De IDE1966
bonjour
voici un article tres interressant paru dans le journal RUE FRONTENAC concernant le probleme de reconnaitre les infirmiers et infirmieres francaises comme BAC ici, au Quebec.
j’ai communiqué avec une journaliste de la rubrique santé de ce journal qui a bien voulu prendre notre cause en consideration, je la remercie au nom de tous les infirmiers et infirmieres de France.
voici le lien:
source : http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/sante/33742-quebec-infirmieres-francaises
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De cymico
Il est clair que le retour que j’ai des infirmières françaises ayant immigrées ici n’est pas très valorisant.
Mais il faut prendre en compte qu’une immigration reste un challenge qu’on soit infirmière ou non.
La différence, c’est qu’ici, il y a une telle carence d’infirmières, que le MSSS embelli peut-être un peu trop l’emploi des infirmières au Québec !!
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De Ensaimada
Je pense que vous visez juste Cymico. On dirait de la publicité … un peu trompeuse ou pas tout à fait juste.
Merci pour cet article Laurent !
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De IDE1966
merci Laurent pour cette publication.
Gabrielle Duchaine a été trés professionnelle, je la remercie pour avoir publié cet article suite a notre entretien.
Christophe Teissere
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De Ensaimada
Bravo à vous Christophe d’avoir dénoncé cette situation.
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De neaimi
Bonjour Christophe,
Quelle est l’opinion de tes collègues québécois (surtout ceux ou celles qui ont un DEC!) par rapport à ton « combat » pour être reconnu à une « juste » valeur?
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De sharpp
En tout cas un petit renfort ne feras pas de mal. Vu la durée des attentes pour une consultation (pratiquement une journée à attendre) à l’hôpital et le nombre de mort aux urgences….ouf quel système.
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De neaimi
Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis et j’espère que les infirmières françaises voulant s’installer au Québec seront de plus en plus nombreuses. Moi, je ne suis pas infirmière mais je peux temoigner pour leur compétence incontestable. Je me demande seulement si ce genre de lutte syndicale sert vraiment à une meilleure intégration.
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De IDE1966
Imaginons mes collegues quebecois faisant un BAC, et a la sortie ne pouvant exercer que comme DEC.
Pour repondre a ta question, je te rassure mes collegues sont tous et toutes d’accord avec moi pour que nous nous battions.
j’espere que ca repond a ta question.
christophe
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De memepaspeur
Eh bien, moi qui doit commencer mon tout nouveau boulot en septembre prochain dans la belle ville de Québec, ça me refroidit, tout à coup!
Déjà que l’immigration est effectivement un challenge éprouvant, si en plus les compétences ne sont pas prises au sérieux, va falloir s’accrocher!!
Y a plus qu’à attendre que la reconnaissance soit effective. Du moins, elle le sera sur le papier, mais je doute que, dans la pratique, on nous accorde du crédit facilement… Va falloir prouver nos compétences!
Allez, j’aimerai voir sur ce forum des témoignages d’infirmières françaises qui ont réussi ce pari de s’intégrer dans une équipe et d’obtenir la confiance de leurs pairs ainsi que du corps médical!
Ca pourrait nous aider à appréhender la montagne de difficultés qui s’annonce avec philosophie et espoir….
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De Michelle
Moi je ne ferais pas de commentaire …. Je crois que l’on commence à connaître ma position. Papier-réalité …. deux mondes.
Mais bon ce n’est pas non plus l’enfer, par contre selon l’âge, la tolérance est moindre ……
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De neaimi
Je crois que la formation de tes collègues québécois est reconnue à une juste valeur au Québec. Ta formation est reconnue à sa juste valeur en France. Par l’ARM tu es déjà privilégié par rapport aux infirmières originaires des autres pays (qui ont aussi une juste valeur!).
A mon avis, quand t’es parti au combat t’as oublié l’essentiel: le contexte de l’immigration.
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De Neytiri
Et alors? Ce n’est pas parce qu’on ne nous paye pas en coup de fouets qu’on doit dire merci!
si Licence= Bac
Bac+1= DEC
Je ne vois pas pourquoi une fois sur place les IDE français seraient reconnues avec un DEC au Québec et qu’inversement seules les cliniciennes seraient autorisées à exercer en France.
Les autres si elles ne sont pas reconnues à leur « juste valeur » elles peuvent aussi se battre, rien ne les en empêche…
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De memepaspeur
Alors là, complètement d’accord avec toi: si seules les infirlières cliniciennes sont autorisées à exercer en France, c’est bien que seul ce niveau de compétences est admis en France, et donc par conséquent que les IDE ont ce niveau! CQFD…
DONC…on devrait être reconnues au niveau infirmière clinicienne et rien d’autre.
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De Laurent
Oui, bravo pour l’initiative.
Nous avons aussi parlé de ces problèmes dans la newsletter d’immigrer.com. L’info est aussi dispo de la page d’accueil :
http://www.immigrer.com/p/bulletin/index&date=2011-02-17
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De Neytiri
Comparer ce qui n’est pas comparable…
Le problème dans tout ce charabia d’ARM c’est que la question de l’équivalence n’a été abordée que pour les infirmières québécoises qui sont obligée d’avoir le Bac pour s’en prévaloir.
Je serais presque tentée de dire que l’OIIQ a bien défendu ses infirmières et que le piêtre ONI accompagné de la chère Roselyne B. nous a bien bradées…pour ne pas dire autre chose.
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De caroline77
Tout à fait d’accord avec ça (malheureusement). Ca fait un moment que j’ai arrêté de croire au Père Noël, et surtout dès qu’il est question de lâcher plus de sous, on sait ce que ça donne. Au Canada comme ailleurs. Ce qui ne veut pas non plus dire qu’il ne faut rien faire, attention !
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De Michelle
Vous y êtes ….. venez donc apporter votre pierre à l’édifice !! Une année de votre temps au pire, et plus si affinités …. venez tenter l’aventure. Ça vous fera une belle expérience, ça vous permettra de découvrir un autre monde et de visiter une belle province du Canada …… en espérant tout de même que vous resterez nombreuses et nombreux
Michelle
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De Neytiri
C’est tellement gentil de faire la traduction.
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De memepaspeur
Michelle,
je ne sais pas si j’ai bien compris le message, mais je ressent de l’ironie et une forte amertume dans ce post.
Pourquoi ne pas plutôt nous parler clairement de ce qui vous donne autant l’envie de revenir en France? (puisque c’est ça dont il s’agit, si j’ai bien tout suivi, ce qui n’est pas évident, ça ne fait qu’un mois que je suis inscrite, je ne connait pas tout votre parcours!!)
Pourquoi ne pas nous livrer votre expérience, et préciser ce qui vous a autant déçu?
Vous avez l’air de nous demander de venir nombreuses… et de rester, en suggérant de se jeter dans la gueule du loup!!!
Ce n’est pas très fair-play pour toutes celles et ceux qui espèrent et qui croient en un projet difficile et stimulant!
Alors, Michelle, pourquoi selon vous, votre intégration ne s’est pas si bien déroulée que ça?
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De IDE1966
Bonjour
je continue les démarches et le combat pour moi et aussi pour vous infirmiers et infirmieres de France.
Ne répondez pas aux provocations que vous pourrez lire ou entendre, du genre « si tu es pas content reste chez toi », etc etc.
Notre cause est legitime, tous les gens qui m’entourent, quebecois ou non, infirmiers ou non, nous comprennent et apprécient que nous ayons le courage de se battre.
A ceux qui ne veulent pas se mouiller parce qu’ils vont venir ici s’établir et pensant qu’il faut faire tête basse et accepter tout ce que l’on vous impose, je répond qu’un jour ou l’autre vous leverez la tete et direz ca suffit mais il sera deja trop tard car vous aurez laisser les autres vous imposer leurs regles pas toujours justes.
Nouveaux immigrants, résidents permanents établis, signez la pétition que d’autres ont pris la peine de créer, écrivez au Ministre de France et du Quebec, insistez auprés de l’OIIQ.
Je viens d’écrire au Ministre Xavier Bertrand en lui joignant les copies de la Pétition, l’article paru dans RUE FRONTENAC, le tout avec une bien grosse lettre expliquant notre combat.
J’ai demandé à l’OIIQ d’afficher l’article dans leur site et ils ont accepté, je les en remercie au nom de tous et toutes.
Aux résistants de derniere minute, qui sortiront avec le drapeau en cas de victoire et qui n’auront pas bougé le petit doigt, je dis assumez, prenez un peu de courage et mettez votre nom dans la pétition, vous n’irez pas en prison, vous ne serez pas expulsés du Quebec!!
Pour finir je dis que j’aime le Quebec, j’aime les gens d’ici, chaleureux et agréables, je préfere ma vie ici qu’ailleurs, mais jamais je ne renoncerai à ce qui me reviens de droit et encore moins je n’accepterai de vivre en ayant a porter une injustice pour ma profession ou j’ai fais des énormes concessions pour en arriver la, tout comme vous.
Merci pour votre participation et je suis a votre disposition pour toute info, n’hésitez pas, je répond a tous les courriels, de plus en plus nombreux et je vous en remercie.
Je me bat pour moi, mais pour vous aussi.
Christophe
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De Michelle
Hey faut arrêter de vouloir lire entre les lignes quand il n’y a rien à lire entre les lignes …… aucune ironie !!
Quant à parler de mon expérience, c’est fait avec son lot de @#$%$?&* de la part de ceux qui ne veulent pas entendre
Je ne demande à personne de se jeter dans la gueule du loup …. je dis juste que chacun doit faire sa propre expérience, que l’on peut tenter l’expérience avec un visa de deux ans avec possibilité de mettre un terme au bout d’un an …… ce qui permet de se faire une bonne idée !!!
Voilà c’est tout
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De Michelle
Entièrement d’accord ….. me mouiller, je l’ai fait, j’ai donné des coups pieds dans les portes, je me suis battue une année entière pour faire reconnaître mon statut de clinicienne (licence française, reconnue par le MICC comme équivalence bac) je suis passée de bureau en bureau, j’ai contacté l’OIIQ, le syndicat …. Je signe les pétitions, j’essaie de parler de notre statut à mes collègues québécoises (par contre pour moi l’approche est moins « belle » que la tienne …. j’ai déjà eu la petite phrase qui tue « rentre donc chez toi, si ça ne te convient pas » ) …. je m’accroche.
Mais il est vrai que je n’ai pas signé la dernière dans rue Frontenac
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De memepaspeur
je ne sais pas si le lien de la pétition a déjà été donné, mais le voilà:
http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N6162++
Michelle, je suis désolée, je n’avais pas bien compris la teneur de ton message.
je me mets maintenant à ta place, et d’ailleurs, j’y serai bientôt…
Si les administrations sont aussi bouchées outre Atlantique qu’elles ne le sont en France, on est pas sorties de l’auberge…
Et vu qu’on a un ministre au top…
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De IDE1966
Tu pretend etre CLINICIENNE, j’aimerai bien connaitre par quel miracle tu es la seule francaise a avoir ce statut au Quebec.
donne nous la marche a suivre que je dise au ministre que finalement il y a un autre moyen de faire reconnaitre notre BAC.
Quand a l’OIIQ, je les ai contacté et ils m’affirme qu’il n’y a eu aucune reconnaissance de clinicien a ce jour pour aucun infirmier ou infirmiere francaise!!
Donc soit tu raconte des mensonges et nous ne souhaitons pas discuter avec une personne qui parasite notre combat, soit donne nous la marche a suivre.
Je pense que tu as deja heurté et irrité pas mal de gens ici alors mettons un terme a cela une fois pour toute, ce sujet est pour les personnes serieuses.
Je pense que Laurent sera d’accord avec moi pour que tu clarifie ta situation afin de ne pas induire en erreur des personnes de bonne foi qui vont etre mal orientés.
merci
Christophe
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De Michelle
Regarde dans mon message, c’est écrit entre parenthèses LICENCE FRANÇAISE ….. je suis allée à l’université après mon DE , reconnu comme Deug et qui permet l’accès à la licence ….. en cours du soir !!! Toute licence ici est reconnue Bac québécois !!!!
Voilà l’exemple de ce que j’argumentais …… j’ai déjà clarifié maintes fois ma situation ….. merci en tout cas pour tes gentils mots sur ton post …….. je vais arrêter de parasiter …. je n’interviendrai plus
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De sandra1967
Bonjour Christophe,
Je suis contente d’avoir pu apporter un peu à ton combat pour les infirmiers et infirmiers française. J’ai donc été contente d’avoir pu écrire à Mme Gabrielle Duchaine. J’ai lu l’article et vu qu’elle mentionnait le nom et le prénom de mon mari dans l’article ainsi que le mien. Cela permettra à d’autre de comprendre les hésitations que les infirmiers et infirmières de France à tout perdre pour avoir moins. C’est pas évident mais il y a une seule chose qui fait que la balance pèse plus lourde pour demander notre immigration. C’est que le Québec est un beau pays où les gens sont vraiment très agréable et surtout énormément chaleureux. C’est pour cela que pour nous la balance va dans le sens du Québec même si le travail que mon mari a l’habitude d’occuper et ses responsabilités sont perdu pour un certain temps.
Le combat que tu fais qui sait, il peut porter ces fruits à la longue avec surtout un nombres de personnes qui font que ton combat devienne le leur.
Je te souhaite bonne chance pour ce combat.
Merci
sandra
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De grizzli
christophe au lieu de t’exiter le bourrichon sur les propos d’isseo,
tu devrais plutot lire la reponse de michelle,
n’oublie pas:
de plus n’etant pas a sa place, je ne voit pas comme tu peut dire qu’elle n’est pas clinicienne
comme moi je ne peut pas dire qu’elle l’est
Donc soit tu raconte des mensonges et nous ne souhaitons pas discuter avec une personne qui parasite notre combat, soit donne nous la marche a suivre.
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De kobico
Vu de loin, je trouve tout cela bien mélangeant parce que dans ta signature c’est bien écrit infirmière clinicienne:
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De grizzli
kobico, je comprend pas ce que tu trouve mélangeant ?
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De kobico
J’ai fini par me démélanger! C’est comme si je lisais que Michelle se défendait d’être une clinicienne en mentionnant qu’elle a une licence française alors qu’elle écrit qu’elle est clinicienne dans sa signature. J’ai fini par comprendre que la licence française est reconnue comme un bacc québécois qui lui, à son tour, donne le statut d’infirmière clinicienne. C’est bien ça, hein?
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De Michelle
C’est tout à fait ça Kobiko ….. merci, j’ai failli sauter de joie !!
@ Christophe : tu es où sur Québec …… au CHUQ ??? regardes sur les fiches de poste ….. même si tu ne connais pas mon nom tu verras mon prénom, sur les postes de cliniciennes de jour …. Mais désolée de t’apporter autant de tracas, alors que je suis pour cette reconnaissance. Si nous avons l’occasion de nous rencontrer je t’apporterais l’évaluation comparative des diplômes faites par le MICC et même ma petite licence en Sciences sanitaires et sociales obtenue à Montpellier à l’université Paul Valéry. Je te promets que j’en fait des efforts. Et je te prie donc de bien vouloir m’excuser de te causer autant de tracas.
Michelle
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De Neytiri
Nous attendons donc ta signature avec impatience puisque la reconnaissance des IDEs françaises est un de tes combats. Mais peut-être est-ce juste un combat personnel… Désolée mais ça me démangeait…
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De Neytiri
Pas si sûre… J’ai un DEUG et celui ci ne me donne pas droit au baccalauréat québécois (dixit le MICC). Ma licence non plus car elle n’est pas dans le sanitaire et social…
Il va aussi falloir se détendre avant de traiter Christophe « d’excité du bocal ». Il ne se bat pas que pour sa pomme lui au moins…
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De Kweli
Au fait, pourquoi vous lui en voulez autant, Michelle?
Parce qu’elle a réussi là où d’autres se sont cassé les dents? Parce qu’elle ne donne pas la recette magique (même si elle n’existe pas?) Qu’est-ce que vous lui reprochez au juste?
En tout cas, je trouve que ce n’est pas très constructif votre affaire. Et moi aussi le message de Christophe m’aurait heurtée. Enfin bref …
Personnellement je déplore cette manie des instances d’ici de dévaloriser les formations et les expériences à l’étranger. Tout le monde y goûte au fond, pas seulement les IDE Français (moi aussi j’y ai goûté). Cependant, même si j’admire cette façon bien française de faire bouger les choses, je doute de leur efficacité au Québec.
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De gagsev
Bonjour,
En lisant les messages sur ce forum, je remarque que la discussion est partie vrille. Dommage.
Je fais partie du groupe qui essaie de se faire entendre pour faire reconnaitre nos compétences. Cela dans le but de pouvoir mettre mon experiences et mes connaissances en pratique. Je me sens actuellement limitée dans la facon de pouvoir exercer mon métier alors que j’ai les connaissances et je pense les compétences.
Nous profitons actuellement des ententes récemment signées pour faire bouger les choses et d’après ce que je sais les hautes sphères se penchent actuellement sur le problème.
J’encourage christophe dans ses démarches car c’est le moment de le faire avant qu’une décision ne soit prise.
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De memepaspeur
Bon, est-ce que dans l’histoire, on a un espoir qu’un jour on soit reconnus à notre juste valeur?
Est-ce que le fait d’entrer dans le système LMD ne nous donnera pas d’office la reconnaissance universitaire tant attendue?
Si je choisi la catégorie A en France, je suis légitimement au niveau universitaire, et donc automatiquement au niveau d’une infirmière clinicienne, non?
Non?? pas sûr???
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De Kweli
Certainement
Disons que je ne crois pas trop en l’efficacité des pétitions et des articles de journaux. Par contre, créer une association comme les médecins en permis restrictif ou les médecins formés à l’étranger, voilà une chose qui risque de faire bouger les choses. Ou carrément menacer d’aller au tribunal ou menacer d’un recours collectif.
Est-ce qu’une asso des IDEs immigrés au Québec existe? J’en sais rien. Ce n’est pas une critique non plus, il faut bien commencer quelque part.
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De Equinox
En tout cas, notre Association a fait bouger les choses rapidement, et surtout par la présence dans le comité directeur d’un avocat, spécialisée dans les affaires reliées à la santé !
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De Equinox
Les changements au Québec se font patiemment et surement !
Les français font le bordel, bloquent les routes et les institutions, brulent des pneus, gueulent dans les rues, et qu’ont-ils obtenu depuis Mitterrand en Mai 81 ? la libération des radio FM….(j’exagère à peine)
Alors le fighting Spirit français me fait beaucoup rire.
J’ai passé 47 ans en france, et chaque fois qu’on me parlait de réforme, j’ai baissé la tête et je n’ai rien changé à mes façons de faire, sachant qu’il y aurait un retour à la case départ à la prochaine élection !!!!!
J’appelle ça faire du vent dans les couloirs ….
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De Kweli
En effet Même quand on parle des qualités des Québécois tu trouves toujours le moyen de te vexer
La grosse action bruyante qui paralyse tout n’est pas toujours efficace ici (la pétition contre Charest étant un bon exemple). Par contre, on peut faire entendre son point de vue de différentes façons. Sur les gaz de schistes, le gouvernement a reculé, et personne n’a subi les désagréments d’une grève.
Ce n’est pas toujours parfait, mais je trouve que les Québécois veulent davantage faire partie des solutions que de faire partie des problèmes. Le mérite n’est pas d’y arriver, mais d’essayer. Enfin, une opinion toute personnelle sur huit ans. J’ai tout le temps pour changer d’avis
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De Equinox
Il va falloir comprendre qu’une pétition ne sert à rien….
Et pour le moment, en dehors de toute association structurée, seul le combat personnel prévaut !
Alors Neytiri, tu as 2 options….
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De caroline77
Ah bein je suis vraiment à l’ouest moi, je n’avais pas pigé qu’infirmière clinicienne = bac dans ton titre, tu dois avoir un bon salaire alors Michelle, c’est cool ! Enfin c’est mérité, avec toutes les études que tu as faites dans ta vie entre IBODE, la licence et IDE !!
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De IDE1966
Une petition ne sert a rien? le combat personnel prevaut?
regarde tes freres et soeurs d’Algerie, pense tu que seuls ils pourraient defendre leur cause?
je dis l’union fait la force.
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De Michelle
Merci
Oui effectivement …. en y ajoutant les « années d’expérience » (terme pour dire ancienneté dans le métier) je ne peux pas me plaindre
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De caroline77
Tout à fait, d’ailleurs d’après mes calculs, je pense que tu es mieux payée que tu le serais en France ou ta spécialité d’IBODE est prise en compte ! Moi je dis que le jour où tu as décidé de faire cette licence, tu as eu une idée de génie
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De frogues
Bonjour,
Bon je ne connais pas grand chose aux études d’infirmier(e) en France, mais si j’ai bien compris, cela ne semblerait pas reconnu à sa « juste valeur » ici au Québec puisque cela ne serait reconnu que comme un DEC technique et non comme une licence. Cf tableau d’équivalence ci-dessous.
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=7&file=GPI_3_1_FRANCE.pdf
Si je peux comprendre la frustration que cela peut engendrer, il faut tout de même être conscient que dans le tableau ci-dessus, il n’y a pas que les infirmiers qui peuvent avoir un gout amer à la lecture de ces équivalences. Car si on y regarde bien, au niveau études supérieures, à part le cursus classique LMD des universités , toutes les autres formations y perdent.
Par ex, pourquoi une licence professionnelle en France ne donnerait pas l’equivalence d’un bac ici contrairement à une licence classique. C’est Bac + 3 tout pareil.
Autre exemple, encore « pire » pour ceux qui ont trimé dur pendant 2 ou 3 ans en prépa pour intégrer la grande école de leurs rêves, celle dont rien que le nom nous permet de rejoindre l’élite de notre nation (française) et nous assure un avenir tout tracé. J’ai parlé des Grandes Ecoles (ingé ou commerce). Ben là, comment c’est-tu possible que le Québec daigne juste leur accorder un niveau de Baccalauréat, alors qu’un « simple » mastère de l’université de la creuse permettra lui l’équivalence d’une maitrise québecoise ! Ils n’ont rien compris icitte pantoute!
Le problème, c’est que tout ça est écrit noir sur blanc, donc il ne devrait pas y avoir de surprise. Ce sont les règles du jeu. Et si on n’est pas d’accord avec les régles, et bien on ne joue pas.
Ceci dit Christophe, j’admire ton courage d’entreprendre un tel combat, c’est un bel exemple d’abnégation ( ).Mais je reste tout de même assez dubitative quant au résultat. Mais on sait bien que qui ne tente rien n’a rien, et je te souhaite bonne chance. En plus, si ça marche, cela pourra être une ouverture pour la reconnaissance des diplomes de Polytchnique et de HEC (Paris) à leur juste valeur
En attendant, il me semble que la voie donnée par Michelle: faire une licence après le diplome d’infirmier(e) et obtenir ainsi une équivalence baccalaureat au Québec peut-etre une alternative interessante.
(c’est comme activer l’option autoroute de ton GPS, y a de grande chance que tu arrives plus vite à destination que si tu actives l’option piéton )
Encore une fois, bonne chance et tous mes voeux de réussite.
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De caroline77
Tiens j’avais une question : pour les toilettes, ça se passe comment comme on ne travaille pas en binôme aide-soignant/IDE comme en France ? L’infirmière doit se débrouiller toute seule à faire la toilette toute seule ?
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De Kweli
Ici, les toilettes sont faites uniquement par les préposées aux bénéficiaires (équivalent de l’aide-soignante). À moins d’une exception, les infirmières ne font pas ce genre de travail.
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De IDE1966
Tout ca c’est avant la création de l’ARM.
Avant l’ARM nous acceptions notre statut de DEC, mais maintenant les choses changent et c’est pour cela que nous reagissons.
Donc il n’est pas question de regles, de jouer ou pas.
justement, les regles sont en train de changer et de remettre tout en questions.
Je te remercie pour tes encouragements, ca fait toujours plaisir.
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De frogues
Bienvenu.
Mais attention, l’ARM, c’est surtout une reconnaissance par rapport à l’ordre. Cela n’implique rien en ce qui concerne le niveau d’équivalence. Pour reprendre mon exemple des écoles d’ingénieurs en France, l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) est le premier des 45 ordres du Québec à avoir signé en mars 2009 un ARM avec la France. Ainsi si le diplome d’ingé français est reconnu par la CTI (commission des titres de l’ingénieur), cela t’ouvre l’entrée à l’OIQ (bon plus ou moins directement mais ça c’est une autre histoire). Toutefois, cela n’empêche pas qu’un titre d’ingénieur obtenu en France, et ce quelque soit le « prestige » de l’école de n’avoir qu’une équivalence de Baccalauréat et non de Maitrise au Québec.
Tout ça pour dire que l’ARM c’est une (déjà bonne) chose, mais pour l’équivalence, c’est pas encore gagné.
Bon courage pour la suite.
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De memepaspeur
Si je comprends bien tout ce que tu dis, Frogues, l’ARM qui se crée pour les infirmières ne leur servira qu’à éviter de passer un examen au Québec?
Parce qu’elles sont déjà admises à l’ordre depuis un moment.
Grâce à l’ARM, pour exercer, nous n’aurons plus qu’un stage probatoire de 75 jours (avec évaluation, evidemment), qui servira de temps pour
– s’intégrer dans les équipes,
– s’approprier le fonctionnement du système de santé canadien
– et réajuster les façons de travailler (vocabulaire, compétences, médicaments, façon d’écrire et de transmettre, utilisation du Plan de soin infirmier…)
Mais donc, si je comprends toujours bien, le fait que mon diplôme en France soit enfin reconnu comme une licence dans le système LMD (comme tu le signales plus haut: au niveau des études supérieures, à part le cursus classique LMD des universités, toutes las autres formations y perdent) , et bien cette reconnaissance ne me donnerai pas automatiquement le niveau licence au Québec même si je ne repasse pas d’examen pour exercer?
Je ne vois pas toute la logique dans cette reconnaissance, alors!
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De caroline77
Merci !
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De IDE1966
Bonjour
voici un article trés interressant a lire et qui date du 5 octobre 2010
http://www.lametropo…eres-francaises
Que ce soit à l’urgence ou pour l’utilisation des plateaux techniques opératoires, le nombre d’infirmières qualifiées fait actuellement défaut. Voilà pourquoi la venue facilitée du personnel infirmier français est une perspective séduisante pour améliorer la situation de la santé au Québec. Mais tout est fait, semble-t-il, pour décourager les infirmières et infirmiers français attirés par les charmes de la Belle Province. État des lieux d’une polémique grandissante.
UNE FORMIDABLE ENTENTE ENTE LE QUÉBEC ET LA FRANCE
L’entente signée le 30 juin 2010 entre l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec (OIIQ) et l’Ordre national des infirmiers de France a été espérée par tout le Québec, alors que le nombre d’infirmières est insuffisant et à la veille d’une accélération des départs en retraite. L’Arrangement de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles des infirmières (ARM) s’inscrit dans le cadre de l’Entente de mobilité conclue par les gouvernements de la France et du Québec.
CETTE ENTENTE RESTE LETTRE MORTE À CAUSE DES PESANTEURS BUREAUCRATIQUES
En novembre dernier, au salon infirmier de Paris, un stand représentait le Canada. Une longue file d’attente d’infirmiers et d’infirmières français voulait se renseigner pour venir y travailler. La majorité des candidats francophones étaient attirés par la Belle Province. Magalie, une jeune française, infirmière diplômée d’État, a attendu son tour. Lors de l’entretien qu’elle a eu avec une représentante du ministère de la Santé du Québec, la cause était entendue : « La représentation de la situation qui nous était faite était peinte en rose. Nous devions pouvoir exercer notre profession après une période d’adaptation d’environ deux mois. Il nous était annoncé que l’entente entre la France et le Québec nous dispenserait de tout examen. Notre compétence serait reconnue et nous pourrions exercer ici comme nous l’avions fait en France ».
Magalie a trouvé un poste au service de l’urgence pédiatrique d’un grand hôpital montréalais. Elle est arrivée au mois de mars dernier, comme une centaine d’autres jeunes professionnels français. Les premiers contacts ont été extraordinaires et l’insertion au sein des équipes s’est humainement et techniquement parfaitement passée.
LA FAUSSE REPRÉSENTATION
Mais au début de l’été, il a fallu déchanter. L’accord ne serait pas en vigueur avant deux ans, « contrairement aux fausses représentations qui nous ont été faites par le gouvernement du Québec, lorsque nous avons eu le contact à Paris », déclare Magalie avec colère et dépit. Cerise sur le sundae, la direction de l’hôpital lui a mis de la pression pour qu’elle passe l’examen de l’Ordre, ce qu’elle vient de faire. Sinon, on lui a annoncé que l’on se passerait de ses services. « Je ne suis pas du tout assurée de l’avoir réussi, puisque beaucoup de questions portaient sur des connaissance en dehors de ma pratique depuis 8 ans. Que va-t-il se passer si je n’ai pas réussi l’examen? »
En attendant, Magalie, comme plusieurs de ses confrères et consœurs français qui n’ont pas voulu donner leurs noms, ne se sent pas rassurée et envisage de repartir en France. « Nous avons un diplôme d’État en France et des années de pratique. On nous demande de travailler comme des candidats à l’examen du personnel infirmier (Cepi), comme de jeunes Québécois qui sortent du cegep sans aucune expérience. Cela veut dire que nous ne pouvons prendre aucune responsabilité, que nous devons être doublés par une infirmière québécoise diplômée pour la plupart de nos actes professionnels. Donc, nous ne servons à rien et ne renforçons pas les effectifs infirmiers du Québec. Par ailleurs, nous sommes payés sans tenir compte de notre expérience », disent-ils, très déçus de la situation.
LA FROIDEUR DES AUTORITÉS
Rolande Chartier, coordinatrice du recrutement Santé du Québec, porte-parole du ministère de la Santé, conteste globalement ces témoignages. « C’est moi qui était à Paris. Je n’ai absolument pas indiqué à ces jeunes qu’ils seraient dispensés d’examen. Pour l’instant, la situation demeure la même que sans ARM. Tant que cette entente n’est pas en vigueur, les infirmiers français devront continuer à passer l’examen de l’Ordre professionnel. Il n’est pas possible de prévoir quand cet accord sera en vigueur. En attendant, les Français bénéficient d’un permis de travail transitoire. S’ils ratent l’examen, ils peuvent le passer 3 fois ».
Pour la présidente de l’Ordre, Gyslaine Desrosiers, l’Ordre a fait ses devoirs. « Nous venons de modifier notre règlement professionnel, qui entérine l’accord de l’ARM pour entrer dans la profession. L’étape suivante appartient à l’Offices des professions, c’est-à-dire au gouvernement. Cela n’est plus de notre responsabilité ». Madame Chartier croit qu’il faudra de 18 mois à deux ans pour l’entrée en vigueur de l’ARM. « Pour ceux qui ont plus de deux ans d’ancienneté en France, ils vont continuer de bénéficier d’un permis professionnel temporaire. Pour les autres, on ne peut pas faire grand-chose ».
LES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS FRANÇAIS SE SENTENT REJETÉS ET TROMPÉS
Les jeunes français sont outrés de la situation. « Nous ne serions pas venus au Québec si on nous avait annoncé qu’il nous faudrait attendre deux ans dans ces conditions ». Ils demandent au ministre de la Santé Yves Bolduc d’écouter la présidente de l’Ordre, qui renvoie la responsabilité du déblocage de la situation au gouvernement. « Pourquoi faire venir des infirmiers français si on les rejette en les empêchant d’exercer leur profession normalement? », se demandent ces jeunes infirmiers, qui se trouvent piégés par la situation. Certains vont plus loin et accusent le gouvernement de leur avoir fait une fausse représentation pour les attirer au Québec.
LE SOUHAIT D’UN PLEIN ACCORD DE RÉCIPROCITÉ
Ils ont une dernière revendication. Tous les infirmiers et infirmières français sont diplômés d’État en France en ayant effectué, selon eux, un nombre d’heures de formation équivalent au baccalauréat universitaire québécois en sciences infirmières. Mais au Québec, on leur refusera la qualification d’infirmier bachelier lorsque l’ARM sera en vigueur. Ce qui va changer le cours de leur carrière, les responsabilités susceptibles de leur être confiées et leur rémunération! Les hôpitaux feront de grandes économies en payant comme infirmiers collégiens des équivalents bacheliers français dotés de dix ans d’expérience, souvent spécialisée.
Or selon l’accord mutuel, seuls les infirmières et infirmiers bacheliers québécois pourront bénéficier de l’ARM en France. Ce qui veut dire implicitement que les Français considèrent que le baccalauréat universitaire québécois est l’équivalent du diplôme d’État français. « Il y a manifestement une totale absence de réciprocité dans la prise en compte de nos compétences au Québec », disent-ils.
Le Québec semble tout faire pour rejeter les infirmières et les infirmiers français!
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De IDE1966
passage d’un article du 30 juin 2010:
…Cela n’est pas vrai pour tout le monde cependant. Le nouvel ARM, en effet, ne touche pas toutes les infirmières québécoises, mais seulement un tiers d’entre elles, celles qui ont la formation universitaire répondant aux standards français et européens. Celles qui ont un diplôme d’études collégiales (DEC) ne sont pas couvertes par l’accord…
pour le texte complet, suivez ce lien
http://www.ledevoir….des-infirmieres
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De IDE1966
avec l’ARM, la France et le Quebec parlent d’autoriser les DEC quebecois(e)s a travailler en France a titre…. d’Auxiliaires de santé!! drole de réciprocité entre les francais diplomés d’état qui viennent au Quebec, reconnus DEC et les quebecois DEC qui ne peuvent exercer quand qualité d’auxiliaires de santé, avec tout le respect que je dois aux auxiliaires mais le cursus est totalement different.
Je trouve que c’est en train de dégénérer.
Je recapitule pour mieux comprendre, si toutefois on n’y arrive!
1- un francais infirmier va travailler au Quebec et est reconnu DEC et non Clinicien
2-un quebecois qui veut travailler en france en tant qu’infirmier doit etre clinicien, bachelier (c’est la meme chose) pour exercer en France afin de correspondre au statut francais et europeen.
3- la nouveauté est que les DEC quebecois, si ils ont le droit de venir en france dans l’avenir, ne pourront exercer qu’a titre d’Auxiliaires de santé car le DEC est en dessous du DE francais. C’est madame Lebeuf qui dit cela, travaillant au ministere de la santé en France.
voila, vous comprenez? bravo, je vous admire!!
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De IDE1966
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201006/30/01-4294568-mobilite-des-infirmieres-charest-et-kouchner-se-rejouissent.php
Les infirmières québécoises pourront bientôt aller exercer leur profession en France et leurs collègues françaises venir au Québec, mais dans la réalité, les mouvements devraient rester très limités, estiment les présidentes de leurs ordres respectifs, Ghyslaine Desrosiers et Dominique Le Boeuf.
Sous les lambris du Quai d’Orsay et le regard bienveillant du premier ministre Jean Charest et du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, Mmes Desrosiers et Le Boeuf ont signé mercredi l’Arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) qui fait la promesse de la mobilité aux infirmières des deux territoires.
«C’est tout à fait exceptionnel, ça ne s’est jamais fait», a lancé, enthousiaste, le ministre Kouchner, en évoquant la possibilité d’élargir un jour l’entente de reconnaissance des qualifications à l’ensemble de l’Union européenne. «C’est une première mondiale. Ca n’existe pas ailleurs», a renchérit le premier ministre Charest.
«C’est surtout symbolique», ont affirmé pour leur part, d’une même voix, Mmes Desrosiers et Le Boeuf.
Apparemment, personne ne semble pas croire que l’ouverture du territoire québécois aux Françaises suffira à remédier à la pénurie d’infirmières au Québec. Personne ne s’attend non plus à un exode des infirmières québécoises vers la France.
Dans l’absolu, d’ailleurs, rien n’empêchait jusqu’ici les infirmières de tenter l’expérience, sans que cela provoque de grands mouvements de main-d’oeuvre. Entre 60 et 70 infirmières françaises s’installent au Québec chaque année, depuis 2005. En France, les Québécoises se compteraient «sur les doigts de la main» (alors qu’elles sont plus d’une centaine en Suisse).
Leurs consoeurs qui les imiteront dans l’avenir pourront franchir le pas plus facilement. Elles n’auront plus à passer d’examen d’admission, puisque leurs qualifications professionnelles sont désormais reconnues. Elles pourront pratiquer leur art après une formation de quelques semaines.
Cela n’est pas vrai pour tout le monde, cependant. Le nouvel ARM, en effet, ne touche pas toutes les infirmières québécoises, mais seulement un tiers d’entre elles, celles qui ont la formation universitaire répondant aux standards français et européens. Celles qui ont un diplôme d’études collégiales (DEC) ne sont pas couvertes par l’accord et si elles le sont un jour, ce sera vraisemblablement dans une autre catégorie, assistante ou auxiliaire de soin, par exemple, laisse entendre Mme Le Boeuf.
«On peut poser la question à l’inverse et se demander quand est-ce qu’on va avoir au Québec une formation qui répond aux normes européennes», renchérit Mme Desrosiers.
Mathématiquement, le Québec sort gagnant de l’affaire. Avec ses 440 000 infirmières, la France lui offre un immense bassin de recrutement, alors que seulement 20 000 Québécoises (sur 70 000) sont suffisamment qualifiées pour travailler dans les hôpitaux français.
Pour Dominique Le Boeuf, la présidente du Conseil national de l’ordre infirmier, cette mobilité contribuera surtout à accroître l’attractivité de la profession, en offrant la possibilité à de jeunes infirmières (elles ont 23 ans en moyenne en France) «de vivre une expérience dans un pays qu’on aime beaucoup».
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De petrelle2
Bonjour,
Meme pas encore diplômé en France, et je pense déjà à l’immigration canadienne même si c’est du challenge, les compétences en France sont de moins en moins reconnues donc au Québec ou en France « on » fait un métier qu’on aime et c’est pas donné à tout le monde.
Par ailleurs j’ai posté un sujet sur le forum mais aucunes réponses… ;( Je viens à Montréal la semaine prochaine et j’aurais aimé rencontrer un, une ou des infirmiers pour me parler un peu du système de santé là bas et quel est votre rôle, si il est différent du rôle infirmier français (même pas longtemps…) ça serait très gentil, car je désespère de ne pas avoir de réponses même si elles sont négatives.
Merci d’avance,
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De sandra1967
Quant à l’ARM c’est effectivement un reconnaissance par rapport à l’ordre. C’est dejà beaucoup non ?
Et pour les equivalences, c’est au cas par cas visiblement. Donc peut-etre que l’equivalence actuelle pour les infirmieres va changer et que le diplome francais sera reconnu comme un baccalaureat. Je n’en sais rien. C’est bien le combat actuel de Christophe non ? mais je ne pense vraiment pas que ces equivalences se jouent au niveau de l’ARM.
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Oui c’est cela.
Voici l’ Extrait du courrier que nous avons reçu du bureau registraire par email
Suite à votre demande d’équivalence déposée à l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec(OIIQ), nous voudrions vous informer qu’il y a eu la signature, en juin 2010, d’un arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) des qualifications professionnelles dans le cadre de l’Entente France-Québec. Nous prévoyons l’entrée en vigueur du règlement sous peu et les infirmières visées par celui-ci n’auront plus à passer l’examen de l’OIIQ et pourront obtenir un permis d’exercice après avoir réussi un stage d’adaptation de 75 jours.
Les critères d’admissibilité de l’ARM seront :
être infirmière titulaire du diplôme d’État (IDE) décerné au terme du programme d’études réalisé sur le territoire français (3 ans) et conduisant au titre d’infirmière;
avoir exercé la profession d’infirmière au moins 500 heures professionnelles ou avoir obtenu votre diplôme au cours des quatre années précédant cette demande ;
être inscrit à l’Ordre National des Infirmiers (ONI) de France.
Pour ne pas retarder l’étude de votre dossier, nous vous expédions, ci-joint, le formulaire à faire remplir par l’ONI.
N’hésitez pas à communiquer avec le Bureau du registraire à l’adresse :
bureau- [email protected] pour toute information supplémentaire.
Recevez nos salutations distinguées.
Par ailleurs, mon époux a téléphoné à Solange Marcoux du OIIQ qui nous avez envoyé ce email.
Elle lui a dit que s’il n’était inscrit à l’ordre des infirmier en France… Il serait obligé de passer l’examen…
Que le stage de 75 jours ne s’adresse qu’aux infirmiers et infirmières inscrit auprès de l’ordre national des infirmiers de France.
Et peu importe la date d’inscription…Pour eux il faut simplement faire remplir le document « Attestation enregistrement qui nous avait été envoyé par l’Ordre National des Infirmiers de France.
J’ai reçu ce email 20/12/2010
Maintenant nous attendons la suite… Nous n’avons plus de nouvelle depuis l’envoie du document… Peux-tu nous dire si je dois les relancer ou j’attends que cela soit eux qui nous contact ? Merci
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De gaicgwada
Bonjour a tous,
J’ai lu avec beaucoup d’attention le post. Et c’est aussi pour cela que j’ai souhaité vous conté ma petite histoire, je suis française et j’ai étudié les soins infirmier dans un CEGEP, j’ai été très surprise compte tenu des cours qui sont proposé et j’ai été déçu de ne pas pouvoir faire plus de stage qui aurait permis d’avoir plus d’assurance dans les techniques a appliquer lors des soins a prodiguer aux clients.
J’ai entamé un processus de recherche sur les équivalences et je fus surprise d’apprendre que mon futur DEC de soins ne serait qu’une simple AS en France.
J’ai donc discuter avec mon mari québécois et nous avons décidé d’un comme un accord que je retournerai donc en France pour passer mon D.E et que ne retournerions au Québec après l’obtention de mon diplôme et mes deux années d’expérience.
Mais je dois vous avouer qu’après ma première année de cours je ne sais pas trop s’il me sera possible de pratiquer au Québec compte tenu des nombreux litiges existant sur l’équivalence DEC=DE et pas le BAC.
J’aime beaucoup le Québec et mon souhait est effectivement d’y retourner mais a quel prix?
Bref tous cela pour vous dire également que lors de mes 2 années de cours j’ai fais la connaissance de deux infirmiers Africains qui devait reprendre 2 sessions de cours au CEGEP pour prétendre au CEPI, avant de pouvoir passer le diplôme de l’ordre.
Par ailleurs j’ai rencontré une infirmière française qui a préféré passer le diplôme de l’association des infirmière Canadienne en Ontario, qui lui permettra d’exercer tant au Québec que dans le reste du Canada.
Voila pour la petite histoire, et merci de m’avoir lu….
Gaic
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De grizzli
J’ai du mal a te suivre…
si je comprend bien, tu veux être infirmière au Québec actuellement tu as un DEC d’infirmière mais tu veux retourner en France pour passer ton DE ???
pourquoi tu ne passe pas ton BAC d’infirmière au Québec ?
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De gaicgwada
Salut, non je n’ai pas le DEC je me suis arrêté a ma deuxième année, lorsque j’ai su que l’entente concernerait uniquement les infirmières cliniciennes et pas les techniciennes.
Je ne me voyais pas revenir en France pour X raison et être aide soignante et pas infirmière, surtout après m’être donner autant de mal pour avoir ce diplôme.
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