Même en faisant reconnaitre leur compétences, ces immigrants seront toujours considérés comme « sans expérience québécoise » de la part des employeurs et doivent partir du zéro dans leur carrière professionnelles une fois ici au Québec car reconnaitre leur compétences par le gouvernement n’a rien avoir avec reconnaitre leur compétences de la part de l’employeur, lui qui, en général, considèrent uniquement les diplômes et les expériences faits au Québec et pas ailleurs. Celle-ci est une réalité.
Sans aller plus loin je donne l’exemple de ma propre expérience. Lors de mes premières années d’installation au Québec, j’en ai fait l’évaluation comparative des études effectuées hors du Québec de plus de l’adhésion à l’ordre qui régit mon domaine de formation (chimie), et cela n’a donné aucune résultat suite à mes nombreuses applications aux offres d’emploi dans mon domaines et donc je me suis contenté d’un emploi en dessous de mes compétences (alimentaire).
Ensuite j’ai fait une formation « québécoise » et là avec mes nouvelles applications ça été comme le jour et la nuit où tout a changé et voilà que tout le monde me séduisait pour travailler chez eux, en commençant par la compagnie où j’ai effectué mon stage de fin d’étude qui m’ont proposé de rester après la fin du stage, mon travail qui m’offre un poste plus intéressant dans mon domaine et tout alors que leur réponses étaient toujours négatives lors de mes anciennes applications pour des offres d’emploi internes. Sans parler des appels et des messages vocaux que je trouvais de la part de d’autres compagnies qui voulaient m’interviewer pour saisir ma chance envers de potentiels postes toujours intéressants et dans mon domaine…etc. Bref, tout ce que je pouvais même pas y rêver il a juste quelques temps lorsque j’appliquais uniquement avec mon diplôme étranger + ses équivalences.
Conclusion : un conseil aux immigrants, ne perdez pas votre temps, énergie et argent via des équivalences interminables, lourde, ennuyantes, stressantes, et qui ne donnent aucun bénéfice de plus à vos diplômes étrangers car pour l’employeur d’ici, votre profil reste inintéressant vu le manque d’études / expérience « québécoise », même en rajoutant cette niaiserie d’équivalence, par contre si vous voulez vraiment un réel changement et de vous ouvrir le marché du travail d’ici, optez pour une formation courte et basée sur la pratique, et tout changera pour vous, je vous le promet.
Témoignage de Veniziano dans le forum de discussions
pour Nadine
bonjour je me suis juste connecté pour vous
je ne connais pas vos origines mais le racisme n’est pas au niveau de la discrimination par la nationalité
Le racisme est un système vieux qui est mis en place contre certaines population en utilisant des conneries de hiérarchisations des peuples
Le racisme aujourd’hui est encore vécu tous les jours par une certaine communauté mais il y en a d’autres
ceci dit votre discours est vrai
nous le vivons tous, pire encore les immigrés surqualifiés comme moi
technique: il faut prendre du bénévolat, s’inscrire dans des associations
Avec le statut vous pouvez suivre une formation jusqu’a 6 mois qui n’est pas diplômante
Courage
J’ai passé plusieurs mois là-bas, même le stage, ni même le bénévolat n’étaient possibles…à chaque fois on vous demande « quel est votre statut ? », traduction : avez-vous un permis de travail ? Ce qu’ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre, c’est que sans proposition d’emploi ou de stage, pas de statut….et pas de statut, pas de travail. J’ai même pris rdv avec le service d’immigration qui ne semblait croire que cela se passe ainsi sur le terrain et qui m’encourageait à continuer. Reboostée, j’ai continué mes recherches, je me suis déplacée très loin en bus régulièrement (jusqu’à plus de 12h de trajet en bus). J’ai tourné en rond ainsi pendant des mois pour me rendre compte tout simplement qu’ils ont juste un problème avec le fait qu’on vienne de France…. Ils ne veulent pas vraiment des Français, mais des Francophones….Désolée mais c’est le constat que j’ai fait. J’ai même proposé d’accepter un poste bien en dessous de mes compétences, de travailler de manière bénévole afin d’avoir une expérience dans le pays, j’ai pris de cours de québécois pour m’intégrer complètement et leur montrer ma motivation, rien n’y a fait. Je suis rentrée très déçue de constater que toute l’énergie et l’argent dépensés (restée pendant 3 mois avec tous les frais que cela engendre) n’ont pas été récompensés et surtout très déçue de la forme de « racisme » envers les Français que j’ai subie au quotidien là-bas. Le Québec n’est pas si accueillant que cela…. J’ai fait les mêmes démarches dans d’autres provinces, anglophones cette fois, l’année suivante, même scénario (diplômes, expérience dans le pays, statut….) sauf que là-bas ils ne sont pas racistes et hautains envers les Français.
Dites-moi un peu si en France les Québecois sont également accueillis ainsi lorsqu’ils cherchent du travail chez nous… ? Je ne pense pas et ils ne s’intègrent pas toujours aussi bien que nous là-bas, car pour eux Nous ne parlons pas le vrai français, Eux oui! Aucun tolérance envers la langue Française, aucun échange à ce niveau, complètement fermés à échanger. J’ai expérimenté tellement de fois ce type de comportement là-bas et ici en France avec des Québecois. Pas si sympas et accueillants que cela NON!!! Et ensuite ils disent que les Français sont prétentieux… ? J’ai vraiment été très déçue et choquée alors que j’adore le Canada, les voyages. Je suis un vrai caméléon en matière de capacités d’adaptation.
Votre commentaire est valable pour les professions non réglementées par un ordre professionnel. Mais quand il y a un ordre professionnel, on a pas le choix que de repasser par la case études pour avoir une équivalence de diplôme et un permis d’exercice. C’est à cette condition aussi qu’on arrive à trouver un employeur dans ce cas.
Bonjour, peut on m’expliquer en quoi un stage de courte durée au québec peut octroyer une compétence professionnelle à un diplômé étranger qui a déjà de l’expérience.
La pratique professionnelle au québec est elle si différente d’une pratique française, belge ou allemande?