Vivre et travailler dans le Vieux-Montréal

De immigrer.com

Vivre et travailler dans le Vieux-Montréal
3 OCTOBRE 2013
par ANNE-SOPHIE CARPENTIER

Vivre et travailler dans le Vieux-Montréal
Marie-Aude Ardizzon, résidente du Vieux-Montréal, au sympathique Bar à Beurre.
Photo : Anne-Sophie Carpentier

Dans le Vieux-Montréal, les pièges à touristes sont légion. Dégourdie et gourmande, Marie-Aude Ardizzon y va dessais et derreurs depuis quelle a emménagé dans le quartier, il y a trois ans et demi. Cette résidente nous partage ses meilleures adresses pour se tenir loin des attrape-nigauds.

Pas besoin dêtre millionnaire, sauf que

Assise au comptoir du Bar à Beurre (350, rue Notre-Dame Est, Montréal, Québec, 514 875-0707, barabeurre.com), une charmante boulangerie située à deux pas de son appartement, Marie-Aude Adizzon, coordonnatrice de production en télévision, met demblée les choses au clair. «Je ne corresponds pas au prototype du richissime homme daffaires, du banquier et des vedettes qui habitent le Vieux-Montréal et qui font plus de 150 000$ par année.» De plus, elle habite limmeuble rénové du père de son copain, acheté il y a 25 ans en piètre état.

Avantages et désagréments

Pour cette jeune pigiste qui ne possède pas de voiture, la proximité de tout est un des plus grands avantages du Vieux-Montréal. «Le transport en commun est parfait. Je suis au centre-ville en 10 minutes», explique-t-elle.

«Jai un maudit bel appartement avec du cachet, mais il y a des désagréments», estime Marie-Aude Adizzon. Elle confirme la rumeur: «Il ny a pas dépicerie et presque rien qui est à « distance pyjama » pour aller chercher du jus dorange le dimanche matin.» Faire les courses nécessite donc beaucoup de planification.

Pour en finir avec les carottes congelées

La jeune femme ne mâche pas ses mots. «Cest super dangereux de se faire avoir par les attrape-touristes. En fait, aller dans le Vieux-Montréal, cest comme aller à un mariage. On va te proposer un menu cinq services qui va goûter les carottes congelées, souvent pour quatre fois le prix!» lance-t-elle en riant. «Tout dans le quartier est très cher. Il faut vraiment connaître des petits endroits et les exploiter, parce quil ny en a pas beaucoup.»

Le carnet dadresses de Marie-Aude :

Bar à Beurre (350, rue Notre-Dame Est, Montréal, 514 875-0707, barabeurre.com)
Petit café, boulangerie et pâtisserie dont la spécialité est les boules au beurre, des biscuits tendres fourrés à la crème pâtissière.

Le Dunbar (350, rue Saint-Paul Est, Montréal, 514 318-9518)
Pub de quartier. «On mange bien et les options du menu sont assez raffinées. Ils ont une super sélection de scotches.»

Le gros jambon (286, rue Notre-Dame Ouest, Montréal, 514 508-3872, legrosjambon.com)
«Cest lendroit préféré de mon copain pour le brunch. Cest un dinner qui réinvente les déjeuners traditionnels en y ajoutant une touche originale. Cest gras, cest lourd, mais cest très bon.»

Le Communion (135, rue de la Commune Ouest, Montréal, 514 937-6555, restaurantcommunion.com)
«Cest mon restaurant préféré pour le brunch le week-end. Il y a quatre choix de plats à partager. On mange à sa faim et les goûts sont recherchés. Et les mimosas, je ne sais ce quils mettent dedans, mais ils ne sont pas comme ailleurs! Ils sont vraiment bons!»

Zone orange (410, rue Saint-Pierre, Montréal, 514 510-5809)
Boutique idéale selon Marie-Aude pour trouver des cadeaux design. «Une boutique pas faite pour les touristes. On sait quon va trouver quelque chose dintéressant, que cest fait au Québec et que ça ne va pas coûter les yeux de la tête.»

source : http://voir.ca/voir-la-vie/art-de-vivre/2013/10/03/vivretravailler-dans-le-vieux-montreal/

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