13:45
Le bonheur en famille existe dans n’importe quel milieu.
Pour le choix de l’école, ce n’est pas le milieu culturel ou social qui me semble important mais plus un milieu francophone.
Quand nous sommes arrivés ici, nous avons inscrit nos enfants dans l’école du quartier et comme il n’y avait plus de place, ils ont été raccrochés à une école d’un autre quartier. Ecole fréquentée par des immigrants non francophones (créole et anglophone). J’avais pris des infos auprès de l’inspectrice de la circonscription et c’était une école avec peu d’effectifs par classe et beaucoup de moyens pédagogiques donc le top.
Mais au bout de 3 mois, mon fils qui était en CP ne voulait plus aller à l’école, j’ai du consulter une psy parce que je ne m’en sortais pas. Et elle a découvert que mon fils s’ennuyait à mourir, le rythme était trop lent pour lui car les autres avaient trop de retard en français. Et là 2 solutions soit lui faire sauter une classe soit le changer d’école.A la rentrée suivante je l’ai mis dans le privé, où tous les milieux sont représentés, et depuis l’école le passionne.
Au Québec j’aurais la même démarche, d’abord le public et après on avise. Par contre comme c’est aussi un système de carte scolaire, le choix du quartier d’habitation est vraiment important.
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Ecrit par : jue 5-12 à 15:24
Non, en fait c’est que certaines écoles ont leurs « forces ». Il existe un programme de base fait par le ministère de l’éducation qui dit que le cours de maths de secondaire 4 est le math 436 (par exemple) et que c’est ce cours qui est donné à tout le monde. Maintenant, il y a des écoles où ils vont axer davantage sur les arts, le sport (exemple sport etude à sophie barrat si je ne me trompe pas), la littérature, etc. Il y a aussi des écoles où il existe des programmes enrichis. Par exemple, moi j’allais dans une école secondaire où en fonction de mes résultats scolaires, je pouvais avoir des cours plus poussés en sciences et en littérature. Je ne sais pas quel âge ont tes enfants mais je te dirais qu’au primaire (de 6 à 12 ans aprox), les enfants vont à l’école du quartier et qu’au secondaire (13-17 ans) ils peuvent aller dans une école secondaire en dehors de leur quartier mais ils doivent pour cela avoir eu de bons résultats scolaires au primaire puisque l’école accepte les éleves sur son territoire en premier lieu et en deuxième lieu, les « meilleurs » en dehors de son territoire. Il est à noter que cela est pour l’école publique, je ne sais pas comment cela fonctionne pour le privé.
J’espère que cela t’aide un peu
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Ecrit par : piwi 5-12 à 15:55
Salut c’est papa piwi,
Merci de vos témoignages, les avis sont partagés et c’est trés bien pour ce faire une idée.
Pour ma part, je suis autodidacte et ma femme a fait des etudes, mais nous sommes issu des quartiers populaire et n’avons pas été préviliégiés par rapport a un choix d’école. Notre éducation ce sont nos parents qui nous l’on inculquée . En tant q’immigrant , notre recherche se portera sur des écoles du cycle primaire , pour le secondaire les années passant le choix se fera tout seul.Comme le disait carofab, il faut que l’enfant apprène la culture, les traditions,les coutumes et tout ce qui fait la richesse d’un pays.Mais quand a l’instruction, c’est bien entendu le français qui prime, surtout dans un pays qui se veut francophone et le défend.Ensuite les matières principales,maths,grammaire,geo,histoire,langues vivantes,etc….Ce que nous souhaitons vraiment aussi,c’est le respect des profs et des institutions.Ne pas voir non plus des gamines avec le string au dessus du pantalon ou maquillées,des jupes courtes etc…Pour ce qui en est de la culture d’origine,c’est a la maison que l’on doit en parler, c’est pour moi du domaine privé.Pour nous, immigré c’est adopter le pays qui vous accueille et vous donne une autre vie, respecter les gens qui y sont nés, qui ont des valeurs et des coutumes .Il est plus facile a un enfant de les intégrés dans sa vie de tous les jours .Ce qui est important pour un enfant a nos yeux ,ce sont les activités sportives, ludiques mais aussi de découvertes.Quand au problème de la drogue ,quel pays n’y est pas confronté?Pour ne pas en arrivé là,j’opte pour le dialogue,comprendre les peurs de l’enfant, ces inquiétudes et avec une bonne dose d’intelligence ça devrait pouvoir marcher.Ce problème se retrouve chez les gens qui ont de bonnes situation et donc d’un milieu plus aisé parce qu’il zappe le moment du dialogue(manque de temps) qui est a notre avis primordial.Et avec tout cela, va donc trouver la bonne école !!!!!!!!
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Ecrit par : piwi 5-12 à 16:26
Bonsoir et merci de tes lumières,ma fille a 3 ans et demi et lorsque nous arriverons au Québec elle aura environ 5 ans , ce qui nous laissera le temps de sélectionner l’école la plus appropriée pour son évolution.La région qui nous plait vu d’en France ce sont les laurentides,et pendant notre voyage de prospection au mois d’aout 2007 nous nous rendrons dans des écoles de ces quartiers pour mieux nous imprégnés.
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Ecrit par : lemon 5-12 à 19:01
Ce classement fait autorité au Québec, que cela plaise ou non. Et donne une idée du niveau général de l’école.
Pour ce qui est de la sélection oui il y en a une qui permet comme je l’ai dit précédement d’avoir une certaine homogénéité d’éléves. Je te signale que les meilleures écoles publiques au Québec sélectionnent car la demande est plus grande que l’offre. Je pense plus particuliérement au Collége Saint Louis à Lachine sur l’île de Montréal (qui est excellent).
Et les meilleurs écoles du Québec sont à Montréal. Ce qui bien évidement ne veut pas dire que les autres ne sont pas bonnes.
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Ecrit par : petiboudange 5-12 à 19:36
Ben ça fait autorité pour ceux qui ont les mêmes critères de sélection que ce classement. Comme en France où tel lycée a 98% de réussite au bac. Mettons que dans le cas des lycées français (je parle de ce que je connais le mieux!) mon enfant veut suivre une option théâtre et une 3ème langue au bac, et que dans mon coin y a deux lycées: 1 à 98% avec option grec et sciences et 1 à 56% avec l’option 3ème langue et théâtre. Ben désolée mais je n’enverrai pas mon enfant dans le méga beau lycée contre sa propre envie et même si le choix n’est pas aussi tranché, je pense que j’irai avec lui visiter les deux et voir lequel des deux lui plait le plus. Mais cela ne se ferait pas par rapport à un quelconque classement.
Si je prends l’exemple d’une amie qui est allée dans l’un des soi-disant meilleurs lycées niçois et qui s’y est fait chier plus qu’une autre amie dans le lycée le moins bien côté. Au final, les deux ont eu leur bac ES avec mention AB, avec anglais et espagnol, avec éco en option, dans la même académie, sont allées ensuite dans la même université (où je les ai rencontré) et ont toutes les deux terminées dans une profession totalement en contradiction avec leur formation. Conclusion: ce n’est pas parce que tu vas pas dans un bon lycée que tu auras un moins bon parcours
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Ecrit par : JayJay 5-12 à 21:33
J’aimerais ça vous lire mais c’est trop long. J’aime quand même bien les interventions de Petitboudange et notamment
CITATION
Le truc c’est que l’une et l’autre ont une idée de ce qu’elles veulent pour leurs enfants et vous pourrez leur dire tout ce que vous voudrez, le programme ne leur convenant pas, l’école ne leur ira pas. Elles ne prennent même pas la peine de savoir si c’est une histoire de population, et honnêtement si j’en ai les moyens et le besoin, j’irai pareillement magasiné mon école (mais vu que je ne les aurais pas les moyens
On dirait qu’on connaît les mêmes personnes!!!
D’abord, je voudrais dire que le concept de « bonne école » est très français (et très américain). Ça ne marche pas vraiment comme ça ici. Bon d’accord, avec le palmarès annuel de l’Actualité et le clientélisme accru des parents post-BabyBoomers, c’est évident que les parents changent et commencent à avoir des revendications de bonnes-écoles-qui-vont-fabriquer-des-enfants-qui-vont-avoir-du-succès.
Prenez le palmarès de l’Actualité. Vous allez découvrir que certaines écoles ont un taux de diplômation parfait (100 %). Ce sont toutes des écoles qui font une SÉLECTION, y compris les écoles publiques qui sont au top de ce palmarès. C’est SÛR que les enfants réussissent, ils sont sélectionnés à partir de tests de QI!!! Est-ce que ça veut dire que sur le plan individuel, votre enfant va être neurochirurgien ou physicien nucléaire au bout de la ligne parce qu’il est allé à l’École internationale (publique) ou à Jean-Eudes? Ben non.
Les programmes sont les mêmes. L’encadrement peut être différent, j’y reviendrai. Mais la motivation des enfants, leurs capacités intellectuelles, l’envie d’apprendre appartient aux enfants. L’encouragement parental, lui, dépend de vous, et c’est une part majeure (cela vient de m’être confirmé par une enseignante) du succès de l’enfant, de son envie d’apprendre. Le dévouement du prof compte pour beaucoup aussi.
J’habite dans un quartier cossu. L’école a une bonne réputation. Pourtant la direction est lamentable, absolument lamentable. Très conflictuelle, très tyrannique. Les profs y sont pas heureux. La direction déteste les parents et le dit ouvertement. Mais bon, un quartier de riches, une clientèle de riches… On devrait pouvoir y fabriquer des petits Einsten non? Non, justement. Les enseignantes m’ont parlé longuement récemment, et m’ont dit être effarées de voir le nombre de petits qui ne recevaient aucun encouragement de leurs parents. Parents qui ne s’assurent même pas que les devoirs sont faits (et s’assoient encore moins pour accompagner leurs enfants dans ces devoirs). Résultat, plusieurs enfants ont de grosses difficultés, ne savent toujours pas décoder de simples syllabes. Beaucoup de problèmes comportementaux. En 1è année. Est-ce que ça veut dire que mon fils ne sera pas neurochirurgien au final?????? Ben non. Mon fils est 1er de classe et fait le ravissement de ses enseignantes. Il n’a pas encore été contaminé par les difficultés de ses petits copains. Ouf.
Incroyable, hein? Des enfants de riches, et ils sont pas intelligents!!! Ben maudit, toutes nos théories s’écroulent!
Le succès des enfants dépend de l’engagement des parents, il dépend aussi du dévouement des profs. J’ai des connaissances qui habitent des quartiers plus modestes que le mien, et qui sont enchantés du dévouement des enseignants, de la direction. Une école d’un quartier pauvre de la région a d’ailleurs obtenu des éloges du palmarès de l’Actualité dernièrement. Mon hygiéniste dentaire qui habite ce quartier a des enfants qui vont à l’école primaire là-bas, et elle est absolument enchantée de l’apprentissage. Je vais même vous confier un secret : les écoles de quartiers plus « pauvres » ont parfois plus de ressources! Eh oui, les commissions scolaires peuvent les attribuer selon la capacité des parents de payer. Dans mon quartier, ne pensez pas avoir accès à l’orthopédagogue ou au psy de l’école!!! Ben non! Ils sont réservés aux écoles « dans le besoin ». Les parents de mon quartier n’ont qu’à payer les professionnels du secteur privé. C’est la réponse intégrale que la commission scolaire m’a faite lorsque j’ai demandé une évaluation en orthophonie (la loi oblige l’école à faire évaluer en orthophonie si la maîtresse de maternelle le requiert, ce qui était notre cas).
Quant au programme, c’est essentiellement la même chose d’une école à l’autre, c’est pour ça que ça me fait rire, le concept de « bonne école – mauvaise école ».
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Ecrit par : babylou 6-12 à 4:30
CITATION
Notre éducation ce sont nos parents qui nous l’on inculquée
De fait, si nous recevions dans les écoles des enfants déjà éduqués, nous pourrions peut-être les instruire !
L’école n’est pas là pour éduquer mais pour instruire.
Les mots ne sont pas anodins : pourquoi le Ministère de l’Instruction Publique s’est-il transformé en Ministère de l’Education Nationale puis en Ministère de l’Education (décentralisation oblige !) à votre avis ?
En quoi va-t-il se transformer bientôt, en Ministère de l’Animation perpétuelle ?
Les inquiétudes de Piwi sont légitimes (et de tous les autres parents d’ailleurs).
En France, jusqu’en 1989, seules les instructions officielles régissaient la vie d’un enseignant.
Un enfant scolarisé à Marseille, Lille, Brest ou Strasbourg recevait partout le même contenu d’enseignement.
On pouvait donc déménager souvent sans trop se poser de questions et faire confiance à l’Institution (ce qui a été mon cas et ne m’a jamais posé problème dans ma scolarité).
Puis Jospin est arrivé et a mis en place les cycles et les projets d’école, et là, ce fut le début de la dérive.
Choisir son école en fonction de son programme « éducatif » me fait bien rigoler !
Mais que les parents se chargent d’éduquer leur propres enfants et nous pourrons nous charger de les instruire !
Chacun doit avoir un rôle bien défini, c’est plus clair pour les enfants aussi !
En ce qui concerne mon fils, qui est en seconde, il finira sa scolarité au Lycée français d’Ottawa.
Non pas que je n’ai pas confiance dans le système québécois (je ne le connais pas), mais cela va m’éviter de perdre mon temps en magasinages divers et variés !!
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Ecrit par : MARTIAL-Gwada 6-12 à 5:51
CITATION(petiboudange @ 5-12 à 20:36)
Conclusion: ce n’est pas parce que tu vas pas dans un bon lycée que tu auras un moins bon parcours
En fait tout dépend de l’enfant, il vaut mieux mettre un enfant moyen dans une école moyenne ou il sera plus à l’aise. Cet enfant moyen pourra raté sa scolarité dans un trop bon lycée. Qui dit bon lycée dit souvent trop de pression.
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Ecrit par : rimouski29 6-12 à 9:41
En tout cas pour ma part, j’éviterais les écoles trop bien côtées par principe et l’école public du quartier ne me dérangerait pas. J’aimerais seulement que il y ait des activités offfertes autres que les maths, francais, histoire…. Un peu de sport, de langue, d’activités artistiques…
Ma soeur et moi avons été dans un lycée le meilleur de la ville (contre mon gré) et on a gentimment été renvoyé. Pour ma part ca me dérangeait pas, j’étais bien soulagée d’en partir. Mais dans le cas de ma soeur, ca était jusqu’au harcelement. La prof principal téléphonait a la maison pour qu’elle accepte de quitter le lycée.
Ben oui, on peut sélectionner à l’entrée et évincer en cours de route, facile d’avoir des 100% de réussite après aux examens.
Le neveu de mon copain est dans un lycée, le mieux coté de sa ville, mais la encore il n’est qu’en probation. Car si il ne fait pas ses preuves, il sera renvoyé vers des lycées « plus adaptés à ses capacités ».
Je crois que j’ai en horreur ce genre d’établissement ou il faut absolument que tu réusssisses et ou la moyenne n’est pas acceptable.
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Ecrit par : MARTIAL-Gwada 6-12 à 10:30
Dans un hors série de l’express, sur le guide de la rentrée, ils mettent en garde les parents. Morceaux choisis « inscrire son enfant dans un établissement prestigieux est le rêve de nombreux parents, qui doivent cependant se demander s’il supportera les exigences et l’atmosphère qui y règnent ». » premiers reflexes des parents se jeter sur les palmares mais reste à s’assurer qu’un établissement d’excellence conviendra à son enfant » « entrer dans un établissement d’élite n’est pas tout, il s’agit aussi d’y rester et de s’y épanouir, l’élève doit être assez solide pour supporter la compétition »…
Les articles sont centrés sur les établissements français mais cette philosophie est à mon avis universelle, donc applicable aussi au Québec.
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Ecrit par : lemon 6-12 à 19:05
« Ben » cela fait autorité tout court. De plus on parle d’enfants et non d’adolescents donc le choix c’est toi qui le fait pour lui en fonction de ses capacités.
Qui te dit que l’établissement qui a 98% ne dispose pas de ces options ??? Et puis tu peux trés bien imaginer le mettre dans le lycée à 98% et lui payer des cours privée de théatre et de langues…mère indigne ahahahahaahah
Quand à ta conclusion c’est une évidence et personne n’a dit le contraire, mais même si l’argent ne fait pas le bonheur (et loin s’en faut) il y contribue, c’est la même chose pour les bonnes écoles tu n’as pas de garantie d’avoir un bon parcours professionnel au final mais tu seras mieux armé pour accéder au poste que tu as choisi.
Et c’est ce petit plus que nous parents ont souhaite donner à nos enfants. Mais s’il veut faire du thêatre, ou bien chanter etc… aprés son bac, libre à lui.
lemon
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