être infirmière au québec
vero68
29-01-2007 à 3:36
Au dire du bureau d’immigration pendant les scéances d’informations, les infirmières ouvrant un dossier sont prioritaires, et peuvent entrer au québec en jet
Sur les différents forums parcourus, les infirmières parties de France avec leur diplôme en poche étaient dans l’ensemble déçues par l’acceuil québécois: horaires bouche-trou, non reconnaissance de leur expérience passée, examen de passage et frais de dossier, beaucoup d’entre elles sont rentrée chez elles….
J’ai quand même insisté, au point d’aller à Paris pour rencontrer l’Ordre des Infirmières du Québec. Et là, oh surprise, on m’a dit dans un premier temps qu’il me faudrait retourner 4 mois à l’école (j’ai dit ok), puis que mes dernières années de travail (13 ans de travail passionnant en psychiatrie) n’étaient pas validable et que je me trouvais donc inembauchable.
En 20 ans de carrière, j’aurais tout fait, du bilan d’urgence en réa chir à l’accouchement en dispensaire de brousse, et même mon poste actuel, infirmière en maison de retraite médicalisée, ne m’a ouvert de perspective d’emploi au Québec.
J’ai certes économiser des frais de dossier mais mon mari m’a dit stop! plus de perspective d’emploi, plus de départ.. Voix de la sagesse me direz-vous(il estlui-même kiné, métier régenté par un ordre!)
Le changement de métier aucour d’une vie au Québec est proverbial. Je comptais commencer ma nouvelle vie en temps q’infirmière le temps légitime d’adaptation, puis faire autre chose. L’entrevue à Paris m’a démontée. Cassée.
Mon désir de partir est toujours aussi fort mais…. rien n’est gagné. Mes deux ainés ont déjà pris l’option de déménager à Québec ou Montréal à leur majorité pour continuer leurs études dans l’audio-visuel.Je sais que ma chance me sera donné cette année, après il sera trop tard.
Si je pars, ce ne sera pas les poches vides, mais surtout j’accepterais tous les boulots. Il paraît que je sais jaser.
sashalola
29-01-2007 à 7:12
Bonjour,
Pour ma part, je suis infirmière depuis presque 2 ans (soins intensifs greffe de moelle). J’ai fait les démarches auprès de l’oiiq (Ordres de infirmiers et infirmières du Québec) en même temps que mes démarches pour l’immigration.
Personnellement, je pense que ma profession à fait un peu avancer les choses pour mon dossier d’immigration ( voir mes stats).
L’ordre me demande d’effectuer un mois de stage seulement (rémunérer par mon employeur) dans un services hospitaliers pour faire reconnaitre mon diplôme et pour me familiariser avec la profession d’infirmière au Québec. Ensuite, j’aurais un permis d’exercice temporaire et il me faudra passer un examen ( 3 présentations maximum sur une période de 2 ans pour le réussir) pour avoir un permis d’exercice permanent. C’est un examen que toutes les infirmières doivent passer (et les infirmières québecoises aussi) pour avoir le permis d’exercice de l’ordre. Tout en sachant que les infirmières québecoises ont un examen similaires au nôtre en fin de cursus scolaires (elles en passent donc 2, d’après ce que j’ai pu entendre dire par des connaissances).
En ce qui concerne l’accueil, pour le moment, après de nombreux appels téléphoniques, je me suis toujours sentie bien acceuillie et les personnes que j’ai pu rencontrer ont toujours été souriant, sympatiques et ouvert. Alors c’était peut être de la chance. Après, il est sure que je serais peut être surpris en avril quand je commencerais à travailler mais j’y vais avec une attitude positive et je pense que de toute façon, certaines choses seront différentes et qu’il me faudra m’adapter. C’est normal. C’est un autre mode de fonctionnement!
Après, si la profession d’infirmière est le point essentiel de l’immigration, peut être que ça peut poser souci s’il y a des difficultés à s’adapter en milieu pofessionnel. Mais, si au contraire, ce n’est pas le point de départ de votre démarche, comme c’est le cas pour moi, je pense qu’il est possible de rester et de se battre pour son rêve. Après, c’est mon opinion personnelle mais je sais que je mettrais tout en oeuvre pour affronter les difficultés et prendre le meilleur de la nouvelle vie que je me crée.
Voilà, j’espère que j’ai pu t’apporter de nouvelles perspective sur la belle profession que nous exerçons et je pourrais te donner de plus amples idées dès que j’aurais commencé.
A bientôt.
vanedor
29-01-2007 à 11:10
Ma blonde est entrain de faire un bac en science-infirmière donc je connais un peu le sujet.
C’est vrai qu’au Québec les bachelières sortent de l’université avec des connaissances pratiques relativement limités en comparaison à celles qui font un dec. Celles-ci font beaucoup plus de stages et prennent plus de temps à apprendre et pratiquer les tâches de base du métier. Mais les bachelières voient les choses plus en profondeur, apprend le pourquoi du comment et des tâches plus avancées. De plus, ils peuvent faire ensuite des maîtrises, des spécialisations qui leur donnent des meilleurs postes dès le départ avec de meilleurs conditions.
L’idéal, c’est de faire un dec-bac comme c’est de plus en plus commun avec le meilleur des deux mondes.
Une option qui pourrait être intéressante pour une infirmière étrangère d’expérience prise avec des conditions inintéressantes dans les milieux hospitaliers… ce sont les agences privés. Ma blonde a travaillé pour une l’été dernière en tant que préposé aux bénéficiaires(elle n’était qu’étudiante de première année). En travaillant pour une agence privé, tu choisie plus quand tu travaille, où tu travaille. Une agence comme : We Care .
Tremblé
29-01-2007 à 11:11
Le lundi 29 janvier 2007
Plusieurs infirmières préfèrent travailler à temps partiel dans pquelques hôpitaux, de jour, plutôt que d’accepter un poste à temps complet qui les confinerait à travailelr le soir et la nuit.
Des centaines de postes d’infirmières vacants
Pascale Breton
La Presse
Semaine de travail réduite, travail à temps partiel, refus de travailler la nuit ou les week-ends. De plus en plus de travailleurs de la santé optent clairement pour une meilleure qualité de vie. Mais en raison de la pénurie d’effectifs qui perdure,ce phénomène accentue le manque de lits, les annulationsde chirurgies et les autres problèmes du réseau de la santé.
La nouvelle génération d’infirmières n’est pas prête à tout sacrifier pour travailler le soir ou la nuit. Résultat, des centaines de postes permanents à temps complet sont laissés vacants dans les hôpitaux de Montréal.
Beaucoup de jeunes diplômées qui arrivent sur le marché du travail recherchent d’abord une qualité de vie. Elles veulent travailler le jour. Quitte à renoncer à une permanence.
Les conditions de travail le soir et la nuit ne sont vraiment pas alléchantes», convient Lisa Bonamie, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) – anciennement Fédération des infirmières et infirmiers du Québec – pour expliquer la situation.
Plusieurs infirmières préfèrent travailler à temps partiel dans quelques hôpitaux, de jour, plutôt que d’accepter un poste à temps complet qui les confinerait à travailler le soir ou la nuit.
La pénurie en soins infirmiers perdure depuis plusieurs années. Il manque 1500 infirmières au Québec, selon les estimations du ministère de la Santé et des Services sociaux.
Mais les problèmes liés aux meilleures conditions de travail sont relativement nouveaux. Ils affectent plus durement certaines unités de soins. Les postes aux urgences, au bloc opératoire et aux soins intensifs sont souvent délaissés. Ce sont pourtant des secteurs névralgiques dans un hôpital.
Les infirmières qui travaillent dans ces unités sont donc régulièrement appelées à faire du temps supplémentaire, parfois contre leur gré. La difficulté de trouver du personnel pour combler tous les quarts de travail se répercute sur tout le fonctionnement de l’hôpital. Des lits doivent être fermés. Des chirurgies non urgentes sont annulées.
«Les jeunes ne voient pas nécessairement la stabilité qu’apporte un poste dans un centre hospitalier. Certaines couvertures d’assurances sont offertes aux permanentes, mais pas aux occasionnelles. C’est malheureux, mais je les comprends. Elles sont prêtes à accepter un salaire moindre pour travailler de jour», ajoute Mme Bonamie.
Chaque semaine, l’Agence de santé et de services sociaux de Montréal affiche sur son site Internet les nouveaux postes disponibles dans tout le réseau de la santé de la province. Parmi tous les postes, ceux d’infirmières sont surreprésentés.
Cette semaine encore, pas moins d’une dizaine de postes permanents sont à combler dans la grande région métropolitaine. Les hôpitaux cherchent surtout des infirmières cliniciennes ou des infirmières prêtes à travailler dans les unités spécialisées comme les soins intensifs, la chirurgie ou auprès des grands brûlés.
Ni le ministère de la Santé et des Services sociaux ni les agences ne compilent de données sur les postes vacants. Personne n’est en mesure d’évaluer le nombre de postes à combler.
Une vérification rapide faite par La Presse révèle qu’au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), 450 postes sont disponibles.
«Ce ne sont pas nécessairement des postes vacants, mais bien des postes où il y a un besoin en recrutement. Il faut combler les besoins en raison des congés de maladie ou de la mission en recherche et enseignement», explique la responsable des communications, Nathalie Forgue.
Le regroupement des spécialités dans les hôpitaux, en attendant la construction du nouveau CHUM, entraîne également un besoin accru, souligne-t-elle.
La situation est semblable dans la majorité des centres hospitaliers de l’île de Montréal. À l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, 252 postes d’infirmières à temps complet sont à combler.
L’hôpital du Sacré-Coeur doit pour sa part se tourner à l’externe pour 25 postes d’infirmières qui ne trouvent pas preneurs à l’interne. «Il s’agit tous de postes de soir ou de nuit. La majorité des postes sont aux soins intensifs», précise Lyne Arcand, porte-parole de l’établissement.
C’est un nouveau choix de vie, constate Isabelle Merezzi, attachée de presse du ministre de la Santé et des Services sociaux, Philippe Couillard.
«Effectivement, les soirs, les nuits, les week-ends semblent moins populaires. C’est un phénomène qui semble généralisé et qu’on pourrait retrouver dans un autre domaine que celui de la santé. C’est un choix de qualité de vie que semblent faire de plus en plus de jeunes travailleurs», dit Mme Merezzi.
Pour enrayer la pénurie d’infirmières, les établissements d’enseignement ont augmenté depuis quelques années le nombre d’admissions dans les programmes de soins infirmiers.
Pour la première fois depuis longtemps, les départs des infirmières à la retraite et l’arrivée des jeunes des infirmières sur le marché du travail semblent s’équilibrer.
Un équilibre fragile. D’ici quatre ans, plusieurs infirmières auront l’âge de la retraite, rappelle Mme Bonamie. «Nous sommes dans un cercle vicieux. Les conditions font que nous ne recrutons pas assez», affirme la présidente de la FIQ.
Beaucoup d’étudiants inscrits dans les différents programmes des techniques de la santé ne terminent jamais leur cours.
Selon les Fédération des cégeps, 9420 étudiants étaient inscrits en soins infirmiers en 2005. Les dernières données sur le taux d’obtention du diplôme datent de 1999. Il est de 69,7 %. Près d’une infirmière sur trois ne termine pas son cours.
Selon un rapport de l’Ordre des infirmières du Québec produit en 2003, 20 % des infirmières inscrites à l’Ordre poursuivent une formation universitaire. Pour répondre aux besoins spécialisés des prochaines années, il en faudra davantage.
Source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070129/CPACTUALITES/701290622
vero68
29-01-2007 à 12:40
4, Peanut, 4 !
merci Vanedor pour le tuyau
Quand à mon dossier, Tremblé, j’en suis la première par terre Mon job m’a toujours fait effet d’être mon assurance vie !
Quant à mon âge…. le problème, c’est que je ne veux pas attendre l’âge de la retraite dans un cocon.
ladolcevita
29-01-2007 à 13:29
bonjour mon probleme est autre j’espere que quequ’un peut me repondre j’ai 45 ans je suis dans l’enseignement mais au canada je veux changer de profession je veux devenir infirmière est ce possible de faire une formation à mon age: je serai au canada en sept 2007 merci
vanedor
29-01-2007 à 14:41
ladolcevita,
As-tu songé également à la profession d’infirmière auxiliaire? Ça demande moins d’année d’étude si tu veux changer complètement de branche à un âge relativement élevé.
Sinon, il s’agit de s’inscrire à un Cégep.
CITATION
Infirmière et infirmier auxiliaire
Les infirmières auxiliaires et infirmiers auxiliaires administrent des soins aux patients et collaborent avec les infirmières et les infirmiers, les médecins et d’autres professionnels de la santé.
Ils s’occupent, entre autres, de prendre les signes vitaux des patients, de préparer et donner les médicaments, d’effectuer les divers traitements prescrits par le médecin et collaborent aux soins d’hygiène et de confort.
Ils observent attentivement les comportements et les réactions de la personne malade en plus de veiller à déceler tout changement d’état afin de le signaler et de donner des soins appropriés et efficaces.
Ils exercent principalement dans les centres hospitaliers, les centres d’hébergement et de soins de longue durée ainsi qu’au domicile des bénéficiaires dans le cadre des services offerts par les CLSC.
Le salaire des infirmières et infirmiers auxiliaires du réseau de la santé et des service sociaux, au 1er avril 2006, sétablit comme suit:
Minimum 15,85 $/heure
Maximum 20,83 $/heure
En passant, le métier d’infirmière est en pleine période de changement. Le statut d’infirmière practicienne a été créé, ça donne à ces infimières des pouvoirs autrefois réservés aux médecins. Et les infimières auxiliaires ont reçu de nouvelles responsabilités autrefois réservés aux infirmières. C’est un métier très affecté par le vieillissement de la population.
maxtaz
29-01-2007 à 15:19
C’est vrai qu’il va y avoir pénurie dans les années à venir avec le départ à la retraite de babyboomers, avec une perte de 2000 infirmières par an.
C’est vrai aussi qu’il faut se faire reconnaitre dans son métier et ses expériences, je dirai même dans tous les métiers…
D’un autre côté pour avoir passée près de 90h avec des infirmières, je peux dire qu’elles sont en sous effectif. Même les plus expérimentées sont obligées de faire plus d’heures que normal, avec des changements d’horaires déroutants
ex : mercredi faire 3h de rab après minuit, jeudi et vendredi fin à minuit, dimanche heures supp. en après midi.
Rien à redire au niveau des soins, par contre un énorme changement dans l’attitude par rapport au personnel soignant français que j’ai rencontré (c’est mon expérience dont je parle, pas en général…) : ouverture d’esprit (pas ou peu d’apriori), patience et visage souriant
JayJay
29-01-2007 à 18:21
CITATION
Sur les différents forums parcourus, les infirmières parties de France avec leur diplôme en poche étaient dans l’ensemble déçues par l’acceuil québécois: horaires bouche-trou, non reconnaissance de leur expérience passée, examen de passage et frais de dossier, beaucoup d’entre elles sont rentrée chez elles…
Commentaire : Je n’ai pas lu les réponses, mais si tu lis la Presse aujourd’hui, tu vas t’apercevoir que les conditions difficiles, notamment sur le plan des horaires, des infirmières, sont le lot de TOUTES LES infirmières au Québec, qu’elles soient immigrantes ou non.
Perso, ma mère a été infirmière alors que la situation n’était pas aussi dramatique; elle a mis dix ans à obtenir un poste de jour. Toute mon enfance, elle a travaillé de soir, de nuit. À la fin de sa carrière, comme punition, elle a été mutée aux urgences afin de la pousser à prendre sa retraite plus vite. À 60 ans. Elle est Québécoise pourtant. Il manque plus de 1000 infirmières au Québec en ce moment. Je sais qu’un centre d’accueil de ma région a toutes les misères du monde à en recruter. Les secteurs les plus touchés sont, justement, les centres d’accueil, les blocs opératoires, les soins intensifs, les urgences, parce qu’il faut une présence d’infirmières jour et NUIT, et que les infirmières ne veulent plus travailler le soir et la nuit.
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