De Abouayoub
Bonjour,
Je viens vous raconter, ce qui s’est passé lors de mon entrevue de sélection :
Ma conseillère m’a appelé un jour d’octobre m’informant de ma date d’entrevue, c’était en décembre.
J’ai eu un malaise parce que ça coïncide avec une période pendant laquelle j’ai une mission d’expertise en Asie….. J’ai annulé ma mission et j’ai commencé les
préparatifs :
J’ai revérifié mes papiers et j’ai préparé ce qui manquait.
Mais j’ai préparé également quelques papiers supplémentaires et qui n’étaient pas demandées et que j’ai mis dans un dossier que j’ai nommé ANNEXE : mon attestation de niveau en anglais, une promesse d’emploi émise par une entreprise québécoise avec qui j’ai effectué quelques missions de sous-traitance, une attestation que mon fils de 6 ans poursuit une éducation bilingue, l’équivalence de mon profil professionnel avec son analogue au Québec, des ordres de missions que j’ai effectué pour des organismes internationaux dans plusieurs pays (Europe , Afrique, et Asie), et un tas d’autre documents.
Mon épouse s’est chargé de nous faire un résumé sur des informations générales sur le Québec et le Canada.
Laveille de l’entrevue nous avons simulé des entrevues et on s’est rassuré que tout ira bien.
Le jour d l’entrevue je me suis présenté à l’agent d’immigration. Il a vérifié tous nos documents, il a vérifié nos profils, nos études et je lui ai montré ma promesse d’embauche, mes attestations d’expérience. Je lui ai détaillé l’équivalence de mon profil professionnel avec celui au Québec.
Par la suite, il m’a posé une question en anglais : quel genre de films je regarde, et si je peux lui parler du dernier film que j’ai regardé et là, je me suis mis à lui parler du film de « à la poursuite de bonheur » de Will Smith.
Finalement, il nous a félicité et nous a remis nos CSQ tout en nous expliquant les démarches à faire.
Ce que je peux dire c’est que grâce à ce forum et à quelques commentaires parfois durs et vexants , j’ai réussi à mieux comprendre mon projet d’immigration et à mieux le finaliser : ajuster mon profil à travers des lectures et des formations que je pourrais exploiter au Québec, améliorer mon niveau d’anglais en une année (je suis capable de réaliser toute un activité professionnelle en anglais et je suis capable de mener une discussion dans n’importe quel sujet) et surtout mieux évaluer mon potentiel de réussir ma vie sociale et professionnelle au Québec.
La réussite de l’entrevue n’a pas un sens si elle n’est pas fondée sur une volonté réelle de réussir le projet d’immigration. Le projet d’immigration n’est pas d’obtenir le visa d’atterrir au Québec, mais bien au-delà de ça : réussir un vie professionnelle, la créer, se préparer au maximum. et surtout bien comprendre les valeurs sociales du Québec et faire un choix profond d’y adhérer ou pas. Et si on arrive à garantir un poste d’emploi avant d’y arriver est la situation idéale pour la réussite du projet d’immigration. Si non, il faut viser un profil proche de celui qu’on exerce et voir comment maximiser les chances d’obtenir un poste similaire ou proche au Québec (grâce à cette logique, j’ai déjà trois expériences avec des entreprises québécoises en contrats d’expertise) et j’ai déjà deux promesses réelles d’embauche.
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De Frensh
Félicitations et bienvenue au Québec !
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