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samedi , 23 novembre 2024
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enseigner le français au Quebec avec un CAPES

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De RIPP

Bonjour!

je suis à la recherche de tous renseignements concernant l’enseignement du français au Quebec. Mon conjoint et moi-même avons un CAPES de Lettres modernes et sommes également qualifiés dans l’enseignement du français langue seconde. Nous sommes expérimentés dans les deux domaines.

Est-il nécessaire de passer le permis d’enseigner lorsqu’on est titulaire d’un CAPES français? y a-t-il des postes en ce moment en français, et dans quel(s) niveau(s)? SURTOUT : comment postuler??? Je voudrais commencer par là : nous avons deux enfants et nous ne souhaitons pas trouver un poste une fois installés à Quebec, mais bien partir avec la sécurité d’en avoir un! Faut-il contacter les établissements scolaires un par un?

Merci beaucoup à toutes les personnes qui auront la gentillesse de me donner des tuyaux…

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De tohonu

Je vais suivre ce post et voir ce qui va en sortir.

 

Il faudra le permis d’enseigner http://www.mels.gouv.qc.ca/dftps/interieur/autorisa.html et de plus comme c’est tres psycho-machin-chose, il faudra certainement suivre une « mise a niveau » en pyschopedagogie.

 

http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/publications/publications/EPEPS/Form_titul_pers_scolaire/PermisEnseignerHorsCanada_Juillet2012_f.pdf

 

http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=//I_13_3/I13_3R2.htm

 

Tu auras le systeme d’enseignement primaire / secondaire et le systeme d’enseignement CEGEPS et universitaires. Deux modes d’embauche differents

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De evaluation_etudes

Pour les préalables à l’enseignement au Québec et pour la recherche d’emplois, vous devriez trouver vos réponses là : http://evaluationetudes.blogspot.ca/2013/07/travailler-comme-enseignant-au-quebec.html

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De RIPP

Merci pour vos réponses!

je vais tout de suite m’employer à parcourir les sites que vous m’avez conseillés, j’y verrai déjà plus clair.

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De nath1791

Pour le francais, langue seconde, il faudra regarder ailleurs qu’au Québec (Ontario, États-Unis, l’ouest canadien) car au Québec, c’est la langue de base. Par contre, il faut savoir que nos jeunes ne savent plus écrire. Triste et désolant mais maintenant, jusqu’à la fin du secondaire, on leur fait encore réviser leurs règles de grammaire de base et l’accord des participes passés (la honte !). Au CEGEP et à l’Université, les cours de français se précisent : littérature, écriture, culture contemporaine, grammaire et rédaction, … ce qui donne des cours axés plus spécifiquement sur un sujet. Donc, selon vos préférences, quelques choix !

 

 

 

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De Ally

 y a-t-il des postes en ce moment en français,

 

Réponse simple: non

 

Je suis spécialisée en français langue seconde et il n’y a absolument rien.

Mes collègues de français (régulier) au secondaire galèrent presque, sinon autant, que moi à trouver un emploi à Montréal et sa banlieue. Je voulais, à la base, m’installer en région, mais mis à part pour l’Outaouais, la situation des jeunes profs est pire sorti de la métropole…
Pour le CEGEP, on vous demandera une maîtrise et les places sont, parait-il, encore plus chères.

Alors, il faudra vous contenter de remplacements à la leçon ou, si vous êtes chanceux, d’un remplacement de congé maternité.
Comptez 6 à 10 ans d’emploi précaire (juillet-août non payé, absolument aucune certitude d’avoir un emploi à la rentrée) avant d’avoir un poste permanent. Bref, vous serez très TRÈS loin de la sécurité d’emploi que vous connaissez en France.

Soyez donc bien préparés !

(Je sais que pas mal d’enseignants français font le choix d’enseigner à Stanislas ou Marie de France. C’est effectivement une voie à creuser).

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De RIPP

Bon bon…Merci Ally pour ta réponse qui a le mérite d’être très claire! Il y a une vraie différence entre le premier son de cloche (« Venez travailler au Quebec! ») et la réalité. J’ai pu constater qu’en effet la profession d’enseignants en français ne faisait pas partie en 2013 des demandes du Ministère de l’Immigration.

Concernant les postes dans les lycées français de l’AEFE, je n’y crois plus du tout sur des destinations aussi recherchées que le Canada. On ne sait pas exactement sur quels critères les établissements finissent par choisir leurs enseignants. Même avec des « atouts » comme une formation et une solide expérience de l’enseignement en FLE, nous n’avons jamais de retours des dossiers que nous préparons pendant des heures…Par nous, j’entends mon conjoint et moi-même, car malheureusement, nous sommes prof de français tous les deux!

Si quelqu’un a des réponses sur les questions que je me pose : un enseignant de Marie de France ou de Stanislas, je serais très intéressée de savoir quel profil ont les enseignants recrutés comme résidents par le biais de l’AEFE. Y a-t-il des atouts qui comptent plus que d’autres? Les embauches concernent-elles surtout des gens déjà sur place à Quebec? Ou y a-t-il quand même des chances pour des Français actuellement en métropôle?

Merci pour vos réponses!

 

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De Ally

 Il y a une vraie différence entre le premier son de cloche (« Venez travailler au Quebec! ») et la réalité. 

 

 

 

Disons que les besoins se situent ailleurs qu’en enseignement. Quand j’ai commencé ma formation ici il y a 4 ans, on parlait de départs massifs à la retraite et d’un bel avenir. Aujourd’hui, les départs à la retraite, on n’en a pas vu la couleur, le nombre d’élèves a eu tendance à diminuer dans pas mal de commissions scolaires et l’immigration a été coupée.
Résultat, des professeurs permanents que je connais n’ont toujours pas de tâche pour la rentrée. Alors pour ceux qui ne sont même pas sur la liste de priorité, bonne chance !

Si vous voulez vraiment travailler ici et mettre toutes les chances de votre côté, ce sont les postes au primaire régulier qui sont les plus nombreux. Dans ce champs, la permanence peut arriver assez vite (3-4 ans pour les plus chanceux) dans certaines commissions scolaires.
Sinon, il faudrait jouer le tout pour le tout, se mettre en dispo auprès de l’éducation nationale, débarquer ici et croiser les doigts pour qu’un poste se libère à Stan ou Marie de France pendant l’année scolaire,  En attendant, vous pourrez vivre de la suppléance à la journée.

Autre piste à creuser: il faudrait mettre le cap plus à l’ouest, là où les professeurs de français sont plus en demande et où on offre des conditions d’embauche qui sont, selon moi, sont bien meilleures. J’ai eu des appels pour travailler en Ontario, Alberta et à Vancouver. La permanence nous est donnée dès la première ou la 2e année.

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De Maoria

 

Si quelqu’un a des réponses sur les questions que je me pose : un enseignant de Marie de France ou de Stanislas, je serais très intéressée de savoir quel profil ont les enseignants recrutés comme résidents par le biais de l’AEFE. 

 

 

 

C’est parce que la majorité est en contrat local ou au pire se fait embaucher en tant que résident SUR PLACE.

A moins d’être directeur ou conseiller pédagogique, partir en expat via le biais de l’AEFE pour un « simple » enseignant (surtout dans les pays occidentaux) est un doux rêve.

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De RIPP

Merci Maoria, Ally et Nath pour ces réponses très utiles.

 

Concernant les postes de l’AEFE, nous avons renoncé depuis longtemps à demander à partir en tant qu’expatriés : j’ai une connaissance qui a été embauchée en tant qu’expat à Madagascar – preuve que c’est possible dans certains cas – mais ce n’est pas du tout le genre de destination que nous recherchons. Mais je commence à comprendre que c’est à peine plus facile d’obtenir un poste de résident quand on est en métropôle : les postes étant attribués à des « résidents » (comme le nom l’indique!) avant d’être proposés à des métropolitains, c’est le serpent qui se mord la queue.

Pas de départ sans prise de risque, donc…Difficile à envisager quand on a deux enfants, pas de liens au Canada et qu’on est fonctionnaires en France depuis 10 ans!

J’imagine que nous n’aurons aucune chance de trouver un emploi dans les provinces anglophones…sans une très bonne maîtrise de l’anglais?

Peut-être dans le New Brunswick, dans un district francophone? Ce qui est compliqué je trouve, c’est d’avoir accès à des offres d’embauche : existe-t-il des sites qui centralisent les offres d’embauche dans l’enseignement? Je ne sais pas par où commencer…

Merci beaucoup!

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De trefle

Bonjour

 

Si je comprends bien après avoir lu toutes les réponses qui vous ont été données vous cherchez toujours un emploi dans l’enseignement ?

Cr

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De RIPP

Oui, tout à fait. J’aime enseigner et je n’ai jamais fait autre chose. Je n’aurais rien contre diversifier mes publics, en allant du côté de la formation pour adultes par exemple (en France, je connais bien les ados!). Pourquoi cette question?

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De trefle

Peut-être pourriez-vous répertorier via le net toutes les écoles privées ainsi que les organismes subventionnés par le gouv. qui offrent des cours de langue française aux nouveaux immigrants.

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De Maoria

Il y a le site « Babillard d’emploi » qui fonctionne pour le Québec, mais il faut un permis d’enseigner il me semble.

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De tohonu

Cela ne semble pas facile d’enseigner ici, que l’enseignant ait 5, 10 ou meme 30 ans de metier et quelque soit son parcours professionnel, ses experiences  et ce qu’il fait avec ses eleves en dehors de ses cours classiques. Pour resumer un peu, l’enseignant francais qui vient ici va devoir faire le bouche-trou comme l’informaticien devrait faire la hotline de niveau 0 ! C’en est aberrant par moment  et franchement illogique.

 

Sur un autre fil on parle de l’experience d’une enseignante decue qui a enseigne le francais, l’histoire, les maths aux classes de secondaire si je ne me trompe. Le secondaire correspond au college pour la France. Passer d’une matiere a une autre en France est pratiquement impossible de par les exigences en terme de connaissances, au Quebec cela semble possible mais y a-t-il autant d’exigences ? L’exception en France sont les PLP qui sont de par leur statut obliger d’enseigne deux matieres, en devant respecter les exigences de chaque matiere et en se tenant a jour pour chaque matiere.

 

Et pourtant pour le remplacement des absences, il n’est pas toujours fait appel a des personnes ayant une formation d’enseignant. Loin de la !. Le bouche-a-oreille, le copinage est peut-etre la regle premiere: occuper les eleves pour ne pas les laisser dans la rues.

 

Faut-il y voir une forme de protection de l’emploi ? Je le pense.

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De Ally

C’est une réalité. Moi même, on m’a demandé d’enseigner l’anglais (alors que je ne le parle pas), les maths, les sciences humaines et même l’éducation physique !
Je suis pourtant prof’ de français.

 

Hier, on m’a appelée pour un poste de septembre à juin à l’école primaire. C’est une amie qui m’a référée à la directrice. Ce poste, je l’ai refusé.
Pour 2012-2013, j’ai fait tantôt prof’ de français au secondaire, puis aux adultes et au cegep. Tantôt remplaçante en maths, physique, primaire et j’en passe et des meilleures (le jour où l’on m’a demandé de remplacer pendant une semaine un prof de musique, c’était la cerise sur le sunday!).
Pour joindre les deux bouts, je travaille tout l’été. Du moins, je travaillais puisque je suis en « congé » (comprendre chômage) depuis 1 heure..

Je suis exténuée et c’est déjà la rentrée. Alors, je ne me voyais pas signer ce beau contrat et continuer de galérer . Parce que je n’ai aucune idée de comment on apprend à lire à un enfant de 7 ans et que je n’aurais eu qu’une semaine pour me former. Enseigner au secondaire et enseigner au primaire, pour moi ce n’est pas du tout le même métier. Jamais je ne me ferais opérer par mon boucher.
À un moment donné, il faut arrêter de déconner…

 

 

Si vous êtes prêt à accepter autre chose qu’un poste en français, des portes pourront s’ouvrir. On aime ça quand un prof dit oui à tout et sort les directions d’école ou la commission scolaire du pétrin (genre un 20% de tâche au mois de février, quand le monde sur les listes s’est placé sur les meilleurs postes et qu’il ne reste plus personne pour combler les restes).
Si vous avez le malheur de dire non, votre nom retombe dans les abîmes à tout jamais…

 

Doucement, un changement de carrière fait son petit bout de chemin dans ma tête. Parce que je vois mes amis acheter des maisons, partir en voyage, avoir des enfants. Moi, ma situation professionnelle ne me le permet pas.

Alors, préparez-vous un maximum et n’écoutez pas les commissions scolaires qui vont vont dire à quel point ils ont des besoins. Des besoins temporaires pour des remplacements à la journée, oui. Mais, très franchement, dans notre champs d’enseignement, ils n’ont jamais grand chose  à offrir…

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De RIPP

Oh la la, quelle galère! mais je me pose une question : c’est votre statut d’étrangère, Ally, qui vous condamne à cette précarité (pas les certifications made in Quebec) ou est-ce comme ça pour tous les profs pendant longtemps après leur début de carrière??? Parce qu’en France aussi on commence par faire pas mal de remplacements les premières années, mais au bout d’un moment, on se fixe, avec les avantages qui en découlent!

J’ai cru lire ailleurs que les profs permanents avaient quand même des conditions de travail correctes…Il y a donc si peu de postes de profs permanents au Quebec?

J’aurais bien une autre question, Ally, puisque vous avez l’air de bien appréhender la situation des enseignants au Canada. J’espère que je n’abuse pas de votre gentillesse…

En allant travailler dans une autre province, vous avez l’air de dire que la situation pourrait éventuellement être plus favorable (je pense au New Brunswick). Je laisse tomber l’idée de venir travailler au Quebec (plus l’âge de vivre dans cette précarité, et puis il n’est pas question pour moi d’embarquer toute ma famille dans la galère!), mais je me demande comment fonctionnent ces suppléances/ remplacements à la journée : passage obligé, apparemment, pendant au moins une année avant de se voir proposer des remplacements plus longs. Le district qui nous gère nous propose-t-il tous les jours un nouveau remplacement? Parce qu’il faut vivre quand même…et pas un jour sur trois! Je ne pourrais pas compter sur le salaire d’un mari, puisqu’il ferait exactement la même chose que moi.

Comment sommes-nous évalués pendant ces remplacements? Qui décide de nous proposer ensuite pour la liste des profs remplaçants à l’année et pourquoi? est-ce automatique? Est-ce parce qu’on est bon pédagogiquement, ou parce qu’on s’est montré disponible à chaque fois qu’on nous le demandait et pour faire ce qui était demandé???

Merci beaucoup à vous, Ally, et éventuellement à tout enseignant du New-Brunswick. Impossible de trouver mes réponses en dehors des forums : il me faut des expériences concrètes. Dans mes recherches, je retombe sans cesse sur les sites officiels, qui ne répondent pas à ce genre de questions.

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De Ally

J’ai une formation et un Cv  et un permis d’enseigner 100% québécois. Je suis donc à armes égales avec mes collègues. 😉

Comme je l’ai dit plus haut, pour être permanent, il faut passer par 4, 6, 8 ou même parfois 10 ans de précarité.
D’abord, on commence par être  » suppléant ».

 

Le matin, on reste proche du téléphone et on espère recevoir un appel des répartitrices de notre commission scolaire ou de la secrétaire de l’école où l’on a ses petites habitudes. « Sois à telle école, pour telle heure pour 1 période de français et 2 de math » par exemple. Parfois, on connait notre destination quelques jours à l’avance.

Le gros point noir, c’est que pendant les vacances, les pédagos, les fériés et le début d’année, le téléphone ne sonne pas et on n’a aucun salaire. Tu as beau avoir déposé tes cv, appelé la répartitrice et ta secrétaire préférée, ils n’ont rien à te proposer. Noel = 15 jours sans salaire. La relâche de mars = 1 semaine et 2 mois de creux l’été. Ca fait mal au porte-monnaie.

Les secrétaires d’école ADORENT qu’on leur dise oui. Tu peux travailler 5 jours semaines, mais c’est à la condition de tout accepter. N’importe quelle matière, horaire, lieu … Si on t’aime bien et que tu laisses une classe propre, les profs te demanderont toi et pas une autre.
Par contre, comme je l’ai dit, il y a des périodes creuses. Début d’année (personne ne tombe malade ou presque), toute fin d’année, retour de vacances… Je m’en suis toujours sortie grâce à mon autre travail le soir. Sans ce 600$ supplémentaire (qui se transforme en 2000$ l’été) par mois, ce serait vraiment difficile de vivre dignement de mon métier.

 

Par la suite, on se fait un nom et, quand un remplacement de longue durée arrive, on nous le propose. Dans ma commission scolaire, ledit poste part d’abord à l’affichage. Il est donc proposé aux professeurs plus anciens. Si personne ne le prends, la direction de l’école a le droit de nous le donner. Voilà comment j’ai eu mon 1e contrat.

 

Au bout d’un certains nombre de jours sous contrat (ça dépend de la commission scolaire (dans la mienne, il faut 200 jours avec une évaluation positive de la direction)., on entre sur la liste de priorité de notre champs d’enseignement.

Une fois sur la liste, nous avons accès aux séances d’affectation du mois de juin pour choisir un contrat… s’il en reste une fois arrivé à nous!
Quand on est tout en haut de la liste, on peut avoir accès aux postes « réguliers » = vers la permanence. À toi la sécurité d’emploi et les congés d’été payés! Dans mon champs d’enseignement, il y en a 1 à 3 par an. Pour une vingtaine de profs sur la liste de prio. Fais donc le calcul !

Je connais des chanceux qui ont eu leur permanence au bout de 2-3 ans. Ils sont dans le bon champs ou sont entrés sur la liste au bon moment !

 

 

Pour le NB, je ne sais pas si c’est beaucoup mieux. J’ai surtout entendu parler de l’Ontario, l’Alberta et du BC. C’est à creuser ! 
Mais, effectivement, le Québec fait un gros changement pour les profs français. J’avais une collègue française (au primaire) l’an passé qui est repartie. Elle nous faisait tous rêver avec ses vacances de toussaint, d’hiver, de printemps et ses mercredis de congé. Elle nous disait aussi que les profs étaient bien vus au niveau des banques pour faire des prêts. Par contre, elle va sûrement nous regretter pour l’ambiance et les journées qui terminent plus tôt (15h20 dans notre école)!

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De Azarielle

 

 

Quand on est tout en haut de la liste, on peut avoir accès aux postes « réguliers » = vers la permanence. À toi la sécurité d’emploi et les congés d’été payés!

 

Je vais te corriger ici. Les congés d’été ne sont pas payés. C’est ton 10 mois de paye qui est réparti sur 26 périodes de paye. Tu le verras quand tu auras des tâches à 100% en étant précaire et la même tâche à 100% quand tu seras permanente. Tu ne verras sur ta paye que l’augmentation que tu as en grimpant d’un échelon à l’autre. Je te dirais même que je connais quelques profs qui restent sur la liste de priorité parce qu’ils sont assez anciens pour obtenir des 100% et peuvent encore avoir de l’assurance-emploi l’été. Ce qui n’est pas le cas de la personne permanente.

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De Ally

 
 
Quand on est tout en haut de la liste, on peut avoir accès aux postes « réguliers » = vers la permanence. À toi la sécurité d’emploi et les congés d’été payés!

 
Je vais te corriger ici. Les congés d’été ne sont pas payés. C’est ton 10 mois de paye qui est réparti sur 26 périodes de paye. Tu le verras quand tu auras des tâches à 100% en étant précaire et la même tâche à 100% quand tu seras permanente. Tu ne verras sur ta paye que l’augmentation que tu as en grimpant d’un échelon à l’autre. Je te dirais même que je connais quelques profs qui restent sur la liste de priorité parce qu’ils sont assez anciens pour obtenir des 100% et peuvent encore avoir de l’assurance-emploi l’été. Ce qui n’est pas le cas de la personne permanente.

Si je comprends bien, mon 41 000 sera reparti sur 12 mois au lieu de 10 pour la même táche ?

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De Azarielle

 

Si je comprends bien, mon 41 000 sera reparti sur 12 mois au lieu de 10 pour la même táche ?

 

 

En fait, dans notre CS, il l’est déjà pour les gens à statut précaire qui ont un contrat pour l’année. L’employeur leur verse alors la balance ramassée lors d’une grosse paye avant l’été. Alors que les employés permanents reçoivent leur argent périodiquement, comme dans l’année scolaire.

 

C’est d’ailleurs très compliqué d’être prof quand on a un petit contrat. Dans une année creuse, j’ai déjà eu que quelques heures par semaine qui me permettait de combler avec l’assurance-emploi. J’avais fait l’erreur de prendre ma paye et de la diviser par deux pour déclarer l’argent gagné chaque semaine. La gaffe! J’ai eu des gros problèmes avec l’assurance-emploi, il aurait fallu que je fasse des calculs spéciaux pour déclarer le montant gagné puisque mon employeur ne me versait pas le montant réellement gagné.

 

Il y a des sites sur internet pour expliquer comment faire sa déclaration quand on est enseignant parce que ce n’est pas simple :

 

 

Sur un site d’action-chômage, on retrouvera cette démarche :

 

Afin de compléter vos déclarations du prestataire correctement, vous devez :

  • connaître la rémunération totale reliée à votre contrat;
  • calculer le nombre de jours (excluant les samedis et les dimanches) compris dans la période couverte par votre contrat;
  • déterminer la rémunération journalière en divisant la rémunération totale du contrat par le nombre de jours (excluant les samedis et les dimanches) compris dans la période couverte
    par votre contrat;
  • rapporter la rémunération journalière sur la déclaration du prestataire pour chacun des jours (excluant les samedis et les dimanches) compris dans la période couverte par votre
    contrat.

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De Ally

Je viens de comprendre pourquoi certains choisissent de ne pas faire appel à l’assurance emploi. oO

Merci pour cette mise au point !

 

Bonne rentrée 🙂

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De xenafon

Il existe deux sites web (www.educationcanada.com et www.fncsf.ca (Fédération nationale des conseils scolaires francophones) où les commissions, districts ou divisions scolaires affichent certains de leurs postes. Les Commissions scolaires du Québec n’y participent pas. Au Québec, il faut contacter chaque commission scolaire via le web.

 

Le mois d’août – le début de l’année scolaire – n’est pas la période idéale pour décrocher un emploi à moins d’être sur place et d’être un peu connu. Les postes sont accordés, d’abord à l’interne puis à l’externe. Les postes d’enseignement se donnent en fin d’année  – avril, mai et juin.

Chaque province a des exigences spécifiques quant à la formation. La circulation entre les provinces n’est pas toujours très évidente et les diplômes ne sont pas toujours reconnus d’une province à l’autre.

 

Quand je suis revenu au Québec après avoir enseigné dans l’Ouest et en Ontario, j’ai dû faire 5 ans de suppléance avant d’obtenir un poste et reprendre quelques cours. Mais présentement, il y a peu de départ à la retraite donc peu d’ouverture.

 

Il n’est pas essentiel de maitriser l’anglais pour enseigner ailleurs au Canada –

dans les conseils scolaires francophones. Dans certains conseils, ils organiseront la tâche en conséquence tandis que dans d’autres ce sera un refus catégorique.

 

Dans les programmes de français langue seconde et d’Immersion française

afin de survivre… ne serait-ce que pour faire la discipline, la gestion et les rencontres des parents, il est essentiel d’avoir une bonne maitrise de l’anglais.

 

Bonne chance!

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De Ally

Ce serait intéressant d’avoir un retour sur l’enseignement francophone dans l’ouest. Pourquoi être revenu ? Le mal du pays ou une vie pas si agréable là bas ?

Vendredi, j’ai encore reçu un appel de Vancouver. J’ai tellement senti le désespoir dans la voix de la dame. Si je n’avais pas d’attaches au Québec, je serais partie! On me proposait un poste menant à la permanence directement. La dame m’a dit qu’en campagne, il n’y a aucun professeur qualifié pour faire de la suppléance. Ce sont donc les parents d’élèves -ou toute autre personne qui parle un minimum le français- qui font les remplacements.

 

une petite chose à relever dans vos propos: d’après mon expérience, pour ceux qui débutent dans une CS, aucune chance de décrocher un poste en juin. Tout se passe fin août/début septembre quand les gens de la liste de prio ont fait leur choix.
D’ailleurs, j’ai reçu cette semaine deux appels pour deux remplacements 100% de tâche pour l’année dans une CS de Montréal, mais ce n’est pas dans mes envies/compétences. Encore du primaire régulier…
Là, j’attends des nouvelles de la CSDM qui devait donner les résultats de la grande loterie des postes restants cette semaine, mais qui ne l’a pas fait. Je me sens prise en otage puisque, si le miracle a lieu et que mon nom sort du chapeau, je suis « obligée » d’accepter le poste pour lequel j’ai postulé sous peine de voir mon dossier fermé à la commission scolaire.
En d’autres mots, si je donne mon nom sur un poste et que je suis chanceuse au tirage, le refuser est considéré comme une démission et je peux faire une croix sur mon avenir chez eux.

Bref, bravo à vous de ne pas avoir laché le métier…

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De RIPP

Merci Xenaphon, Ally, pour ces précisions.

Si je comprends bien, il y a du boulot dans la suppléance (inutile de regarder les postes de permanents???) : ça veut dire quoi, une vie d’enseignant suppléant? Pourriez-vous me dire concrètement comment ça se passe? Ally, vous m’avez déjà exposé les côtés pénibles de ce statut (pas de rémunération pendant les vacances, propositions très « variées »…). Si mon mari et moi souhaitons passer quelques années au Canada avant de revenir en France, est-ce une solution viable et pas trop éprouvante? est-ce que ça vaut le coup de faire cela si ce n’est pas pour viser un jour un poste de permanent, ce qui ne serait sans doute jamais notre cas (des études à reprendre pour avoir un permis d’enseigner non provisoire, un maximum de 7 années de dispo possible auprès de l’Education nationale française…)

Est-on sûr de pouvoir gagner sa vie avec ces suppléances?

Evidemment ce serait plus simple pour nous d’être embauchés alors que nous sommes encore en France, mais je suppose que c’est impossible, même si nous entamons nos démarches pour obtenir un permis d’enseigner provisoire?

Et pour être certains de pouvoir travailler tous les deux dans l’enseignement, quelle province nous conseilleriez-vous? Quelle est votre expérience de l’ouest et de l’Ontario? y a-t-il pénurie dans certains endroits?

Bon, ça fait beaucoup de questions! j’arrête là donc. Vos réponses me permettent d’affiner notre compréhension des choses.

Merci!

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De Ally

Si vous acceptez d’élargir vos horizons et d’enseigner d’autres matières, oui vous pouvez vous en sortir.
Comme je l’ai dit, ça brasse pas mal plus au primaire. Là il y a des possibilités et du travail !

 

Le bon côté de la suppléance à la journée, c’est qu’on n’a pas de préparation, pas de correction et pas non plus de routine. Impossible de s’ennuyer! Si notre compte en banque nous le permet, on peut aussi décider d’éteindre son cellulaire et se prendre une journéée de « congé ».
Une journée complète de remplacement au primaire = 190$ (brut). À deux, vous devriez y arriver si vous faites ce qu’il faut pour être appelés (mobilité géographique et professionnelle. ).
Par contre, si vous me dites que vous voulez rester exclusivement dans le champ français secondaire, là j’émets plus de doutes. Vous aurez peut-être la main chanceuse et vous trouverez un petit contrat rapidement, mais il se peut aussi que ça ne vienne pas. Si vous allez vous présenter à l’école en disant « Je suis prof de français et je cherche de la suppléance dans mon champ », la secrétaire risque de ne même pas vous regarder.

À la CSDM (je ne sais pas si c’est partout pareil), les professeurs au secondaire ont ce qu’on appelle des « périodes de remplacement d’urgence ».
Pendant une période où il n’a pas ses élèves, le professeur sera appelé pour remplacer un collègue absent et ce, avant un suppléant extérieur.
En d’autres termes, il y a très peu de remplacements de dernières minutes puisqu’ils sont comblés à l’interne (même dans ce cas, un prof de français remplacera un collègue de maths, sciences, éducation physique…).
Il est donc judicieux de se diriger vers la suppléance au primaire, là où vous serez plus souvent appelés.
 

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De Ally

Pour illustrer mes propos: malgré ma réticence, j’ai accepté un contrat au primaire.

Il n’y avait vraiment rien au secondaire et encore moins en français langue seconde. Des dizaines de profs permanents sont en surplus à la veille de la rentrée.
Au bout du 6e appel, j’ai craqué et j’ai pris un temps plein jusqu’à la fin juin dans une classe de 3e année. Ca me stresse et j’ai peur de mal faire, mais si je voulais vivre de l’enseignement, il fallait que je prenne ce virage.

Ces enfants vont grandir et gonfleront les effectifs des écoles secondaires dans quelques années. Mais, en attendant, voici la réalité montréalaise.

Emplois au primaire, oui. Au secondaire, non.

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De Azarielle

Pour illustrer mes propos: malgré ma réticence, j’ai accepté un contrat au primaire.

Il n’y avait vraiment rien au secondaire et encore moins en français langue seconde. Des dizaines de profs permanents sont en surplus à la veille de la rentrée.
Au bout du 6e appel, j’ai craqué et j’ai pris un temps plein jusqu’à la fin juin dans une classe de 3e année. Ca me stresse et j’ai peur de mal faire, mais si je voulais vivre de l’enseignement, il fallait que je prenne ce virage.

Ces enfants vont grandir et gonfleront les effectifs des écoles secondaires dans quelques années. Mais, en attendant, voici la réalité montréalaise.

Emplois au primaire, oui. Au secondaire, non.

 

Ça va bien aller, un beau défi à relever.

Ces années-ci, on vit un creux au secondaire, mais les petits cocos du dernier baby-boom vont grandir et viendront s’asseoir sur nos bancs d’école.

 

Passe une belle année scolaire.

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De claire682

Pour illustrer mes propos: malgré ma réticence, j’ai accepté un contrat au primaire.

Il n’y avait vraiment rien au secondaire et encore moins en français langue seconde. Des dizaines de profs permanents sont en surplus à la veille de la rentrée.
Au bout du 6e appel, j’ai craqué et j’ai pris un temps plein jusqu’à la fin juin dans une classe de 3e année. Ca me stresse et j’ai peur de mal faire, mais si je voulais vivre de l’enseignement, il fallait que je prenne ce virage.

Ces enfants vont grandir et gonfleront les effectifs des écoles secondaires dans quelques années. Mais, en attendant, voici la réalité montréalaise.

Emplois au primaire, oui. Au secondaire, non.

Bon courage ! Je suis sûre que tu feras au mieux !

Bonne rentrée scolaire & bonne année scolaire

———

De Ally

Merci. Je reviens de ma 1e journée à l’école.  =)

J’ai eu un moment de panique en arrivant dans la classe (à part 24 pupitres et 19 chaises dont 4 brisées, il n’y a rien. Je n’ai même pas de bureau. :blink2: ). J’ai essayé de trouver du réconfort auprès des collègues, mais j’ai appris qu’ils se sont arrangés pour me laisser le pire local, les « pires » élèves et le pire horaire. :thumbsup:

Un premier pas dans le monde de l’enseignement primaire qui laisse à désirer. :whistlingb:

 

Sur ce, je m’en vais boire pour oublier…

 

Bonne rentrée !
 

———

De Azarielle

Merci. Je reviens de ma 1e journée à l’école.  =)

J’ai eu un moment de panique en arrivant dans la classe (à part 24 pupitres et 19 chaises dont 4 brisées, il n’y a rien. Je n’ai même pas de bureau. :blink2: ). J’ai essayé de trouver du réconfort auprès des collègues, mais j’ai appris qu’ils se sont arrangés pour me laisser le pire local, les « pires » élèves et le pire horaire. :thumbsup:

Un premier pas dans le monde de l’enseignement primaire qui laisse à désirer. :whistlingb:

 

Sur ce, je m’en vais boire pour oublier…

 

Bonne rentrée !
 

 

Va voir ta direction et dis-lui que ça te prend une classe fonctionnelle. Les chaises brisées sont dangereuses pour les enfants et tu as besoin d’un bureau.

 

Qui sait? Peut-être auras-tu un bureau neuf.

 

Si ça traîne ou que tu n’as pas de réponse satisfaisante, envoie-moi un message privé.

———

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