De Laurent
Québec
Les pharmaciens auront plus de pouvoirs
Jean-Luc Lavallée
15/11/2011 19h29
QUÉBEC – Les Québécois n’auront plus à faire la file chez le médecin, dans un proche avenir, pour de simples renouvellements de prescription. Ils pourront se rendre directement à la pharmacie.
Voilà un des impacts concrets du projet de loi 41, déposé mardi à l’Assemblée nationale par le ministre de la Santé, Yves Bolduc. Ce dernier souhaite réduire les délais pour les consultations à l’urgence et dans les cliniques médicales en accordant plus de pouvoirs aux pharmaciens. Le projet de loi résulte d’une «collaboration sans précédent» du Collège des médecins avec l’Ordre des pharmaciens, a-t-on souligné en point de presse.
«Des Québécois pourront voir leurs ordonnances renouvelées sans être obligés de retourner systématiquement à la salle d’attente des cliniques sans rendez-vous. La charge administrative des médecins et les piles de télécopies […] diminueront enfin», a déclaré Diane Lamarre, de l’Ordre des pharmaciens. Les patients seront néanmoins les «grands gagnants» de cette réforme législative, puisqu’ils bénéficieront d’une «meilleure accessibilité» au système de santé, a-t-on clamé.
Quand la loi aura été modifiée, les pharmaciens pourront poser cinq actes supplémentaires : prolonger une ordonnance, ajuster une prescription, administrer certains médicaments (ex.: des gouttes dans les yeux ou une première dose d’insuline) afin d’enseigner l’usage approprié, prescrire des médicaments pour des conditions de santé mineures (ex.: allergies, feu sauvage, diarrhée du voyageur, infection urinaire), puis prescrire et interpréter des analyses en laboratoire (s’applique seulement aux pharmaciens oeuvrant dans un établissement de santé).
Réaction du PQ
«Ça fait longtemps qu’on est d’accord. Ça fait un an et demi qu’on le réclame, c’est dans notre programme. Ça va sûrement désengorger certains services de santé», a commenté la chef péquiste Pauline Marois.
Le PQ, à l’instar du gouvernement, veut que le projet de loi soit adopté avant Noël. La péquiste Agnès Maltais craint toutefois que l’application de ces nouvelles mesures soit retardée. «C’est assez rare qu’il n’y a pas de date dans un projet de loi, a-t-elle souligné. Il y a un flou qu’il va falloir corriger.»
source : http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/11/20111115-192904.html
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De Equinox
Parfait ! N’importe comment les clients auront besoin de nous voir pour réévaluer leur traitement. Ça ne changera pas grand chose pour ça. Ensuite les perdantes seront les super infirmières qui n’auront plus aucune place dans le systeme.
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